Une lettre par jour, à chaque jour sa lettre,  à chaque jour son lot de musiques !

L’abécédaire est lancé tel un vaisseau fougueux… Plus rien ne s’oppose à ce qu’il prenne sa vitesse de croisière !

 

« H » comme …

 

H comme «Halliday »

Incontournable dans le paysage de la chanson française, Johnny Hallyday, de son vrai nom Jean-Philippe Smet, né en juin 1943 à Paris et mort le 5 décembre 2017, est un chanteur, compositeur et acteur français.

Durant ses 57 ans de carrière, il s’impose comme l’un des plus célèbres chanteurs francophones et une des personnalités les plus présentes dans le paysage médiatique français.

Il est, à partir de 1960, un des premiers à populariser le rock’n’roll en France. Sa longévité au premier plan de la scène artistique et ses prestations vocales et scéniques lui attirent la reconnaissance de ses pairs et du public. Au total, il réalise 80 albums, dont 51 albums studio.

Il naviguera dans différents courants musicaux, le rock ‘n’ roll, la pop, le rhythm and blues, la soul, le rock psychédélique, … qui puisent leur source dans le blues.

Il effectuera 184 tournées et donne plus de 3 250 concerts, totalisant 29 millions de spectateurs, avec des prestations à gros budgets et effets scéniques.

Il effectue sa dernière tournée en juin et juillet 2017, aux côtés de Jacques Dutronc et Eddy Mitchell, avec le trio des Vieilles Canailles.

Sa mort, survenue quelques mois plus tard, donne lieu à un important hommage populaire.

« Halliday Story », de 1967 à 1973

Une compilation, double album avec 26 titres dont beaucoup sont devenus des tubes :

« San Francisco, Hey Joe, Cours plus vite Charlie, à tout casser, Que je t’aime, Voyage au pays des vivants, Je suis né dans la rue, Jésus Christ, Oh ! Ma jolie Sarah, Fils de personne, Comme si je devais mourir demain, le Feu, La musique que je j’aime, … »

https://www.allformusic.fr/johnny-hallyday/hallyday-story-1967-1973-compil

 

H comme «Higelin »

Jacques Higelin, auteur, compositeur, interprète et comédien français, né en 1940  et mort le 6 avril 2018.

Après une carrière acteur, il se lance dans la chanson. Il obtient un succès grandissant au fil des années et s’impose durablement sur la scène musicale française des années 1970 et 1980. Il retrouve les faveurs du public à la fin des années 2000 et continue à enregistrer des albums. Connu pour sa remarquable présence scénique, il occupe aussi parfois la scène médiatique à l’occasion de certaines prises de position politiques ou militantes, notamment aux côtés d’associations de soutien aux personnes défavorisées.

Il est le père du chanteur Arthur H, du comédien Kên Higelin et de la chanteuse Izïa Higelin. Il est proche d’Areski Belkacem et de Brigitte Fontaine avec qui il collabore à partir du milieu des années 1960.

Higelin en concert, c’était une vraie aventure !

«  bbh75 », en 1974

« Irradié », 1976

« No man’s land » en 1978

« Aï », sorti en 1985

« Higelin 82 »

« Higelin à Mogador », un triple album live, enregistré le 1^er janvier 1981 au théâtre Mogador. L’album contient des pistes longues (jusqu’à plus de 21 minutes). Higelin profite toujours de ses chansons pour improviser ou ajouter des blagues au milieu (comme sur Banlieue boogie blues ou Hold tight)

https://www.allformusic.fr/jacques-higelin/higelin-82

« Aï », https://www.allformusic.fr/jacques-higelin/ai

« Irradié » : https://www.allformusic.fr/jacques-higelin/irradie

 

H comme «Murray Head »

Murray Head, chanteur et acteur, est né en 1946 à Londres.

 Il est surtout connu pour son album « Say It Ain’t So » sorti en 1975.

L’année 1975 marque l’apogée de la carrière musicale de l’artiste avec la sortie de « Say It Ain’t So », qui est un véritable triomphe en France et dont la chanson éponyme retrace l’histoire de Joe Jackson, une star du baseball des années 1920, avec d’autres joueurs des White Sox de Chicago, dont la carrière fut brutalement interrompue à la suite d’une affaire de parties truquées.

« Say it ain’t so » en 1975

« Find the crowd », 1981, est, à ce jour, l’unique album live de Murray Head.  un album issu de trois concerts en France, dont un à Clermont-Ferrand.

« Shade », 1982

 

 

H comme « Pierre Henry »

Pierre Henry est un compositeur français de musique concrète, de musique expérimentale, de musique bruitiste et de musique électroacoustique, né le 9 décembre 1927 à Paris et mort en juillet 2017.

Considéré comme l’un des pères de la musique électroacoustique, il est connu du grand public pour le morceau «  Psyché Rock » .

 https://www.youtube.com/watch?v=vC1cgcOEErQ .

 Ce morceau,  accessible au grand public par sa partie instrumentale rock, n’est pas du tout représentatif de son œuvre musicale et de son approche musicale en général.

