Au fil de l’eau à Montceau
Le port de plaisance en baisse d’activité cette année
Le port de plaisance
en baisse d’activité cette année
De tous temps, les Montcelliens ont vu la Bourbince, le lac du Plessis et le canal du Centre. Ces lieux font partie du paysage et on peut dire qu’avec la création du port de plaisance et sa capitainerie, en plein cœur de ville a largement contribué au tourisme fluvial.
Mais pas seulement. En effet, quoi de plus reposant, en plein été et sous un soleil de plomb, de voir glisser au fil de l’eau toutes sortes de péniches et de bateaux, français ou étrangers ? Sans compter le contact humain puisqu’en général, lorsqu’ils accostent dans la ville, les plaisanciers ne rechignent pas à venir à la rencontre des promeneurs.
Mais revenons à l’activité du Canal du Centre. Incontestablement, il est un atout dans la ville minière, qui elle aussi à bien changé de visage ces dernières années. Construit en 1783, ce n’est qu’à partir du 19e siècle qu’il est devenu l’atout de la région en matière de vie économique. A ce jour, s’ajoute l’aspect touristique a pris le pas sur cette dernière.
Ainsi, en 2012, on a recensé, en terme de passage, 419 bateaux contre 378 en 2013. Une légère baisse de 41 bateaux donc, par rapport à l’année précédente. Sur les 378 bateaux, 151 étaient français et 227 appartenaient à des étrangers. Les mois les plus actifs étant bien évidemment août (98 bateaux), juillet (91 bateaux), septembre (58 bateaux), juin (49 bateaux), avril (32 bateaux) et mai (27 bateaux).
Les mois froids de l’année et cela se comprend, n’ont pas trouvé preneurs en matière de navigation. Isabelle, à la Capitainerie, précise que le nombre de nuitées a été de 3107 en 2012 et de 2023 en 2013.
Mais qu’en a-t-il été de l’année 2014 ? Les chiffres viennent de tomber et le moins qu’on puisse dire est qu’ils ont un peu dégringolé ! Seuls 268 bateaux ont fait escale au port, dont 120 français et 148 étrangers. Bien évidemment, le nombre de nuitées a suivi : 1349 contre, on l’a dit, 2023 en 2013.
La aussi, grosse fréquentation en juillet (90 bateaux) et en août (82 bateaux). Avec une proportion français/étrangers quasi identique.
L’automne arrivant à grands pas, nous allons devoir nous habituer à voir se rétrécir comme une peau de chagrin le joli ballet des bateaux de plaisance, synonymes de beau temps et de vacances.
8 commentaires sur “Au fil de l’eau à Montceau”
bonjour…La vie passée du Canal du Centre, conçu depuis Henri IV et creusé par mille hommes pendant dix ans, réceptionné à la veille de la Révolution, présente un intérêt tout particulier…
Il est consubstantiel à l’art de la céramique, du four à chaux, du transport des marchandises,du bois ,du charbon…L’art roman le côtoie également, et la voie bleue tout récemment ..
Il relie toujours Atlantique et Méditerranée, conserve une vocation européenne.
Pour une mise en valeur et promotions renouvelées, rappelons que de Chalon à Digoin, il effectue un parcours de plus de 100 km, que des initiatives sont prises ici et là, peu connues, qu’il se doit d’être entretenu régulièrement, qu’il concourt aujourd’hui à ce qui manque le plus à nos concitoyens, c’est à dire à » la fuite monotone et sans hâte du temps »
Que ce serait plaisant de revoir comment était la zone dans les années 50.
Je me souviens d’un haut et grand mur qui clôturait toute la zone depuis le garage Renault jusqu’à l’école de la Mine, d’un dos d’âne, comme vers les Chavannes, qui permettait aux bateaux de passer dans un port coté Bourbince, et d’un « trolley », cabine qui se déplaçait sur un monorail avec conducteur embarqué et qui, équipée d’un godet remplissait les bateaux.
La route, dont une grande partie était pavée, était bordée de magnifiques platanes….
Qui aurait des photos ,
Amitiés
Merci à vous qui nous faites revivre les années 50 avec la vie du canal.
Les chevaux qui tiraient les péniches pleines de charbon nous laissaient rêveurs !!!! On aimerai bien avoir une voie bleue à la place du chemin de halage !!!!! Personnellement je n’ai pas de photos et c’est dommage !!!!!
le canal du centre à était livrée à la navigation en 1792
il fait 118 km de chalon à digoin dont 44 écluse de chalon à montceau et 16 écluse de montceau à digoin
le canal s’appelait le canal du charolais
les écluse avait une longueur de 34 mètres , frecynet qui était ministre des transport décidait de rallonger les écluse à 39 mètres
et de changer le nom du canal donc le canal du centre
et les péniches qui naviguent sur le canal sont des types frecynet
longueur 38 mètres largeur 5,5 tirant d’eau 1’80 soit environ 250tonnes de marchandises transporter en canal
et 390tonne en rivière à 2métres 30 de tirant d’eau
il faut savoir que la france et un pays d’europe qui possède le plus de voie navigable environ 8000 mille kilomètres et 1963 écluse et léonard de vincy et l’inventeur d’est écluses .il faut savoir avec un cheval vapeur on transporte 750 k par route, 1t5 par chemin de fer et 2t5 par voie d’eau
En 1963-64, je travaillais dans un magasin de vêtemenst aujourd’hui disparu « CONCHON QUINET » et j’adorais « mes marinières » qui se servaient chez nous. Ces femmes d’une gentillesse hors du commun, malgré leur verbe haut. Elles m’ont appris beaucoup en me parlant un peu de leur vie à bord, leurs joies, peines, leur tolérence. Je leur dois beaucoup. Grand MERCI, mesdames.
Il y a quelques années , à l’occasion d’une invitation à l’académie « François Bourdon » , j’ai souvenir que le conservateur de l’écomusée du Creusot avait tenu à me faire découvrir une petite maison éclusière aménagée dans le but de retracer l’histoire de votre canal .
J’ai malheureusement oublié le nom du village et je m’en excuse , mais pour vous situer l’endroit , je crois me souvenir également que tout près , une péniche en cale sèche était en cours de restauration pour servir ensuite de galerie d’exposition .
Concernant la conception et la mise en œuvre technique du canal , les explications qui m’ont été apportées faisaient état d’un certain « Emilan Gauthey » mathématicien , ingénieur et architecte né à Chalon sur Saône .
La tâche était complexe , car au-delà du tracé , il a fallu tenir compte du dénivelé en plaçant les écluses au bon endroit , ainsi que de l’alimentation en eau , en créant tout au long du parcours , des réserves suffisantes .
J’ai également souvenir d’avoir contemplé une petite stèle en forme d’obélisque (réplique miniature de celui érigé par Emilan gauthey dans sa ville natale) , située sur le point de partage des eaux .
Ais-je retenu l’essentiel , amis Bourguignons ?
Bien amicalement !
bjr ,
le musée du canal dont vous parlez est situé a ecuisses . on y apprends des informations tres interessantes tant sur la construction que sur le fonctionnement et les amèliorations de cette voie d’eau .
amitiés
Oui … ! « Ecuisses » … c’est exact … Comment ai-je pu oublier un nom si charmant … ?
Merci monsieur Chimel !
Bien amicalement !