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samedi 27 avril 2024 à 06:12

Le petit Guichet « Attention animaux ! »

7ème conférence sur la musique classidaue



Un pannonceau présente cet avertissement pertinent : Attention animaux !

Vous grimpez le petit escalier, vous tirez la porte où il est marqué « entrez sans frapper », Qui ou quoi ? On ne sait, mais vous entrez dans la petite salle et là, Laurent Terrenoire règle ses instruments, parfois ça grince comme une flute préhistorique, mais c’est pour la bonne cause.

Ce 24 avril 2024  Laurent Terrenoire va entamer sa septième conférence sur la musique classique. Tout le monde le connait dans le bassin minier, un mi temps de professeur de piano à l’école de musique de Saint Vallier et un mi temps de solfège au conservatoire de Montceau.

C’est un pédagogue dans l’âme, un musicien complet dont le bagage est lourd et assez exhaustif : quatre diplômes d’État en musique, excusez du peu, c’est également un conférencier qui passionne ses publics.

Au départ, à Saint Vallier, à la demande de Pierre Fey, l’ancien directeur de l’école de musique, Laurent Terrenoire avait enclenché,  pour 5 ans, des conférences hebdomadaires sur la musique classique.

Son emploi du temps avec deux postes dans deux communes l’a amené à transférer ses conférences sur Montceau, grâce au Petit Guichet. Le rythme en a été ralenti, il est passé à une conférence par mois.

En moyenne, selon les thèmes, selon la météo et les vacances scolaires, le public varie de 6 à 15. Il s’agit là d’un segment bien particulier de conférences dans un domaine assez peu couru et la constance d’un public, qui au fil des mois se fidélise, prouve la qualité des prestations fournies.

Avec un simple clavier, des sons enregistrés, dont celui de la flute préhistorique, des trous dans un tibia (Tintin et le temple du soleil), vieille de 10 000 avant JC, Laurent Terrenoire vous emmène en voyage explorer l’univers musical des grands maîtres.

Ce soir le carnaval des animaux de Camille Saint Saens.

Du cousu main, le guide du routard de l’oreille musicale, le cicérone des dédales de croches et doubles croches.

Un régal, une parenthèse dans le stress du monde, un apprivoisement ludique des sens, des Saint Saens devrions nous dire.

Rappelons que cette suite a été composée chez un violoniste s’appelant Charles Lebouc et jouée sous la baguette de ce dernier  en 1886. On y rencontre plein d’animaux depuis le roi d’entre tous, mais pas de bouc.

Il s’agit d’un œuvre pour mardi gras donc amusement et concorde, alors : « On danse, on fraternise : le loup avec l’agneau, le renard avec le corbeau… »

 

Le Petit Guichet est le lieu en parfaite adéquation avec la philosophie de ces conférences d’un mercredi par mois.

 

Dates à venir : 22 mai, composer de la musique pour être libre (improviser, casser les règles) ; 26 juin, la virtuosité pianistique encore inégalée de Franz Liszt.

 

Gilles Desnoix

 

 

 

 



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