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jeudi 25 octobre 2018 à 06:37

Conseil municipal de Montceau : Signature d’une convention cadre « Action Cœur de Ville »

Quand le commerce fait débat !



 

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Un sujet qui avait  déjà été longuement abordé à l’occasion de l’assemblée générale de Montceau Commerces !

 

Pour mémoire : https://montceau-news.com/economie/450690-economie-programme-action-coeur-de-ville.html

 

 

 

Un rapport important  présenté par : Marie-Claude JARROT.

 

Qui a rappelé que c’est au côté de 221 autres villes, que Montce »au a été retenue comme commune bénéficiaire du plan national « Action Cœur de Ville » mis en place par le gouvernement pour conforter les villes moyennes et intermédiaires dont les centres se dévitalisent.

 

Ces villes, qui ont une fonction de centralité pour leur bassin de vie et qui constituent un pôle de rayonnement régional, regroupent près d’un quart de la population et de l’emploi. Elles constituent un maillon incontournable de la structuration du territoire français entre l’espace rural et les grandes agglomérations.

 

C’est ce rôle que le programme « Action Cœur de Ville » qui engage le gouvernement ainsi que des partenaires publics et privés, vise à conforter. Il doit permettre, par une approche globale et coordonnée entre les acteurs, de créer les conditions efficientes du renouveau et du développement de ces villes, en mobilisant les moyens de l’État et des partenaires en faveur de la mise en œuvre de projets de ce programme, porté par les communes-centres et leurs intercommunalités.

 

Le programme « Action Cœur de Ville » s’attachera à couvrir 5 axes sectoriels :

 

•Axe 1 – De la réhabilitation à la restructuration : vers une offre attractive de l’habitat en centre-ville ; •Axe 2 – Favoriser un développement économique et commercial équilibré ; •Axe 3 – Développer l’accessibilité, la mobilité et les connexions ; •Axe 4 – Mettre en valeur les formes urbaines, l’espace public et le patrimoine ; •Axe 5 – Permettre l’accès aux équipements et services publics.

 

La ville  s’est engagée dans de nombreuses démarches visant à renouveler et dynamiser son centre-ville, accompagnée par la Communauté Urbaine Le Creusot-Montceau les Mines (CUCM) dans la mesure où l’EPCI exerce les compétences en matière d’habitat, de développement économique et commercial, de tourisme, de transports et d’aménagements urbains. Le programme « Action Cœur de Ville » prévoit en 2018 la signature d’une conventioncadre pluriannuelle entre les collectivités concernées et l’Etat, les partenaires nationaux et d’autres acteurs publics et privés selon les actions prévues. La Ville de MONTCEAU les MINES pilote l’action et la CUCM est associée dans l’instance opérationnelle du programme et signataire de la convention-cadre.

 

A. Organisation et gouvernance du projet Un chef de projet Action Cœur de Ville est recruté (financement du poste à 50% par l’ANAH) et sera placé sous l’autorité de Madame le Maire de la Ville de Montceau les Mines au mois de décembre 2018. Dans un rôle stratégique et opérationnel, le chef de projet assurera le pilotage, l’animation et la coordination d’ensemble du projet « Action Cœur de Ville » ; il élaborera, au cœur d’un travail partagé, le contenu du projet de revitalisation du cœur de ville de Montceau les Mines en respectant les objectifs du programme national déclinés pour répondre aux enjeux locaux. Il assurera le suivi administratif et financier du programme d’actions de la convention-cadre. Il s’appuiera sur une équipe-projet transversale Ville-CUCM composée des services municipaux et communautaires concernés par le projet.

 

Il s’appuiera également sur un comité de projet qui validera les orientations et suivra l’avancement du projet, composé :

 

– des collectivités bénéficiaires (Ville et CUCM) – des partenaires financeurs (Etat, Caisse des Dépôts, groupe Action Logement, ANAH) mais aussi de nopbreux partenaires publics et privés ! 

Durée, évolution et fonctionnement général de la convention

 

La présente convention-cadre est signée pour une durée de six ans et demi (6,5) maximum, à savoir jusqu’au 28 mars 2025. Ce délai intègre une phase d’initialisation de dix-huit (18) mois maximum visant à réaliser ou compléter le diagnostic de la situation et à détailler le projet de redynamisation du cœur de ville. Les membres du comité de projet se réuniront pour engager la seconde phase dite de déploiement en inscrivant par voie d’avenant à la présente convention, le diagnostic et le projet détaillé comportant un plan d’actions. La phase de déploiement ne pourra excéder cinq (5) ans, et les engagements financiers des partenaires du programme cesseront au 31 décembre 2022, les délais de paiement pouvant courir jusqu’au terme de la convention. 