La fin de l’année 1949 marque le début d’une collaboration avec le chorégraphe Maurice Béjart. C’est dans le cadre de ce travail que Pierre Henry réalise son œuvre la plus connue du grand public  « Messe pour le temps présent » (coécrite avec Michel Colombier), comprenant le tube « Psyché Rock ».

En 2007, Pierre Henry décide de confier la totalité de ses œuvres à la Bibliothèque nationale de France.

 

Pierre Henry et le groupe Spooky Tooth, « Ceremony », 1969

Un album particulier, qualifié par certains d’OSNI (objet sonore non identifié).

Un des disques les plus fous de tous les temps, un vynile unique qui est le résultat du croisement du rock heavy et de la musique concrète et électronique.

Ce disque a reçu un accueil assez glacial un peu partout sauf en France.

 

« Have Mercy » : https://www.youtube.com/watch?v=tR_QrmzpJZ8

« Prayer » https://www.youtube.com/watch?v=rXzNWFw1btA

 

 

« Futuristie », 1980

En 1975, avec la complicité de Bernard Bonnier, Pierre Henry monte Futuristie, manifestation sonore et visuelle en hommage à Luigi Russolo et à son manifeste L’Art des bruits. Trois représentations ont lieu les 16, 17 et 18 octobre, au Palais de Chaillot. Aux créations sonores de Pierre Henry s’ajoutent une création cinématographique de Monika et Bernd Hollmann ainsi que la performance du récitant Alain Louafi.

 

 

 

H comme « Jimi Hendrix »

Né en 1942 à Seattle, Jimi Hendrix, est un guitariste, auteur, compositeur et chanteur, fondateur du groupe anglo-américain « The Jimi Hendrix Experience » actif de 1966 à 1970.

Malgré une carrière internationale éclair de seulement quatre ans, il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de guitare électrique et l’un des musiciens les plus importants du 20ème siècle.

Il  est l’un des artistes les plus novateurs de la musique populaire de son siècle, notamment en raison de son approche révolutionnaire de son instrument et de ses techniques d’enregistrement originales en studio. Improvisateur sortant des sentiers battus, il libéra la guitare de ses contraintes en utilisant les ressources nées de l’amplification, notamment en domestiquant l’effet larsen et en explorant toutes les facettes du maniement de la manette de vibrato ou de la pédale wah-wah. Il a influencé la plupart des styles musicaux des années 70

Son décès, survenant en septembre 1970, après celui de Brian Jones et précédant ceux de Janis Joplin et Jim Morrison participe au mythe fondateur du Club des 27.

« Crash Landing », 1975

Un album réalisé en 1975 sous la baguette  d’Alan Douglas qui a  racheté les droits sur Jimi Hendrix à la mort de Mike Jeffrey son ancien manager (dans un accident d’avion en 1973) qui a suscité pas mal de polémiques.

H comme « Herbie Hancock »

Herbert « Herbie » Jeffrey Hancock, né en 1940 à Chicago, est un pianiste, claviériste et compositeur de jazz. Sans doute un des musiciens de jazz les plus importants et influents à l’heure actuelle, il  a mêlé au jazz des éléments de soul, de rock, de funk et de disco.

Herbie Hancock a joué avec de nombreux grands jazzmen dans les années 1960 et a rejoint le Miles Davis quintet, avec lequel il a redéfini le rôle de la section rythmique. Il a également été un des premiers à utiliser les synthétiseurs et le scratch. Malgré ses expérimentations, la musique d’Herbie Hancock est restée mélodique et accessible, rencontrant parfois des succès commerciaux, avec en particulier les pièces « Cantaloupe Island », « Watermelon Man », « Rockit », …

Avec lui, Joe Zawinul et Chick Corea sont les pionniers de l’introduction des sonorités électriques offertes par ce piano, et électroniques, caractéristiques du synthétiseur Moog, dans le monde du jazz.

En 1983, Hancock rencontre un énorme succès avec « Rockit » , issu de cet album et remporte un Grammy Award. C’est la première chanson grand public qui comprend du scratch. Le clip vidéo reçoit également plusieurs récompenses.

« Rock it » entrouvre de nouvelles possibilités musicales et fait figure d’évènement fondateur du hip-hop avec l’introduction du scratch.
https://www.youtube.com/watch?v=4HstHoZfFVo

 

 

H comme « Steve Howe »

« Beginnings » en 1975

Le premier album studio du guitariste anglais, sorti en octobre 1975. Il a été enregistré et sorti lors d’une pause dans l’activité du groupe Yes, après que le groupe a accepté que chaque membre publie un album solo. Howe fait appel à divers musiciens invités, dont ses anciens et actuels camarades de groupe, Bill Bruford, Alan White et Patrick Moraz ainsi que des membres de Gryphon.

 

On retrouve William Roger Dean, pour la réalisation de la pochette, à l’image de celles réalisées pour les groupes Yes et Asia.

 

https://www.youtube.com/watch?v=AHBIg1zyhEQ

 

 

J.L Pradines