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jeudi 23 avril 2020 à 06:06

Montceau-les-Mines : En avant la musique… Des vinyles en liberté !

Un abécédaire en musique :  « I » et « J»



 



 

Une ou deux lettres par jour, à chaque jour son lot de musiques !

L’abécédaire est lancé tel un vaisseau fougueux… Plus rien ne s’oppose à ce qu’il prenne sa vitesse de croisière !

 

Ce ne sera pas INKS, ni Iggy Pop ni Igles (sic!),…

Je fais avec ce que j’ai en stock… Les vinyles qui ont échappé aux déménagements, aux prêts, à l’usure du temps !

Je sais que certains lecteurs font des paris pour savoir quels seront les artistes ou groupes présents pour la prochaine lettre… C’est cool et encourageant !

Les souvenirs remontent, la musique est toujours là, bien présente, nous accompagne et marque profondément tous les épisodes de notre vie…

 

I comme « Ibanez  Paco »

Paco Ibáñez est un chanteur libertaire espagnol, né  le 20 novembre 1934.

Fils d’anarchiste, forcé par la guerre civile à s’exiler au pays basque puis à Perpignan, Paco Ibáñez débarque à Paris en 1952. Sa rencontre, quelques années plus tard avec Georges Brassens consacre sa révélation pour la poésie. Dès lors, il n’aura de cesse que de mettre en musique les plus grands poètes de langue espagnole (Rafael Alberti, Gabriel Celaya, Antonio Machado, Pablo Neruda, José Agustín Goytisolo, …). 

Le 2 décembre 1969 le chanteur en exil donnait à l’Olympia un concert devenu légendaire, incarnation fervente de la résistance au franquisme.

En 2004, il milite contre José Maria Aznar qu’il considère comme le digne successeur de Franco.

 

« La poésie espagnole, n°3 », en 1969…

Une voix qui sublime les textes dans une ambiance qui donne toujours la chair de poule !

« A galopar » , « Come tu » : https://www.allformusic.fr/paco-ibanez/la-poesie-espagnole-de-nos-jours-et-toujours-3

 

 

I comme « Immédiate Blues» , 1980

Un album en import direct… Pas trop de renseignements sur cet enregistrement qui réunit des pointures : Eric Clapton, Jeff Beck, Albert Lee, Jimmy Page, John Mayall 

IMMEDIATE LABEL Immediate Blues est une compilation britannique de 12 titres de 1980 comprenant des morceaux des Bluesbreakers de John Mayall, Albert Lee, All Stars avec Jeff Beck et Eric Clapton avec Jimmy Page.

 

« On top of the world », John Mayall’s Bluesbreakers : https://www.youtube.com/watch?v=VwryEK6DfeQ

« Draggin’ My Tail », Jimmy Page et Eric Clapton,  « https://www.youtube.com/watch?v=yZEZKxr8E0U

 

 

I comme «Indochine », 1985

Indochine, groupe de pop rock français formé en 1981, issu du courant new wave.

Révélé par le titre « L’aventurier » en 1982, le groupe connaît un grand succès dans les années 1980 avec des tubes comme « 3 nuits par semaine », « 3ème sexe », « Tes yeux noirs », « Canary Bay », …

Après quelques albums ayant rencontré un succès moindre et un désintérêt manifeste des médias pour Indochine dans les années 90, celui-ci retrouve le succès en 20022, avec la sortie de l’album « Paradize » dont est issu le single « J’ai demandé à la lune ».

 

« 3 », en 1985

Le 10 mai 1985, sort ce 3ème album pour aborder des thèmes nouveaux. Les chansons 3e sexeCanary Bay et Trois nuits par semaine (inspirée de L’Amant de Marguerite Duras) font sensation.

En termes de succès populaire, 3 est aussi l’album de la consécration, toute une génération reprenant en chœur les titres phares qui le composent : 3e sexe est un hymne à la tolérance vestimentaire ou sexuelle, au droit à la différence, et devient le deuxième énorme tube du groupe. Canary Bay aborde le thème de l’homosexualité féminine. Trois nuits par semaine est directement inspiré du roman à forte connotation érotique et sensuelle L’Amant de Marguerite DurasTes yeux noirs est une chanson sur la séparation amoureuse et le désir de l’autre.

Le nom de l’album a été choisi pour la signification religieuse du chiffre 3. Plusieurs morceaux y font référence dans leur titre (3e sexe, 3 nuits par semaine) ou dans leurs paroles (Hors-la-loi). Le nombre de morceaux qui le compose (9) est également un multiple de 3.