 

Périmètre d’intervention de la convention

 

Le périmètre d’étude intégrera le bassin de vie dont la ville-centre ainsi que tout ou partie de l’intercommunalité à laquelle elle appartient. Ce périmètre permettra notamment d’identifier les interactions (complémentarités, concurrences, fractures, etc.) entre certaines fonctions du cœur d’agglomération et le reste du bassin de vie.

 

 

 

Débat :

 

 

Laurent Selvez

 

Sujet d’importance effectivement. Je voudrais me réjouir de l’implication de l’État dans ces dossiers. Sur ce thème, les moyens y sont et il y a la volonté de s’attaquer à la problématique des centre-villes des villes de taille moyenne.

Il est intéressant que ce projet voit le jour et qu’il ait des moyens financiers.

 

Je suis malgré tout inquiet à votre écoute lors de la première présentation et à la lecture de cette brochure. Je ne vous ai pas entendu le mot commerce, le coeur oui. Mais vous ne l’aviez pas dit dans votre première réunion. Et vous ne l’avez pas dit aujourd’hui. C’est l’objectif de cette opération avec la question de la dynamique commerciale des centre-villes.

Ce dossier mobilise aussi d’habitat. Et vous avez très peu parlé de commerces.

 

Ces problèmes-là il faut les prendre à bras le corps. Je regrette que nous nous y prenions un peu tard. Nous vous avions proposé il y a quelques mois en arrière. Les demandes du gouvernement sont prévues depuis septembre 2017.

Vous avez tardé à tel point que vous n’étiez pas prête pour la réunion avec les financeurs en septembre. Je regrette que vous n’ayez pas associé les commerçants.

Je vais prendre le temps Madame le Maire. Ce sujet mérite que nous y passions du temps.

Il aurait pu être intéressant que nous en parlions en commission auparavant.

 

Il y a ambiguité à parler de centre-ville et de toute la ville. Votre volonté d’élargir à l’ensemble de la ville est de pouvoir tenter de financer l’ensemble de vos projets dont l’équation est impossible à résoudre. Je pense au Magny, à l’éclairage public. C’est quoi le rapport avec le centre-ville.

Il est évident que les financeurs ne vont pas financer les éclairages de l’ensemble de la ville. Nous pensons que votre choix n’est pas pertinent. En essayant de multiplier les demandes de financements, les financeurs ne sont pas dupes. Ils ont bien vu la méthode que vous employez. Nous risquons un saupoudrage des projets et l’oubli de certains. A ce jeu-là nous risquons de perdre certains financements.

 

La deuxième interrogation sur votre périmètre, on ne se pose pas de bonnes questions : quel est le bon périmètre à présenter à nos financeurs ? L’hyper-centre ? Le centre historique ? En ne répondant pas à cette question, nous perdons en efficacité.

 

Sur certains de vos projets, vous avez refusé de nous donner un certain nombre d’informations en commission de finances. Les annonces faites sont plutôt positives et montrent que nous avons des outils commerciaux. Est-il pertinent d’installer un FNAC près de Jardiland ? N’est-il pas pertinent de le faire en centre ville ? Ce projet de Jardiland, ce serait bien que nous ayons des précisions.

Nous sommes dans une situation où nous avons un cinéma existant et un cinéma en cours.

 

La façon que vous avez choisi de régler ce problème en jouant le règlement personnel ne me semble pas être la bonne solution. Le fait de le placer côté Embarcadère est-il pertinent ?

 

Enfin deux points : un sur votre projet l’ancien dispensaire.

Vous nous avez parlé du Musée d’école. Je ne pense pas que créer des logements au dernier étage de ce lieu ne soit pas pertinent puisqu’il est le lieu de stockage de collections. Ce n’est certes pas un bâtiment classé mais nous avons un bâtiment qui a un certain cachet.

La Poste : vous nous avez annoncé le projet de vente de ce bâtiment. Vous nous avez annoncé la construction de logements. Mon inquiétude porte sur ce service. La poste est un dispositif d’attractivité important.

 

Marie-Claude Jarrot

Vous dites n’importe quoi.

 

Laurent Selvez

Vous nous avez annoncé à plusieurs reprises que le bâtiment de la Poste était en vente. C’est tout ce que vous nous avez dit. Vous nous avez annoncé la vente de ce bâtiment sans autre précision.

 

Marie-Claude Jarrot

Comment pourrions-nous annoncer la vente d’un bâtiment dont nous ne sommes pas prioritaire ?

S’il ‘était en vente, nous souhaiterions y mettre des logements. Mais il est hors de question de voir disparaître un tel service du centre-ville.

 

Laurent Selvez

Suite à cette annoncé, vous nous avez indiqué que le prix était de un million d’euros. N’est-ce pas Monsieur Noirot ? (Il acquiesce).

 

La moindre des choses c’est d’avoir des éléments concernant l’avenir de la poste. Je m’inquiète de l’avenir des bâtiments près de la Carmi (près de la gare) également.

