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mardi 12 juin 2012 à 00:35

Découverte étonnante à Mont-Saint-Vincent

Des pierres taillées ressemblant fort à des menhirs lors des travaux de construction d'un théâtre de verdure



 

 Menhirs ou pas menhirs ?

 

 

La découverte a été faire par le comité des fêtes de Mary – Mont-Saint-Vincent. Explications.

 

 

 

 

 

Le comité des fêtes de Mary – Mont-Saint-Vincent réalise, en effet un théâtre de verdure,  à côté de la montée du bélvédère à Mont-Saint-Vincent et c’est en réalisant ces travaux qu’ils ont découvert fort opportunément, enterrés à quelques cm du sol, des énormes pierres taillées ; pierres qui ressemblent fort à des menhirs de l’époque celtique mais cela reste cependant à authentifier par des spécialistes.

Joël Jouve, président du comité des fêtes, explique : « nous en avons redressé 3, dont l’un pèse plus de 3 tonnes (vérifié par instrument électronique de mesure), que l’on voit sur les photos de part et d’autre de la future scène et un autre situé tout en haut des gradins, encore plus remarquablement taillé dont la partie supérieure semble refléter une esquisse de tête. »

 

 

Et de poursuivre : « ce théatre de verdure que nous construisons est situé sur un site magnifique, avec pour les musiciens ou autres artistes qui viendront s’y produire, le plus beau fond de scène qui puisse exister, à savoir le panorama vers la chaîne du MONT BLANC. Il pourra accueillir quelques 200 personnes assises et entre 50 à 80 personnes debouts ou assises sur les rochers millénaires que nous avons remis en valeur, sera inauguré le samedi 23 juin à 19h00, en préambule d’un week-end consacré à un festival de musique celtique (voir affiche ci-dessous) et une entrée attrayante pour la modique somme de 4€ par spectacle. »

 

 

Pour les amateurs de musique celtique précisons que les 2 groupes qui vont se produire : « SHELTA », ce samedi 23 juin à 20h, est un groupe en provenance de St Etienne assez reconnu dans le petit monde des festivals celtiques et qui jouent, pour faire simple, un style proche de TRI YANN et plus surement de la vraie musique traditionnelle irlandaise.

 

Quand à « HISSE ET OH !! » le dimanche à 15h30, on les connait puisqu’il s’agit de REMY GORDAT avec sa compagne musicienne qui interprètent des chansons de marins et des airs celtiques avec pour principal instrument la cornemuse. La soirée du samedi se terminera vers 22h par les traditionnels feux de la SAINT JEAN à 30 mètres du théatre, juste à côté de la tour d’observation.

Précisions importante : ce théatre de verdure pourra être loué à n’importe quelle association de la région qui souhaitera profiter de ce cadre exceptionnel pour produire leur propre spectacle.

 

 

Durant l’été, dans ce théatre de verdure, le comité des fêtes organisera 1 ou 2 projections de film en plein air, ce qui prolongera agréablement leurs séances de cinéma qui se déroulent dans le cadre de CINEVILLAGES tout au long de l’année au sein de la salle des fêtes d’octobre à juin.

Et pour conclure, M. Jouve nous a joint également, pour étayer cet article sur l’histoire celtique du Mont, un petit dossier pris sur WIKIPEDIA qui montre bien, s’il le fallait, que MONT SANT VINCENT a été une capitale celtique économique très importante, construit par LES SEGUSIAVES vers le 4ème siècle avant J.C., d’ou la présence fort logique des énormes murs cyclopéens de plusieurs tonnes, qui parsément tout le territoire de la commune.

 

 

 

 

Le Mont-Saint-Vincent

Situé en retrait de la vallée de la Bourbince, au sommet d’une colline aisément défendable, le Mont-Saint-Vincent a été à ses débuts, la capitale économique des Ségusiaves dont la fondation, vers le V siècle avant Jésus-Christ, est presque légendaire.

