Pour cette XXIIème édition des Contes Givrés, le Festival a fait halte ce mardi,  à l’Atelier du Coin, pour une soirée avec Caroline Castelli pour « Paroles de Saddhus », Sages et humbles à la fois.

 

 

La conteuse présente rapidement les Saddhus. « Ce sont des sages en Inde, des renonçants. Ils apportent de l’Amour, ils font des vœux. Ils prient. Ils n’ont pas d’équivalent chez nous. On les rencontre sur les routes de l’Inde. Vêtus le plus souvent en orange, le corps recouvert de cendres, portant des colliers mallas, des symboles religieux dessinés sur le corps, des cheveux longs,  ils sont un symbole fort de la spiritualité indienne.

 

Caroline Castelli a du style, genre incisif. Elle dépoussière l’image de la conteuse. Elle y va franco de port. Elle ne tourne pas autour du pot. C’est direct mais cependant avec de nombreuses variations, c’est très plaisant, vivant et accueillant.

En effet, elle réceptionne les spectateurs dans son univers, son imaginaire composé de mythologie, de spiritualité et pourtant si présent, qui parle étonnamment à notre époque, si en phase avec notre réel.

 

 

Des contes venus d’Inde, des itinéraires pour chacun…

 

Une invisible, une intouchable qui rencontrera un saddhus : « Elle était une hors caste, elle n’avait plus de droit, plus d’existence, elle était ce qu’on appelle en Inde une Intouchable. Un jour, un saddhu est passé et lui a souri. Depuis tout ce temps, il était le premier à lui donner le sentiment qu’elle existait encore et …. »

Des histoires de rois,  des histoires de castes, un roi juste qui à cause d’un défaut risque de perdre son trône, un roi qui n’accepte pas de marcher sur un caillou, et un autre qui boite, …

J.L Pradines