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lundi 26 juillet 2021 à 03:44

Montceau-les-Mines : à l’auditorium des ADJ

Concert de Lise Martin : un très beau moment !



 



 

Samedi soir, le concert de Lise Martin, prévu initialement sur la place de l’église a finalement eu lieu à l’Auditorium des Ateliers du Jour.


L’équipe de l’Embarcadère avait concocté pour l’occasion un très beau décor intimiste avec une mise en lumière et un son du même tonneau.

 

Une manière de mettre encore un peu plus en valeur le talent du trio sur scène.

Lise Martin, chanteuse s’accompagne au ukulélé. Elle est entourée de deux musiciens hors pair : Martina Rodriguez au violoncelle et Daniel Mizrahi à la guitare.

 

Le spectateur est tout de suite embarqué, littéralement pris par la voix de Lise Martin, puissante et douce, qui file direct du côté des émotions. Il y a réellement quelque chose de vital dans le couple texte-musique qui se distille sur l’espace scénique.

 

Elle se nourrit des influences de Léonard Cohen, Barbara, Joan Baez, et elle est également très reconnaissante aux chanteuses réalistes des années 30 qui ont défriché le chemin ! D’ailleurs, elle interprète deux chansons de cette période dont « Jeu de massacre », créée par Marianne Oswald en 1934, paroles d’ Henri-Georges Clouzot et Jean Villard-Gilles, musique Maurice Yvain, qui colle bien avec notre réalité !

 

Et que dire de l’adaptation de la chanson de L. Cohen, « Dance Me to the End of Love », Dansons (jusqu’au bout de l’amour) : une petite merveille !

 

L’artiste s’interroge sur le rôle que joue chacun pour trouver sa place dans la société, en tricotant les doutes, les angoisses et les craintes et en brodant les espoirs, les joies et les bonheurs aux différentes étapes de nos vies.

 

Lise Martin, une artiste qui ne laisse pas indifférent… Le timbre de sa voix, la portée poétique de ses textes et les mélodies de ses compositions, portent haut les interrogations sur le monde et l’espèce humaine. La conscience de l’être, apporter sa pierre à l’édifice et que ses chansons soient utiles à quelque chose, une goutte d’eau, tel le colibri, fidèle ami de Pierre Rabhi qu’elle transcende dans « Goutte d’eau sur un feu de paille.»

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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