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jeudi 11 juin 2020 à 06:24

Montceau-les-Mines : En avant la musique… Des vinyles en liberté !

Un abécédaire en musique : les lettres «N» et « O »  



 



Une lettre par jour, à chaque jour sa lettre, …. à chaque jour son lot de musiques…

L’abécédaire est lancé tel un vaisseau fougueux… Plus rien ne s’oppose à ce qu’il prenne sa vitesse de croisière !

 

 

Le menu du jour : « N » comme … Nomi, Niagara, Nougaro et « O » comme Oldfield

 

→ N comme «Klaus Nomi  »

Klaus Nomi, né Klaus Sperber le 24 janvier 1944 et mort le 6 août 1983 à New York, est un chanteur allemand.

On connaît sa silhouette, son costume triangulaire noir et blanc, son grand nœud papillon. On se rappelle son visage pâle et fardé, celui d’un personnage énigmatique  pouvant évoquer aussi bien un vampire qu’un mime ou un alien, comme il se qualifiait lui-même. On retient également sa voix lyrique et haut perchée.

Toutefois, près de quarante ans après son décès, cet artiste allemand dont la carrière n’a pas excédé cinq années, reste encore bien mystérieux.

 

Icône de la scène new wave et synthpop du début des années 80, il apparaît à la fois comme un chanteur d’opéra hors norme et comme un artiste de cabaret à l’apparence physique inclassable.

Klaus Nomi étonne ses contemporains par sa tessiture très étendue, son style musical new wave expérimental, son look extraterrestre et synthétique atypique.

 

Il s’installe en 1972 à New York, à l’âge de vingt-huit ans. Il évolue au sein de la scène artistique underground de l’East village et se produit dans des cabarets, où il propose un spectacle inclassable mêlant opéra, musique expérimentale, musique électronique et  new wave.

Sa rencontre avec David Bowie, qui l’invitera à le rejoindre comme choriste en 1979, lui permettra une visibilité non négligeable. Deux ans plus tard, il sort son premier album, « Klaus Nomi ».

Klaus Nomi sera très actif durant les années 1981-1982, ou il participera à de nombreux événements, car il se savait malade, et que ses jours étaient comptés. Durant cette période, il travaillera beaucoup, allant au-delà de ses forces.

En 1983, un an après la sortie de son deuxième album, « Simple Man », Klaus Nomi est emporté à l’âge de 39 ans : il est l’une des premières victimes célèbres de ce que l’on appellera par la suite le sida. S’il n’a pu réaliser que deux albums de son vivant, son originalité et son talent feront néanmoins de lui une icône de son époque.

 

°°°«Klaus Nomi  », 1981

Dès sa sortie en 1981, l’opus annonçait l’univers si singulier du musicien, fondé sur sa technique de chanteur d’opéra mâtinée d’influences rock. De cette combinaison naquit alors une musique froide aux accents dramatiques indéniablement liée au courant new wave, en plein essor à l’époque.

https://www.youtube.com/watch?v=kXHyQWUmrNo

https://www.numero.com/fr/musique/klaus-nomi-album-1981-new-wave-david-bowie-real-gone-music#_

 

→ N comme «Niagara »

Niagara est un groupe de rock français originaire de Rennes, formé en 1982 et composé de Muriel Moreno et Daniel Chenevez jusqu’à leur séparation en 1993.

Il y a eu deux périodes dans la courte vie de Niagara : la période 1986-1988 dans laquelle le groupe a évolué dans un style pop bien années 80 et la période 1990-1992, dans laquelle le duo a distillé une musique plus rock, influencée par quelques groupes majeurs du genre. Notamment Led Zeppelin et Aerosmith.

 

°°°« Religion », 1990

« Religion » est  le troisième album du duo.

L’album est porteur d’une chanson qui est l’un des succès intouchables du duo : « J’Ai Vu ». Une chanson au sujet sérieux, qui tranche littéralement avec les chansons insouciantes que le duo produisait entre 1986 et 1988. C’est avec ce titre que l’on prend bien conscience de l’évolution rock de Chenevez et Moreno.

https://www.allformusic.fr/niagara/religion

 

→ N comme « Claude Nougaro »

 

Claude Nougaro, né le 9 septembre 1929 à Toulouse et mort  le 4 mars 2004 à Paris , est un auteur, compositeur, interprète et poète français.

Grand amateur de jazz, de de musique latine et africaine, jouant sur la musicalité des mots, il s’est appliqué tout au long de sa carrière, dans un insolite mariage des genres, à unir chanson françaisepoésie et rythme

Au début des années 50 on retrouve Claude Nougaro à Paris, du coté de St Germain des prés, il fréquente les « Deux Magots » et le « Lapin Agile », où il dit des poèmes puis chante ses premières chansons.