« Trois nuits par semaine » : https://www.youtube.com/watch?v=Mtpnv1D-HXo

« Canary Bay » :

  https://www.youtube.com/watch?v=z3K-pBlZFWc&list=PLlSahFKvr0WZrBWLg0SWtUl6YrUu2sccg&index=3&t=0s

 

 

J comme « Jonasz »

Michel Jonasz est un auteur, compositeur, interprète et acteur français né le 21 janvier 1947.

Sa carrière solo débute lentement, fin 1968, par un 45 tours édité sous le nom de Michel Kingset, le suivant sous son propre nom en 1970.

Il doit attendre 1974 pour trouver un large public avec deux succès, « Dites-moi »  et « Super nana ». Sa carrière décolle, les chansons s’enchaînent et restent aujourd’hui dans la mémoire collective. Il enchaîne les succès comme « Je voulais te dire que je t’attends », « J’veux pas que tu t’en ailles », « Joueur de Blues », « La boîte de jazz », …

Il mène en parallèle une carrière d’acteur au cinéma et à la télévision.

Cerise sur le gâteau : Michel Jonasz a un astéroïde qui porte son nom ! Le 27949 Jonasz ! Ce sont des astronomes français de l’observatoire du plateau de Caussols, dans les Alpes-Maritimes en France, qui l’ont découvert. Comme ils aimaient sa musique, ils ont nommé l’astéroïde en hommage à l’artiste.

 

« En public au théâtre de la ville » en 1977

Il s’entoure d’une brochette de musiciens de haut vol (Gabriel Yared, Jean Schulteis, Denys Lable, Jannick Top, Philippe Golstein  et Michel Coeuriot) pour un concert mémorable. Il passe en revue tous ces titres devenus des références et livre deux inédits  «J’suis dans l’coton» et «Y a rien qui dure toujours».

Ce soir-là un bluesman bondissant venait de voir le jour !

 

« Y a rien qui dure toujours»: https://www.youtube.com/watch?v=MRa199ii99A

« J’suis dans l’coton » : https://www.youtube.com/watch?v=nr3wmrFMX9U

«Je Veux Pas Que Tu t’en ailles »:  https://www.youtube.com/watch?v=tzxxnSyOtRw

 

 

J comme « Jarrett Keith »

Keith Jarrett est un pianisteorganisteclavecinistesaxophonisteflûtistepercussionniste   et  compositeur et chef d’orchestre américain né le 8 mai 1945.

 

En 1970, il devient le pianiste du groupe de Miles Davis tout en menant une carrière de sideman (auprès de Gary BurtonFreddie HubbardPaul Motian) ; son trio devient quartette en intégrant le saxophoniste Dewey Redman, issu du groupe d’Ornette Coleman.

Entre deux concerts avec Miles Davis, Jarrett enregistre son premier opus au piano solo sur ECM Facing You en 1972.

 Trois ans plus tard, le même producteur enregistrera Jarrett seul avec son piano lors d’un concert à Cologne (The Köln Concert1975), l’album est un succès qui ne se démentira pas avec le temps.

 

Jarrett inaugure en 1977 un nouveau trio avec l’album Tales of Another, sous le nom du contrebassiste Gary Peacock, en compagnie de Jack DeJohnetteStandards et compositions originales, la formation traverse les décennies pour atteindre le succès qu’on lui connaît encore aujourd’hui.

Dans les années 1970 et jusqu’aux années 1990, Keith Jarrett se consacre parallèlement à la scène classique. Outre ses expériences d’improvisation à l’orgue baroque et au clavecin, il interprète BachHaendelMozart mais aussi Chostakovitch, ainsi que des compositeurs contemporains.

Pianiste au toucher délicat avec un style fortement inspiré par la guitare folk, Keith Jarrett a su, par ses nombreuses influences pianistiques et l’inspiration de différents styles, ouvrir le piano jazz à de nouveaux horizons au cours des années soixante-dix.

 

Ses premiers enregistrements aux côtés de Charles Lloyd témoignent déjà de ses influences empruntées à la musique folk et au free jazz. Ses improvisations et ses compositions en seront fortement marquées tout au long de sa carrière musicale.

Jarrett appartient également au monde du classique en tant que compositeur et surtout qu’interprète ; sa musique en est imprégnée : influences de Debussy et de la musique baroque.

 

« Death and the flower »

Death and the Flower est le troisième album pianiste et de son groupe « American Quartet »

« Death and the flower » : https://www.youtube.com/watch?v=ccwGrixj-KY

 

 

 

J comme « Jean-Michel Jarre »

En 1968, sa rencontre avec Pierre Schaeffer marque un tournant dans sa vie : il quitte le conservatoire pour entrer au groupe de recherches musicales (GRM), un organisme  regroupant des musiciens et des chercheurs étudiant les musiques contemporaines et expérimentales, tentant d’explorer de nouvelles voies dans la musique.

