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mercredi 27 avril 2011 à 18:07

les élus du bassin minier épinglent les revenus du patron de Michelin



« Comme chaque année, le journal Les Echos a publié le « palmarès » des salaires des patrons du CAC 40 pour l’année 2010.


C’est le patron du groupe Michelin, Michel Rollier, qui arrive en tête de ce classement avec une rémunération de 4,5 millions d’euros, en hausse de 505% par rapport à 2009 !


Cette information est particulièrement choquante pour les élus du bassin minier que nous sommes.


En effet, la progression du salaire de M. Rollier est liée à celle du bénéfice du groupe Michelin, qui a augmenté de 10% sur la même période.


Ceci est le résultat du plan social mis en œuvre par Michelin en 2009, plan social qui a particulièrement frappé notre territoire avec 477 suppressions d’emplois dans l’usine de Blanzy.


Une fois de plus, cette politique du résultat a des conséquences sociales et humaines dramatiques : c’est sur le dos de ses salariés que Michelin s’est refait une santé, ce dont son patron a grassement profité l’an passé.


M. Rollier aura perçu presque une fois et demie plus que le montant consacré par Michelin à la ré-industrialisation du bassin minier et de la communauté urbaine, en « réparation » de son plan social : les salariés licenciés et les habitants apprécieront. »



Didier Mathus
Député-Maire de Montceau-les-Mines


Jean-Claude Lagrange
Président de la Communauté Creusot-Montceau


Thomas Thévenoud
Vice-président du Conseil général


Guy Emorine
Maire de Blanzy






8 commentaires sur “les élus du bassin minier épinglent les revenus du patron de Michelin”

  1. Juvenet dit :

    Enfoncer des portes ouvertes ça ne mange pas de pain. Mais ça ne sert à rien non plus.
    Qu’est-ce que cette déclaration qui tient plus du lieu commun que du manifeste politique apporte aux licenciés de Michelin ? Qu’est-ce que cela changera pour les virés de l’Hôpital ? Pour les vaches à lait que nous sommes devenus ? Il aurait été plus utile de se battre plutôt que concocter à quatre une brève de comptoir !
    Alors, que proposent nos gentils élus locaux bien pensants et indemnisés professionnels ? Attendre l’avènement de Strauss-Kahn qui balaiera le capitalisme ?

    Heureusement La Mère en Gueule prépare un nouveau spectacle, au moins on fera la révolution sur les planches.

  2. virginie85 dit :

    il y aura toujours des chefs d entreprise d un coté et les ouvriers de l autre….mais c est quand méme grace a ses personnes que les ouvriers ont du travail….demandez a ceux des chantiers naval …c est grace aux riches qui ont les moyens de s offrirent des bateaux qu ils ont du travail..en ce moment méme en angleterre pour le mariage du prince william et bien c est grace a la famille royal que des milliers de personnes vont travailler et gagner de l argent….

  3. padqua dit :

    vivement 2012, les épingleurs vont tomber sur leurs postérieurs ils s’occuperaient des chomeurs cela serait meilleur pour leurs électeurs .

  4. ogiona dit :

    Et alors !!!!! Monsieur ROLLIER travaille, lui !!!!

  5. scania dit :

    Est ce que nos quatres mousquetaires pourraient demander à l’un de leur nombreux valets de bien vouloir avoir l’amabilité d’aller vérifier de quelle marque de pneumatiques sont équipées les nombreuses voitures qui roulent en ville, qui sont payées par nos impots .

  6. aremor dit :

    Et vous élu du bassin minier,il est de combien votre salaire?
    Un petit apercu:
    Un salaire de 5126 euros net d’impôts
    Selon les chiffres officiels, en janvier 2007, un parlementaire (député ou sénateur) gagnait 5126 euros net d’impôts (6 891 euros brut). Il s’agit d’un très bon salaire pour un responsable politique qui découpe son travail en trois tiers : un tiers du temps, il travaille dans les commissions de l’Assemblée nationale pour préparer les propositions de lois et les textes présentés en séance plénière, un tiers du temps il siège à l’Assemblée nationale, d’octobre à juin, avec souvent une session extraordinaire en juillet. Et le reste du temps, le député sillonne sa circonscription et tient des permanences pour répondre aux doléances de ses administrés. C’est d’ailleurs toute l’ambiguïté de la fonction d’un député : il est à la fois un représentant de la Nation qui doit défendre l’intérêt collectif et en même temps un élu local qui se doit de répondre aux besoins de sa circonscription.