En 1955, il compose des dizaines de chansons pour Odette Laure, Lucette Raillat et Marcel Amont. Il écrit son premier tube avec Jean Constantin, « Les Pantoufles à Papa ».
En 1957, il écrit des chansons dont il va être l’interprète avec Jimmy Walter et Michel Legrand.
En pleine période Twist, en 1962, Nougaro marque sa différence en s’imposant avec les musiciens de jazz de Michel Legrand et l’orgue de Eddy Louiss (Le Jazz Et La Java). Sa fille Cécile naît cette même année,  il chante Une Petite Fille.

En 1965, son goût pour le jazz s’affirme avec des adaptations de thèmes de jazz : A Bout De SouffleArmstrongSing-Sing SongLes Mains D’une Femme Dans La Farine.
Il s’enflamme pour le Brésil puis l’Afrique fait bientôt des apparitions dans ses albums. Les années 60 se terminent avec un premier Olympia en vedette pour Claude Nougaro.

Après un Olympia sous le signe du Brésil fin 1974, Nougaro retrouve les cuivres de jazz à coté de l’accordéon de Richard Galliano en 1977.
En 1978 Tu verras reçoit le prix spécial de l’académie du disque, et en 80, c’est Assez! qui emporte le grand prix national de la chanson.
Il enchaîne deux albums enregistrés au États Unis, en 1987 c’est la sortie de « Nougayork » et « Pacifique » sort en 1989. Le début des années 90 le verront sur les routes dans de longues tournées.
En 1993, sort l’album « Chansongs », puis Nougaro part en tournée avec Maurice Vander et les musiciens de Didier Lockwood.
Des tournées qui reprennent en 2000, à l’occasion de la sortie le 29 août de l’album « Embarquement Immédiat ».

Claude Nougaro s’est éteint jeudi 04 mars 2004 à Paris.

 

 

°°°«Plume d’ange »

« Plume d’ange » est un conte musical de Nougaro paru en 1977, sur l’album au titre éponyme qui compte 6 titres.

D’une durée de plus de 15 minutes, le conte dit sur une musique de J.C Vannier, occupe la totalité de la face A du 33 tours. Claude Nougaro campe tous les personnages : le narrateur, sa compagne, l’ami, le commissaire de police, le vieil homme.

https://www.youtube.com/watch?v=lw-33ArEzZ0

https://www.allformusic.fr/claude-nougaro/plume-dange

 

 

→ N comme «Nazareth  »

Nazareth est un groupe de hard rock britannique, originaire de Dunfermline, en Écosse. Il est fondé en 1968 à partir de la formation du groupe de reprises « The Shadettes ». Au départ influencé par Led ZeppelinBlack Sabbath et Deep Purple, le groupe a ensuite développé un style propre. Il est avec les Simple Minds et Franz Ferdinand, le groupe écossais le plus connu internationalement. Le groupe est toujours en activité et en tournée.

 

°°°« No mean city»,

No Mean City est le dixième album studio du groupe écossais Nazareth, sorti en janvier 1979. Le titre de l’album vient du roman de 1935 de H. Kingsley Long et Alexander McArthur. Le guitariste Zal Cleminson vient compléter le groupe, le passant pour la première fois à cinq membres

« No mean city» : https://www.youtube.com/watch?v=uBeeDZT8RKk

« Star » : https://www.youtube.com/watch?v=kg-MmPLkQIU

 

 

→ O comme « Mike Oldfield »

Michael Oldfield, dit Mike Oldfield est un musicien multi-instrumentiste et auteur compositeur britannique né le 15 mai 1953.

Très jeune, passionné de musique, il fore en 67 son premier groupe avec sa sœur

 

En 1973, Mike Oldfield enregistre en solo « Tubular Bells », un album de musique instrumentale qui lance sa carrière d’artiste. L’un des morceaux de l’album est d’ailleurs repris pour la bande originale du film « L’Exorciste », lui offrant une popularité outre-Atlantique.

Mike Oldfield enchaîne alors les albums à succès : « Hergest ride » en 1974 et « Ommadawn » en 75. Mais le compositeur décide de rompre avec ses influences expérimentales et de se tourner vers une musique plus disco, comme en témoignent les albums « Incantations » (1978) et « Platinium » (1979). En 1983, il revient sur le devant de la scène avec l’album « Crises ». S’y trouve le célèbre morceau « Moonlight Shadow », interprété par la chanteuse Maggie Reilly. Désormais, le musicien invite de nombreux interprètes à chanter sur ses compositions, dont Jon Anderson, le chanteur de Yes, présent sur le morceau « Shine », ou Bonnie Tyler sur le titre « Islands » en 1987.

