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vendredi 28 février 2020 à 06:40

Embarcadère : Vernissage de l’exposition de Georges Kulik.

De la peinture choc !





Mercredi soir, l’Embarcadère organisait le vernissage de l’exposition de Georges Kulik. L’occasion de rendre hommage à cet artiste Saône-et-Loirien.

Mme Buchalik, adjoint à la culture à la Mairie de Montceau-les-Mines, fait part de son émotion d’accueillir l’artiste à l’Embarcadère. En effet, elle rappelle la collaboration de la ville et de l’artiste en 2016 lors d’une exposition sur le thème de la Mine. Elle insiste sur le versant « choc » de la peinture de Georges Kulik.

L’artiste tient ensuite à adresser « un merci sincère et profond » aux différents partenaires qui ont permis cette exposition, en particulier la municipalité de Montceau.

« Nous vivons une époque terrifiante » déclare Georges Kulik. Pour lui, cette époque est celle de « l’humain qui s’autodétruit ».

« Que peut l’art face à la misère noire ? »

Des mots durs qui visent à choquer, à créer une émotion chez les auditeurs du discours de l’artiste. Ce choc s’entend également dans ses œuvres qui mettent en scène des personnages, des visages dans des situations loin d’être idyllique.

« La peinture a besoin de tolérance et de liberté » ajoute Georges Kulik.

Un voyage sensoriel qui tire une émotion immédiate chez le visiteur. L’accès direct au sens du spectateur pourrait être un chemin direct vers une description sévère mais juste d’une forme de réalité.

Cette peinture permet également de s’interroger sur la condition des femmes. Elles sont présentes dans beaucoup de ces toiles. Présentes mais sous un versant engagé, mise en scène dans des situations que le monde est amené à leur faire subir : agression, viol…La présence de femmes crucifiées avec l’annotation « est ce le bon dieu » peut nous amener à penser la place des femmes dans les religions. Il s’agit là d’un artiste homme qui se questionne sur ce que ce monde masculin fait subir aux femmes. L’important n’est pas de savoir seulement qui parle ; mais d’où l’on parle, pour qui et comment ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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