Centrale Lucy de Montceau-les-Mines
"Une réunion très utile !"
« Une réunion très utile ! »
Comme vous le savez, une étude de reconversion sur le potentiel industriel du site de Lucy a été initiée en fin d’année 2013 et son rendu a été fait le 27 février dernier devant le comité de pilotage de cette étude a été faite en mairie de Montceau.
« C’est afin d’informer tous ceux qui se sentent concernés par l’avenir de ce site, et éventuellement recueillir des suggestions qui découleraient de cette étude, le collectif de défense du site de Lucy nous avait proposé de venir, hier mardi 30 septembre, à la mairie de Montceau-les- Mines pour un nouvelle présentation, les différents intervenants étant les experts qui ont mené cette étude, avec le sous-préfet de Chalon-sur Saône : Francis Cloris, la CUCM, la mairie de Montceau, des représentants d’E.On, des représentants syndicaux, etc… »
« Il est temps de vous exprimer sur ce dossier et cette rencontre vous en offre la possibilité... » disait en conclusion, l’invitation de Claude Martin, délégué CGT de Lucy et à l’origine du Collectif de défense de la centrale. C’est le cabinet : Parners Performances, commandité par E.ON, qui a réalisé cette étude. Etude qui a porté sur le fond et sur la forme. Un rapport établit en lien avec la DREAL, la DIRRECTE, l’Etat… A ce stade, signalons la présence à cette réunion de Christophe Sirugue, député de la circonscription, qui se sent très concerné par ce dossier !
Nous ne reviendrons pas en détail sur ce rapport, déjà parce qu’il est très technique mais, en plus, parce qu’avec le « coup de théâtre » que vous retrouverez ci-dessus, cette étude reste très utile, voire essentielle ! Désormais, il faudra attendre que l’étude, et financière et technique du porteur de ce nouveau projet, soit réalisée !
Pour conclure nous signalerons que le groupe E.on était représenté par Jean Luc Corso, responsable du site de Lucy et Pauline Gauget, secrétaire générale adjoint. Des responsables qui ont annoncé que la démolition de la centrale était prévue pour le 1er janvier 2016 ! Une catastrophe car le site de 42 hectares (dont seulement 35 réutilisables par la forme) ne pourrait plus accueillir ce type d’établissement de ce type comme l’a préciser le cabinet d’expertise dans son rapport !
Notons la présence : d’Elodie Vendramini, conseillère régionale, et de Laurent Selvez, conseiller général représentant cette instance.
Annabelle Berthier