Pour cette 2ème séance, sur le quartier de la Saule, « les Hauts Parleurs » ont porté haut la parole ou plutôt les écrits de Timothée Fombelle, auteur de Neverland.

Ce texte  a fortement inspiré la metteuse en scène Martine Sénéchal, les lectrices du groupe des Hauts Parleurs et le pianiste Jean-François Damezin pour concocter une lecture musicale, « Sur les sentiers de l’Enfance » et qui sont programmés pour 7 dates dans le cadre de l’Eté à Montceau .

 

 

Ce qui surprend en arrivant sur les lieux, est le décor mis en place en plein air : un petit grenier, une multitude d’objets, de photos, de livres, … trônent sur l’espace de jeu.

 

« Je suis parti un matin d’hiver en chasse de l’enfance .Je ne l’ai dit à personne . J’avais décidé de la capturer entière et vivante. »

 

C’est une lecture musicale, une lecture «Mistral gagnant ». Les 5 lectrices, carnet en main, se lancent dans l’aventure et proposent un voyage dans le coffre à souvenirs, dans un voyage au pays perdu de l’enfance, celui que nous portons en nous : aventure et mémoire, les souvenirs ressurgissent sans avertissement.

 

« L’Enfance n’habite pas la mémoire mais notre corps, notre chair. »

 

Le texte est fluide et s’entend parfaitement, il coule de source et accroche chacun des spectateurs à différents moments, selon les thèmes évoqués.

 

 

« Nous habitions les états libres de l’Enfance, une fabrique des jours heureux. »

 

Une lecture poétique pour remonter aux sources de l’imaginaire.

Des fragments, des éclats, des trésors, des cachettes, des cabanes, le mystère du silex, autant de sentiers et d’itinéraires truffés de passages secrets.

La famille, les frères, les sœurs, les grands-parents, les habitudes de chacun, leurs fonds de tiroirs, une odeur, un objet, un air de musique : tout est propice aux doux souvenirs et aux rêves…

L’enfance devient une exploration de l’espace et du temps, un lieu, un monde avec ses règles et ses temporalités variables et inattendues.

 Une partie de chasse à l’Enfance… d’où l’on revient tout éclaboussé d’émotions, de ressentis et d’odeurs, …

 

Pour tous ceux qui regretteraient d’avoir manquer cette séance, qu’ils se rassurent, il en reste cinq (toujours à 20h 00) : Vendredi 17- parc des Peupliers, lundi 20 – kiosque du Bois du Verne, mardi 21 – Le plessis (sous les arbres devant l’OPAC),  mercredi 22 – quartier des équipages (à côté de l’Atelier du Coin), jeudi 23 – aux grands Parcs (entré du parc St Louis)

 

Et bien sûr, chaque séance est suivie du verre de l’amitié accompagné de bonbons intemporels : malabars, fraises tagada et rouleaux de réglisse…

 

 

J.L Pradines