Passionné par la musique electroacoustique, il y découvre les premiers synthétiseurs.

Il quitte  le GRM, et en 1971, Jean-Michel Jarre crée pour la première fois de sa vie l’événement :  il est appelé par le chorégraphe Norbert Schmucki et se voit confier la composition de la partition du ballet Aor (la lumière en hébreu) pour l’inauguration du nouveau plafond de l’opéra de Paris dû à Chagall, devenant le plus jeune musicien à jouer en live dans cette salle mythique, en y introduisant ainsi pour la première fois la musique électroacoustique. C’est l’occasion pour lui de voir sa carrière commencer là où bon nombre de musiciens la terminent.

Il travaille dès lors de façon indépendante. En 1972, il travaille pour la télévision, le cinéma, donne des concerts de musique électroacoustique. Il collabore sur deux morceaux avec le groupe Triangle et écrit pour Christophe plusieurs succès : « Les paradis perdus », « Les mots Bleus », « Señorita » et également pour Françoise Hardy, Gérard Lenorman, Patrick Juvet, ...

 

« Les concerts en Chine », un album live sorti en 1982. Cet album regroupe des morceaux joués par Jean-Michel Jarre pendant une tournée de cinq concerts donnés à Pékin et à Shanghaï en octobre 1981.

Jean-Michel Jarre est le premier artiste occidental à se produire en République populaire de Chine depuis la Révolution Culturelle.

Avec une équipe d’environ 70 personnes, il débarque à Pékin le 15 octobre 1981 avec 15 tonnes de matériel. L’équipe se heurte aux divergences culturelles et à l’organisation spécifiques des techniciens locaux. La collaboration se met finalement parfaitement en place au bout de quelques jours. Le premier concert de la série connaît de gros problèmes techniques notamment à cause de l’alimentation électrique. Plusieurs quartiers de la ville seront privés électricité temporairement.

C’est lors de cette tournée que le musicien utilise pour la première fois la harpe laser.

 

https://www.youtube.com/watch?v=V4HHx8SAE8E

https://www.allformusic.fr/jean-michel-jarre/les-concerts-en-chine-live

 

 

J comme «  Jethro Tull »

Souvenirs d’un concert à Lyon dans les années 80, … absolument phénoménal !

Jethro Tull est un groupe rock britannique formé dans la seconde partie des années 60. Sa musique est marquée par le style vocal très particulier du leader Ian Anderson, son travail unique de flûtiste, et par des constructions de chansons inhabituelles et souvent complexes. La musique de Jethro Tull incorpore des éléments de musique classique et celtique, blues ainsi que des phases art rock alternatif.

Malgré cela, il est difficile de désigner des artistes spécifiques ayant directement influencé ou étant influencés par Jethro Tull, dont l’œuvre reste à part dans le monde du rock.

C’est une des premières fois sans doute que le leader d’une formation en vogue s’impose avec un instrument qui n’est pas directement issu de la tradition rock.

Le groupe sort son dernier album en 2003 (The Jethro Tull Christmas Album) et continue des tournées jusqu’en 2011. En avril 2014, alors qu’il se consacre à sa carrière solo déjà bien entamée, Ian Anderson annonce que Jethro Tull est bel et bien terminé.

 

« Aqualung » en 1971. Mélange de rock heavy relatant la relation entre Dieu et l’homme et de pièces acoustiques plus légères à propos de la vie de tous les jours, l’album est aimé par beaucoup et décrié par d’autres. Malgré cela, la chanson-titre et « Locomotive Breath » deviennent des tubes des radios de rock classiques. Cet album, Aqualung, sera perçu à tort comme un album-concept, comme c’était la mode à l’époque (des groupes comme Yes et ELP sortent de tels albums), ainsi Ian Anderson décidera de sortir L’Album concept des albums concepts selon ses propres paroles, ce qui mènera à l’album « Thick as a brick ».

https://www.youtube.com/watch?v=B0jMPI_pUec

https://www.youtube.com/watch?v=HxnPocvp5Gk

 

 «Too Old to Rock’n’Roll, Too Young to Die ! » sorti en 1976.

C’est un autre album concept, cette fois portant sur la vie d’un rocker vieillissant. Ian Anderson, piqué au vif par des critiques défavorables, réplique en recyclant de nombreux morceaux de cet album, en les réorchestrant et en leur donnant de nouvelles paroles acerbes. La presse ignore le stratagème, et demande si les paroles sont autobiographiques, accusation qu’Anderson nie vivement.

https://www.youtube.com/watch?v=H8uUh1xsL14

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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