Voici ce qu’écrivait Diodore de Sicile au premier siècle avant l’ère chrétienne, d’après une traduction de H. Weil: Autrefois, à ce qu’on raconte, la Celtique a été sous l’autorité d’un homme illustre, qui avait une fille d’une taille extraordinaire et d’une beauté tout à fait exceptionnelle. Fière de sa force et de cette beauté qu’on admirait, elle refusait toute offre de mariage, ne trouvant aucun prétendant digne d’elle. Or, dans son expédition contre Géryon, Héraclès passa en Celtique et y fonda la ville d’Alésia. La jeune fille vit Héraclès, admira sa vaillance et sa supériorité physique, de sorte qu’elle accepta ses embrassements de très bon cœur, avec l’approbation, en outre, de ses parents. De cette union avec Héraclès naquit un fils, nommé Galatès, qui surpassa de beaucoup ses compatriotes en vaillance et en force. Parvenu à l’âge d’homme et ayant hérité de la royauté de ses pères, il conquit une grande partie des pays limitrophes et accomplit de grands exploits guerriers. Son courage le rendit célèbre et il donna à ses sujets, d’après son propre nom, celui de Galates ; ce fut l’origine du nom de Galatie que reçut l’ensemble du pays.

La réalité est beaucoup moins romancée. Des Phéniciens auraient participé à l’édification en dur de cette importante cité commerciale ségusiave à proximité de la grande voie terrestre est-ouest court-circuitant l’Atlantique, la Méditerranée et la Mer du Nord. Vers le IV siècle avant Jésus-Christ, cette imposante cité fortifiée toute de pierres bâtie, la seule cité celte du genre, aurait fortement impressionné des Phocéens de passage, et suscité l’imagination de plusieurs grands auteurs grecs.

Les richesses qu’elle engendrait, et sa position stratégique, suscitaient aussi la convoitise des tribus celtes voisines. Des historiens récents ont assimilé le Mont-Saint-Vincent à une cité boïenne, d’autres à un oppidum séquane. En fait, se sont les Éduens qui se sont approprié la place, et qui ont exercé leur contrôle sur toute la partie nord du territoire ségusiave jusqu’à la vallée de l’Arconce.

À l’époque gallo-romaine, toutes les routes menant à Rome, le Mont-Saint-Vincent perd de l’intérêt, car l’activité commerciale est axée nord-sud.

Au Moyen Âge, transformée en véritable forteresse par les bourguignons, faisant ombrage à l’autorité du roi Louis VII, ce dernier la fit raser, tout comme Rome avait fait treize siècles auparavant pour Carthage.

 

Nyrax

 

Vers le VIe siècle avant Jésus-Christ, des Ségusiaves du Mont-Saint-Vincent, conjointement avec leurs voisins du sud, les Vellaves, émigrent en Haute Provence. Il se peut aussi que le territoire appartenait déjà aux Vellaves, et que seuls les Ségusiaves aient émigré. Ces derniers construisirent une cité, Nyrax, sur le modèle de leur ancienne capitale, le Mont-Saint-Vincent. Cette nouvelle cité sera avec Narbonne, les deux premières agglomérations gauloises qualifiées de « ville » par les grecs de l’époque qui les fréquentaient. Hécatée de Milet la situait à l’intérieur des terres, c’est à dire au nord de la colonie grecque de Marseille. Situé dans une vallée à l’extrême sud du département de la Drôme, à l’abrit des grands courants migratoires du sillon rhodanien, Nyrax se nommait Noiomagus (vieux marché) à l’époque gallo-romaine, aujourd’hui Nyon!

 

 

 

 

 

 






3 commentaires sur “Découverte étonnante à Mont-Saint-Vincent”

  1. montcellien dit :

    Superbe article qui m’a permis de découvrir le Mt St Vincent et ses environs , l’histoire de ce lieu…Merci au rédacteur

  2. VALLOIDIEN dit :

    vous aviez dit ménhirs,,,
    tiens,,,,,,,
    je suis surpris,
    puisque on voit le mont blanc de la table d’observation,
    pourquoi pas des menhirs à cet endroit haut de 380 Mètres

  3. globle trotter dit :

    Beau reportage qui nous fait découvrir ce magnifique panorama..!!!
    On en redemande…..
    Cordialement..