Montceau-les-Mines : à l’Embarcadère
Cie Golmus « La Vagabonde »
Vendredi soir, à l’Embarcadère, plus de 300 spectateurs étaient présents pour le retour de la Cie Golmus avec sa nouvelle pièce, une adaptation du roman de Colette, « La vagabonde » : un bon moment de théâtre, du Golmus, calé, sérieux, précis.
La pièce débute en salle avec la pianiste (Claire Barraud) et la chanteuse ( Véronique Poudroux) qui s’installent sur le plateau…
Arrive Brague (Alain Savignet), metteur en scène, agent, qui ne fait pas dans la dentelle : il met en scène la danse de Renée, l’Entreprenante.
Renée a du succès… Maxime Dufferein-Chautel (Raphaël Commeau), lui fait une cour assidue… Maxime s’attache à Renée voulant se détacher de sa mère (Bernadette Douheret) qui veut le marier.
Le parti pris a été de faire jouer Renée, le personnage central, par trois comédiennes : l’Entreprenante ( Sylvie Marnat – Moreau), la Bafouée (Bariza Mansour) et l’Amoureuse (Margot Victor) selon que les situations et le texte évoquent telle ou telle facette de la personnalité du personnage.
En effet, Renée se laissera-t-elle aller à l’Amour… après avoir été trompée par son mari, attirée par une nouvelle relation amoureuse, les anciennes souffrances ressurgissent et déstabilisent Renée…
Cette adaptation du roman « La Vagabonde » de Colette est le fruit d’une écriture collective. Les questionnements de Renée Néré, héroïne du roman et de la pièce font écho à ceux du moment : la place de la femme dans la société, son combat pour se libérer des contraintes qui lui sont imposées, sa conquête de la liberté.
Pierre Moreau, instigateur du projet a accompagné son évolution tout au long de ces deux ans. C’est le fruit d’un travail collectif au niveau de l’écriture avec une mise en scène collégiale.
J.L Pradines