Hydroélectricité en France
E.ON réaffirme sa volonté de participer à la mise en concurrence des concessions
E.ON se félicite de la récente communication du Gouvernement relative au
renouvellement des concessions hydroélectriques, composante de la politique publique
en faveur de l’hydroélectricité.
E.ON, en effet, entend participer au renouveau de la puissance hydroélectrique
française et appelle pour cela à la publication rapide du rapport de la mission
d’information parlementaire, à la reprise des concertations engagées en 2012 avec tous
les acteurs concernés, ainsi qu’à la parution d’un calendrier de renouvellement précis.
Ceci, afin de garantir un démarrage effectif du processus de renouvellement début
2014.
Pour le Gouvernement : « Il semble qu’à ce stade la mise en concurrence constitue la
solution juridique la plus robuste pour optimiser le patrimoine national
d’hydroélectricité ». E.ON partage cette conclusion : L’Etat reste ainsi le seul
propriétaire des concessions dont il concède l’exploitation à un opérateur dans des
conditions fixées par le contrat de concession. L’Etat mènera à bien la sélection du
concessionnaire qui servira le mieux l’intérêt général en retenant la meilleure
proposition du point de vue financier, énergétique et environnemental.
Le courrier du gouvernement indique l’intérêt du regroupement des concessions par
vallée et préconise la méthode des barycentres pour créer des ensembles cohérents
d’un point technique, environnemental et économique « sans entraîner de
glissement calendaire trop significatif ». E.ON partage dans l’ensemble cette approche
méthodologique qui peut s’appuyer sur les regroupements définis par les services de
l’Etat en 2010, sous réserve qu’elle n’entraîne pas de nouveaux glissements de
calendrier.
En engageant le renouvellement des concessions hydroélectriques arrivées à échéance,
l’Etat et les collectivités se donneront les moyens de bénéficier de nouveaux revenus
résultant de l’exploitation des centrales hydroélectriques au travers d’une
redevance. Cette dernière, répartie entre l’Etat, les départements et les communes
constituera un juste retour et une contribution substantielle aux projets de
développement des vallées et territoires concernés.
Pour Luc Poyer, Président du directoire d’E.ON France : » Nous sommes un
producteur et un investisseur industriel sur le marché français de l’électricité. Nous
bénéficions d’une très grande expérience de l’hydroélectricité en Europe et suivrons
bien entendu avec la plus grande attention l’évolution de ce dossier de mise en
concurrence dans lequel nous serons actifs afin de contribuer au développement du
patrimoine national hydroélectrique et à la transition énergétique française ».