E.ON – SNET un enjeu national !
Assure le Front de Gauche du bassin minier
« Les luttes à la centrale de Lucy et dans les autres centrales du groupe E.ON prennent une ampleur nationale. La solidarité s’affirme et se développe. La question énergétique prend sa place dans le débat régional et national. A l’initiative du Député Jean-Jacques CANDELIER une lettre ouverte est adressée au Premier ministre à propos des restructurations chez E.ON :
Paris, le jeudi 24 janvier 2013
« Monsieur le Premier ministre, L’énergéticien E.On réorganise ses activités industrielles françaises. Il entame sa transition énergétique par la fermeture de plusieurs centrales thermiques : Hornaing (Nord) dès le mois de mars 2013, Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) en mars 2014, et deux tranches de la centrale de Saint-Avold (Moselle) en 2015. Il est à craindre que ce désengagement ne conduise à un plan de licenciements. Il n’y aura pas 215 départs « volontaires ». Au total, 535 emplois directs sont menacés à plus long terme. Sur le terrain, c’est le sentiment d’abandon qui prédomine. Les réponses qui nous sont fournies n’ouvrent aucune perspective nouvelle pour les salariés concernés et pour l’avenir d’établissements qui appartiennent pourtant à une filière décisive, la filière énergétique. Nous ne contestons pas les impératifs réglementaires, techniques et économiques. Mais nous réclamons la transparence sur les négociations actuelles autour de possibles repreneurs du parc de centrales. Nous n’acceptons pas qu’E.On France menace les syndicats d’abandonner le projet de reconversion de sa centrale de Gardanne (Bouches-du-Rhône), si des grévistes continuaient à bloquer ponctuellement les sites. Nous n’acceptons pas non plus un désengagement brutal, contraire à l’accord de fin de conflit de 2010, dans lequel E.On s’engageait à ne pas fermer les tranches charbon avant 2015. Nous n’acceptons pas le chantage de la direction, qui fait miroiter un échelonnement des fermetures moyennant des « efforts d’économies et d’organisation ». L’environnement n’est pas l’ennemi de l’emploi. Des solutions industrielles durables peuvent être décidées, mais il y a urgence. Parlementaires de toutes tendances, nous demandons au Gouvernement que tout soit mis en œuvre pour garantir l’emploi et les capacités industrielles nationales, dans le cadre de la transition énergétique. Nous demandons qu’une table ronde se tienne au plus vite sur E.On, pour que toutes les alternatives aux fermetures soient débattues. Veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre haute considération. »
Premiers signataires : Jean-Jacques CANDELIER (Député), Marc DOLEZ (Député), Alain BOCQUET (Député), Lionnel LUCA (Député), Marie-Jo ZIMMERMANN (Députée), François-Michel LAMBERT (Député), André CHASSAIGNE, (Député), Patrice CARVALHO (Député), Christian HUTIN (Député), Jacqueline FRAYSSE (Députée), Jean-Pierre DECOOL (Député), Guy DELCOURT (Député), Eric BOCQUET (Sénateur), Michelle DEMESSINE (Sénatrice), Dominique WATRIN (Sénateur), Gisèle PRINTZ (Sénatrice), Cécile CUKIERMAN (Sénatrice), Jacky HÉNIN (Député Européen), Catherine TRAUTMANN (Député européenne)… »
6 commentaires sur “E.ON – SNET un enjeu national !”
Il serait temps , j’espère simplemnt que ce n’est pas trop tard
Je me pose une question : je viens de lire la liste des signataires.
Intéressant.
Je n’y vois que des personnes qui distribuent de l’argent public.
Par contre, je ne vois aucun investisseur privé, c’est à dire des personnes qui considèrent que les démarches actuelles soient porteuses d’avenir non ?
Bon, peut être que le système est rentable via d’autres points de vue.
Voilà par exemple un domaine porteur :
États-Unis : 300 millions d’habitants – 100 sénateurs – 435 représentants
France : 60 millions d’habitants – 350 sénateurs – 577 députés
Amitiés
Non daniel Z…Il y a beaucoup plus d’élus que ça aux USA puisque c’est un Etat fédéral et qu’on y élit jusqu’aux juges et shérifs…
Par ailleurs , pour donner légitimités à tous ces pionniers, incarnés par ces salarié(e)s qui font appel de la désertion de leur dirigeants en fuite à la suite de dépot de bilan ou faillite, en se mettant en coop et autres formules autogérées.
Ils courent de grands risques, réunissant leur maigre apport personnel, s’improvisant à la fois managers et commerçiaux..
Complétons la loi:
» le pouvoir de direction appartient au chef d’entreprise OU aux salariés en forme collective,fondés à s’organiser dans les formes et selon les moyens de droit commun »
Bonjour ami Figueras
Il semble que nous ne soyons pas d’accord ?
J’avais essayé de comparer à responsabilités ….comparables.
Si nous parlons d’élus :
Selon l’INSEE, au 1er janvier 2011, notre pays était peuplé de 65 027 000 habitants. On compte aujourd’hui en France, environ un élu ou – pour être plus exact car il y a souvent cumul – un mandat électoral pour 108 habitants. Si la démocratie se mesurait à l’aune du nombre d’élus, notre pays serait un modèle universel !
Avec un mandat pour 108 habitants, le taux de représentation français est quatre fois et demi supérieur à celui des États-Unis
Amitiés
Je sépare les sujets.
« pour donner légitimités à tous ces pionniers, incarnés par ces salarié(e)s qui font appel de la désertion de leur dirigeants en fuite à la suite de dépot de bilan ou faillite, en se mettant en coop et autres formules autogérées…. »
Je suis totalement de votre avis. Pour moi aussi, la gestion collective parait la solution, mais il y a un problème de taille.
Effectivement, il paraît légitime que les salariés (mon cas jusqu’à la retraite) puissent palier la déficience de patrons….. mais en sont ils capables …..et le veulent ils ?
C’est un sujet souvent abordé avec les collègues…dont bien peu paraissaient partant pour « investir » leurs économies dans une entreprise, même si celle ci leur fournit un travail .
Le monde salarié ne se complait il pas dans sa condition, somme toute relativement confortable….jusqu’à cette crise ?
Amitiés
« »Une pléthore d’élus
Députés : 577
Sénateurs : 343
Conseillers régionaux : 2 040 (en comptant les 51 membres de l’assemblée territoriale corse, auxquels s’ajoutent les 131 représentants des assemblées de la Nouvelle-Calédonie, de Polynésie et de Wallis et Futuna).
Conseillers généraux (+ conseillers de Paris) : 4 042
Maires : 36 635
Conseillers municipaux : 519 417
Députés européens : 78
Élus intercommunaux : 38 000 environ*.
Total : 601 132 élus
Données en juin 2011.