Ce dimanche soir, à l’Embarcadère, c’était le clap de fin de la 26ème édition du Festival TSB avec le concert de November Ultra : un concert de clôture qui n’a pas rassemblé les foules puisque seulement 275 spectateurs étaient présents.

 

 

« November Ultra, je ne connais pas, mais on m’a donné une invitation alors je suis venue voir. Si ça ne me plaît pas, je partirai à la pause… », me confie ma voisine d’un soir.

Effectivement, November Ultra, même si elle a reçu une victoire de la musique dans la catégorie Révélation, n’est pas forcément très connue du grand public.

 

 

L’autrice-compositrice-interprète propose aux spectateurs de rentrer dans sa chambre et les invitent à se plonger dans son journal intime.

« J’écris en anglais pour que ma mère ne comprenne pas mes chansons… », confie l’artiste.

« Des textes en anglais avec beaucoup de titres en français ! »

L’introspection n’exclut pas l’humour !

Elle annonce que « si on s’endort pendant son concert, c’est que ses berceuses auront bien fonctionné ! »

 

November Ultra propose un concert en toute tranquillité… s’accompagnant à la guitare et au clavier, sans oublier quelques escapades sur les machines !

 

Elle livre un répertoire tout en douceur et en mélancolie, portée par une voix chaude et douce, une voix avec une tessiture étendue.

 

 

November Ultra, une voix, un style, un univers, une personnalité, une inventivité certaine, une artiste multifacettes…

 

(Ma voisine est restée jusqu’à la fin du concert…)

 

 

J.L Pradines