C’est devant une salle de spectacle de l’Embarcadère archicomble que Michel Fugain et Dany Brillant ont ouvert le Festival BAM 2025 ce Jeudi soir.

 

« Chante la vie chante

Comme si tu devais mourir demain
Comme si plus rien n’avait d’importance
Chante, oui chante »… »

 

C’est avec cette chanson que Michel Fugain a débuté son spectacle « La vie, l’Amour, ect… ».

Il a délivré une prestation authentique avec une belle énergie et une grande générosité accompagné par des musiciens de grand talent : Bruno Caviglia, Yvan Della Valle, Enrico Mattioli, Régis Sévignac et Sanda.

 

« Je n’aurai pas le temps », il est vrai, c’est le constat que l’on fait tous d’où l’absolue nécessité de faire des choix et de ne pas avoir de regrets.

 

À 83 ans, Michel Fugain irradie et fait partager son envie, sa passion. Comme il le dit, dans la chanson « Dans 100 ans peut être », il n’est pas pressé de raccrocher. « Passe ton chemin dégage range ta faux ».

 

Il tourne les pages de son carnet de bord, parfois intime…Mais on oublie pas la fête, le Big Bazar, les chansons dont on connaît les paroles : « C’est un beau roman », « fais comme l’oiseau », « les gentils méchants », « Attention mesdames et messieurs », « le printemps », « bravo monsieur le monde », « les acadiens », « les sud américaines », …

 

 « Les année 70, c’était quelque chose. On s’habillait n’importe comment. Il n’y avait pas de maladie. C’était fantastique ». Une certaine idée de la Liberté…

 

Il met à l’honneur ses paroliers Pierre Delanoë et Maurice Vidalin. Il raconte comment Pierre Delanoë, le SAMU  de la chanson française lui écrivait les paroles de ses chansons.

Michel Fugain termine son tour de chant, comme il a commencé avec  « La vie chante » et… le public de l’Embarcadère, debout !

 

Changement de plateau pour Dany Brillant.

Dany Brilland définit son style : « C’est un quart d’italien, un quart de latino, un quart de swing et un quart de rock’n’roll ! »

Un tour de chant dans lequel il a présenté des chansons anciennes, des nouvelles, des titres de crooners et trois chansons de son maître, Charles Aznavour.

 

Avec ses rythmes soutenus, endiablées, salsa, rock, …, il a littéralement enflammé l’Embarcadère qui s’est plus retrouvé debout plutôt qu’assis.

Il a invité les spectateurs à monter sur scène pour danser le rock, le Cha cha cha.

Energie, rythme, cuivre, percus, voix, danseuses, on a le cocktail gagnant de Dany Brillant.

 

Dany Brillant, un chanteur difficile à placer dans une case et c’est finalement tant mieux ; entre salsa et slow, de cuba à  l’Italie, de Londres à Porto Rico, du crooner au rocker, il s’installe et déambule dans chacun de ces styles, sans oublier les reprises de Charles Aznavour, qu’il interprète magistralement : « La bohème », « Hier encore, j’avais 20 ans,… »

 

Avec Dany Brilland, ça pétille fort, ça danse, ça balance fort, ça swingue…

Le monde tourne, et le public est encore debout et en redemande !

 

 

→ Vendredi 26 septembre : festival BAM – acte 2

→ à 20h 00 – 3 concerts

→ Sam Sauvage, Charlie Winston et Youssoupha

 

 

J.L Pradines