Au début des années 1990 et après une parenthèse plus pop, Mike Oldfield se recentre sur une musique plus élitiste, avec des longues parties instrumentales. D’où le nom de son nouvel album, « Tubular Bells II » (1992), en rappel de son premier opus plus rock que les suivants. Produit par Trevor Horn, qui a déjà collaboré avec le groupe Yes et The Buggles, l’album se classe au sommet des classements britanniques. Désormais chez Warner, Mike Oldfield continue dans cette voie avec les albums « The Song of Distant Heart » (1994) ou « Voyager » (1996), ajoutant des sonorités plus électroniques.

En 2005, Mike Oldfield sort le double album « Light + Shade ». Il continue l’évolution vers des instrumentaux plus courts, influencés par la dance. « Music of the Spheres » sort en mars 2008. Cet album de musique symphonique est suivi par un concert au Musée Guggenheim de Bilbao.

Le 11 février 2013, le musicien anglais sort un album de remixes. Fruit d’une collaboration avec York (un duo de producteurs allemands), le projet intitulé « Tubular Beats » est composé de onze titres parmi plus emblématiques de la carrière de Mike Oldfield, « Tubular Bells », « Moonlignt Shadow », « To France » ou encore « Guilty » en version électro.

 

 

°°°« Tubular Bells    », 1973

Tubular Bells est le premier album de Mike Oldfield, un album presque entièrement instrumental qui sera une des plus grosses ventes des années 70 au Royaume Uni

L’ouverture au piano est restée mondialement célèbre pour être le thème caractéristique du film  « L’exorciste ».

https://music.youtube.com/watch?v=BfWJqKIxyGc&list=OLAK5uy_n1hZBrulbR80MHTbeDbNGA3Z25cFg7bFc

 

 

°°°« Ommadawn   », 1975

« Ommadawn » est le troisième  album studio  Mike Oldfield.

 Ommadawn se compose de deux suites d’environ vingt minutes, qui occupent chacune une face du disque.

La majeure partie de l’album est enregistrée au Beacon, la maison d’Oldfield dans le Herefordshire, où il a installé un studioPaddy Moloney, leader des Chieftains, est invité à jouer de la cornemuse irlandaise, tandis que le groupe sud-africain Jabula joue des percussions africaines. Ces influences celtiques et africaines permettent à Oldfield de créer une composition préfigurant la world musicOmmadawn est par ailleurs associé à la musique new age.

 

https://www.allformusic.fr/mike-oldfield/ommadawn

 

 

°°°«  Five Miles Out   », 1982

Five Miles Out est le septième album studio du musicien britannique.

La structure de l’album reprend celle de Platinum, à savoir la face A qui se compose d’un instrumental long  et de plusieurs morceaux sur la face B.

 

Five Miles Out est le deuxième album où l’on entend Oldfield chanter, après Ommadawn; cependant, il modifie sa voix en utilisant un vocoder  sur Orabidoo et Five Miles Out.

 

https://www.youtube.com/watch?v=2XiqpLYjpZc

 

 

°°°«  Crises  », 1983

“Crises”, huitième album studio de Mike Oldfield qui contient la chanson la plus connue de son répertoire , «Moonlight Shadow ».

L’album contient un long morceau instrumental et cinq morceaux courts, dont quatre chansons. C’est le premier album de Mike Oldfield depuis ses débuts à contenir autant de chansons, même s’il confirme une évolution perceptible sur ses albums précédents.

Les chansons sont interprétées par Maggie Reilly (Moonlight ShadowForeign Affair), Jon Anderson de Yes (In High Places) et Roger Chapman du groupe Family (Shadow on the Wall). Les parties chantées sur le long instrumental sont assurées par Mike Oldfield lui-même.

https://www.youtube.com/watch?v=6fWrF9lvjXU

 

 

°°°« Discovery », 1984

Le neuvième album. Il présente des chansons courtes et plus pop, exception faite de la dernière pièce « The Lake », un instrumental de plus de douze minutes. Les chansons alternent  Maggie Reilly et Barry Palmer au chant. La chanson Tricks of the Light présente les deux en duo

Discovery marque un tournant dans la carrière d’Oldfield, dans le sens où il passe définitivement au pop rock, avec plus de place accordée aux chansons; d’ailleurs il n’y a qu’un seul instrumental, The Lake.

https://www.youtube.com/watch?v=WOya1b0oVOQ

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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