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lundi 7 mars 2022 à 06:22

Montceau-les-Mines : à l’Embarcadère

Vernissage de l’exposition Michel Lecuyer



 



 

Michel Lécuyer expose une trentaine d’oeuvre du 5 au 26 mars à la Galerie du Bar de l’Embarcadère. Un événement puisque Michel Lécuyer n’a pas exposé à Montceau-les-Mines depuis 2003.

Ce samedi en fin d’après-midi, Jocelyne Buchalik adjointe au patrimoine, a rappelé le parcours du peintre lors du vernissage de l’exposition qui se déroulera du 5 au 26 mars 2022.

Né en 1947 en Tunisie, il est arrivé en France à l’âge de 16 ans pour une installation à Martigny-le-comte. Désormais, il réside à Mont Saint Vincent.
À la fin des années 70, il est l’un des membres fondateurs du collectif Impulsions, qui édite une revue poétique, un magazine littéraire et fait des lectures publiques. Mais cette expression ne lui suffit pas et il vient à la peinture qui lui permettra d’exprimer sans les mots tout ce qu’il a à dire et ce qu’il ressent. En 1993, il rejoint l’association « Sept et Plus » à la galerie la Vignotèque qu’il quittera dans les années 2000.
Il ne peint qu’en atelier. C’est un travail de construction. Le temps, la mémoire font leur travail. Le souvenir est modifié et permet l’affirmation de la personnalité de l’artiste.

Pour Michel Lécuyer, la peinture remplace les mots.

« Je ne parlerai pas des émotions, elles sont miennes. Chacun d’entre vous, trouvera un cheminement, une émotion esthétique, une rêverie intérieure pour s’éloigner de la réalité terrible du moment. C’est la première fois que je vis un vernissage dans ce contexte : c’est bizarre ! »
Puis il parle volontiers de sa technique de peinture : la détrempe à la colle, une technique ancienne. « On chauffe la colle de peau de lapin, on introduit des pigments, du plâtre, de la centre, du sable, … C’est dans cette technique que je me suis réalisé. En fonction de l’épaisseur, on peut obtenir des transparences, des effets, … »

« Une technique au service d’une forme d’archéologie picturale qui souhaite sauvegarder de l’oubli les êtres et les lieux qui disparaissent : en quelque sorte un travail de mémoire qui cherche à éviter que le monde ne se vide de lui-même et que les lieux s’effacent ».
Une approche nostalgique mais qui laisse place à de grands voyages, lorsqu’on se laisse porter par le spectacle de ces vallées noyées de brume, ces lointains qui permettent de partir dans de grandes rêveries.

 

→ exposition Michel Lécuyer à l’Embarcadère du 5 au 26 mars 2022

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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