Un rêve bleu comme les anges : c’est la romance de Blanzy.
L’orchestre des verreries et the Glass Blower (souffleurs de verre) Big Band conquièrent l’EVA

Après une brève introduction du président Jean-Louis Gelet, clamant son amour pour Blanzy, présentant la soirée en deux parties avec après l’entracte les Crock’notes, l’orchestre sous la baguette de son chef d’orchestre et arrangeur François Bordiau entame le premier morceau qui nous conduit à faire des petits trous dans le métro parisien des Lilas.
Ça commence fort avec 2 nouveaux dans les pupitres mais avec un son unique, very glassblowing sound. Et tous les pupitres sont excellents dans le style jazzy et swing.
Dans la salle des représentants de deux listes en présence pour les municipales, chacun se connait, s’apprécie diversement mais ce soir en plus de se montrer à leurs publics, ils sont là pour prendre du plaisir et taper des pieds et des mains en se laissant emporter par les rythmes. Monsieur le maire, Hervé Mazurek est présent et il va venir à l’entracte féliciter les musiciens.
Le public accompagne et applaudit chaque morceau en mesure et en cadence. Plusieurs morceaux sont interprétés par Claude Trentin, c’est un régal, la voix est profonde et modulée, il enthousiasme le public et reçoit des tonnerres d’applaudissements. Michel Jolion sert de speaker, il présente avec humour et malice chaque morceau en faisant exprès de se tromper en interchangeant Paris et Blansy. Ça avait été le fil du discours introductif de Jean-Louis Gelet, qui a énoncé tous les titres de la première partie en substituant Blanzy à Paris. Les décors projetés en fond de scène sont imaginés et réalisés par lui avec l’assistance technique de l’IA, du bel ouvrage. Et les tours Eiffel, le restant des décors sont faits par l’Orchestre des Verreries.
À la fin de la première partie, des applaudissements à tout rompre, un bis et entre actes.
Pendant que le public nombreux se désaltère, le groupe des Crock’Notes se met en place, on retrouve à la voix Claude Trentin. Ça avait bien swingué en première partie, avec eux ça a pas mal balancé à Blanzy.
Tenue façon Blues Brothers, tendance aussi déjantée, instruments de feu, et morceaux faits pour faire voyager l’esprit vagabond de Broadway pour aller en Floride en passant par Memphis, Sète et Brassens, l’Italie et tutti quanti. Une seconde partie en face B certes, mais à fleur de peau, comme une face A.
Des musiciens passionnés, déchainés et un chanteur passeur de frissons et d’émotions.
Une soirée palpitante et de grande qualité qui prouve bien que ça balance pas mal à Blanzy.
Gilles Desnoix













































