L’Embarcadère a accueilli ce vendredi soir, le concert  « Sowal Diabi », un périple musical, une association culturelle et musicale pour ouvrir une nouvelle voie, donner une chance au rêve d’une vie meilleure.

 

Sowal Diabi est un projet musical qui met en scène 10 artistes, musiciens, chanteurs et chanteuses d’origines diverses et aux parcours singuliers, marqués par l’exil.

 

En introduction, la chanteuse et violoniste iranienne Aïda Nosrat a lu une note d’intention, un texte qui pose les fondements  du projet Sowal Diabi et de l’album « De Kaboul à Bamako ».

 

Elle propose au public de partager une aventure, un voyage sur une route de 10 000km, de Kaboul à Bamako, de l’Afrique à la Perse, le rêve d’une vie différente, pour relier les peuples et les imaginaires.

Partager, donner, la générosité est une arme puissante pour lutter contre la barbarie et les dirigeants despotiques : à Kaboul, avec le retour des talibans, à Bamako, pays baillonné, … En Iran, les femmes luttent contre le fondamentalisme.

Les artistes construisent une muraille et explorent, enrichissent le répertoire : un cri de liberté pour créer, s’aimer, s’inventer un autre monde.

 

Avec la première chanson, on plonge direct dans le vif du sujet : Aïda Nosrat, une voix qui prend aux tripes et embarque le public dans un ailleurs, un extraordinaire espace où les repères éclatent et reconstituent un nouvel élan. C’est tout sauf du surplace. Le répertoire se déroule, alternant des univers et influences différentes,

On bouge à vitesse grand V, dans les rythmiques et les harmoniques, on déambule dans un univers musical métissé, dans une alchimie recomposé, enrichie, et superbement magnifiée. De nouveaux horizons s’ouvrent à chaque nouveau titre. C’est une réelle bouffée d’oxygène

Tout semble si simple et pourtant… C’est un véritable voyage en classe affaires ! Un privilège que l’on s’octroie !

 

Le souffle d’un vent de liberté !

 

J.L Pradines