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    Une indemnité représentative de frais de mandat de 6 223 euros, non imposable
    Mais le salaire d’un député ne constitue que le tiers de ce que l’Etat lui verse. Car en plus de son salaire, le député perçoit une première indemnité dite « de frais de mandat » de 6 223 euros. Cette indemnité, qui est donc plus élevée que le salaire lui-même, est censée être utilisée pour les « diverses dépenses liées à l’exercice de leur mandat qui ne sont pas directement prises en charge ou remboursées par l’Assemblée », selon la circulaire qui réglemente les revenus des députés. Puisqu’il s’agit d’une indemnité, elle est non imposable. Avec cette somme, les députés sont donc censés couvrir toutes leurs dépenses de représentations : déplacement sur le terrain, costumes et autres frais divers.

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    Un crédit affecté à la rémunération des collaborateurs de 8 859 euros
    L’Assemblée nationale et le Sénat versent également un crédit de 8 859 euros par mois aux parlementaires, destiné à la rémunération des collaborateurs. Les députés payent ainsi des secrétaires, des collaborateurs qui les aident dans leurs tâches quotidiennes. Mais le versement de ce crédit n’est pas contraignant, le député décide qui il veut embaucher, pour quelle tâche, pour une durée limitée ou non. Le nombre de collaborateurs ainsi que leurs rémunérations n’est pas limité. Souvent, les députés embauchent donc des membres de leurs familles, sans qu’ils n’aient de formation particulière. Le temps de travail d’un collaborateur n’est d’ailleurs soumis à aucune règle. Certains députés, très consciencieux, ont donc un véritable staff, d’autres, plus dilettantes, se contentent d’une secrétaire ou d’un collaborateur. Une partie du crédit alloué part alors dans la poche du député.

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    Les transports et le téléphone sont gratuits
    Au-delà de toutes ces indemnités cumulées, les députés et sénateurs bénéficient également de quelques avantages : un bureau est mis à leur disposition, le téléphone est gratuit ainsi que les transports en commun en première classe. Autrement dit, la plupart des déplacements sur le terrain sont financés par l’Assemblée nationale, le député n’ayant pas besoin alors de piocher dans sa cagnotte de 6 223 euros de frais de mandat.
    Entre outre, rien n’oblige le député à dépenser l’intégralité de ses indemnités. Il peut alors les garder pour lui, à condition que l’ensemble des indemnités perçues personnellement ne dépasse pas les 8 100 euros depuis une loi qui date de 1992.

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    Toutes les sommes reçues par le député s’élèvent donc à 20 208 euros. Le député est libre de les dépenser comme bon lui semble. Au total, les 577 députés perçoivent donc un peu de plus de 11 millions d’euros cumulés par an. Mais cette somme globale n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car sur les 577 députés en place en janvier 2007, 439 possédaient un autre mandat (maire, conseiller général ou régional) et 80 en possédaient deux autres. Autrement dit, 90% des députés cumulent leur fonction nationale avec une fonction locale, rémunérée, bien évidemment.

  7. pied dans le plat dit :

    Avant de fustiger les niveaux de rénumérations des chefs d’entreprises,il faudrait peut être que nos élus s’intéressent à celles ci,à leurs modes de fonctionnement et à leurs raisons d’être.
    En ce qui concerne M.Rollier,il dirige une des rares entreprises françaises gérée sous le mode de la commandite par actions.
    Celles ci sont peu nombreuses car leurs gérants sont responsables sur leurs fonds propres de la gestion de la société.
    Nos chers élus (au sens fiduciaire du terme) s’appliqueraient ils ce mode de rémunération?

  8. gilbert71 dit :

    gilbert71 dit :

    il ne faut pas oublier qu’il y a ENCORE plus de 800personnes qui travaillent à Blanzy.De ce fait les taxes de l’entreprise alimentent les budgets de la ville de Blanzy(un tiers du budget) et celui de la CCM.Les élus hurlent ,mais quelle sera la conjoncture des pneumatiques Poids lourds dans les années a venir(surtout avec des écolos,amis des élus viennent au pouvoir en 2012).L’usine risque d’avoir les pires soucis….Au lieu d épingler(PUB pour 2012) le patron de MICHELIN les élus devraient se pencher sur l’apres MICHELIN au cas ou….cà c’ est un DEVOIR d’élus ….