J’en conclut pour vous dire que ce projet est intéressant. Nous voterons pour avec les inquiétudes que je viens de soulever.

Je souhaiterais à présent que nous allions vite dans la mise en place. J’espère que les acteurs économiques seront associés. Bref, nous allons voté pour ce soir mais avec un certain nombre de vigilance.

 

Lilian Noirot

Lors d’un précédent conseil municipal, j’avais proposé de ramener de la verveine. Je vais sans doute le refaire. Depuis plusieurs années, le commerce de proximité est en difficulté malgré de nombreuses animations commerciales. Le plan national coeur de ville veut combattre cette tendance. Et le plan présenté propose des actions intéressantes. Nous avons le choix du modèle économique dans lequel nous souhaitons vivre ensemble.

Il serait intéressant de connaître le devenir de la zone commerciale près de Jardiland.

Un autre point sur le cinéma : on ne refera pas le film. Où en est-on ? Il faudrait que nous arrêtions d’en faire tout un cinéma.

 

Je soutiens le conseil municipal.

 

Marie-Claude Jarrot

Vous avez raison Mr Noirot, notre problématique spécifique à Montceau-les-Mines qui doit devenir un avantage c’est cette proximité des quartiers qui irrigent le centre ville. Deuxièmement la possibilité des parkings gratuits qui permettent la proximité des zones commerciales avec le centre ville. On ne doit pas louper le coche. En 2014, nous avons été élus sur un engagement très fort de conserver en centre ville les commerces. Un autre projet était de mettre les commerçants de l’autre côté, vers l’Embarcadère. Nous avons arrêté en responsabilité les projets. Mais nous savions que cela ne suffirait pas à stopper la problématique des hyper centre. Ce que je voudrais dire, ce qui m’attriste le plus dans le centre ville, c’est qu’il n’y a plus en centre ville de librairie. Imaginez-vous pour un maire ce que c’est que de ne pas avoir de librairie en centre ville. Je persiste sur l’articulation quartier centre-ville. C’est un projet de territoire, d’ouverture.

 

Sur l’économie et l’emploi, j’ai un adjoint en charge de l’économie, de l’emploi et du commerce. Deuxièmement nous avons mis en place une cellule stratégique, nous l’avons transformé en petit déjeuner des entrepreneurs commerçants, artisans car nous avons considéré que c’était plus pertinent.

Je sais que vous allez chez les commerçants, Mr Selvez pour leur parler. Cela s’appelle campagne électorale.

 

Je n’enfonce pas de portes ouvertes. Nous nous construisons des ponts entre nos quartiers, entre les différentes populations de la ville. C’est notre caractéristique.

 

Tout ce cinéma ! Evidemment il ne peut pas y avoir deux cinémas avec 5 salles. La CNACI a validé le projet. Elle s’est basée sur un projet. Je porte à votre connaissance la première écriture. Comment peut-on avoir un projet présenté par la CNAC et un exploitant depuis 2006 qui balade les élus et qui a l’audace de dire devant une commission nationale et départementale que jamais on ne lui a proposé des financements publics.

Voilà la preuve du montage financier qui était prévu.

 

Mme Laforet

On parle du cinéma. Dans son ancien cinéma, si une personne à mobilité réduite veut y aller, personne n’a pensé à eux.

 

Marie-Claude Jarrot

Un autre projet basé sur un permis de construire, non validé par le CNACI et qui a l’audace de dire qu’il n’y a eu aucune proposition.

 

Concernant le musée d’école, il n ‘y a jamais eu de travaux de faits. Evidement qu’il va rester là où il est.

 

Lionel Duparay

 

Vous étiez bien là le 6 septembre ? En un mois et demi, vous n’avez rien proposé. Concernant le cinéma, n’aurait-elle pas proposé le permis de construire si elle n’avait pas été mise au pied du mur par un concurrent ?

Jusqu’à présent, c’est la CUCM qui nous a limité sur les EPF. Mais si la CUCM nous dit open bar sur les îlots, très bien.

La zone choisie par Le Creusot est limitée. Il faut être raisonnable.

 

Michel Tramoy

 

Il me semble que la priorité des priorités doit être le centre-ville. Je ne sais pas si la nouvelle chef de projet… Je suis impatient de savoir quelles seront les actions mises en œuvre.

 

 

 

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3 commentaires sur “Conseil municipal de Montceau : Signature d’une convention cadre « Action Cœur de Ville »”

  1. D.I.S.C.O.71 dit :

    Bonjour,

    Je trouve qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond :

    On signe une convention cadre « action cœur de ville » mais en parallèle, on veut et on va construire un nouveau cinéma or centre ville. Alors qu’il suffirait de rénover celui actuel.
    Bien sur, ce sera peut être plus chère mais il faut savoir ce que l’on veut !

  2. Montceau-Ma-Vie dit :

    Bien sur, rénover le cinéma actuel propriété de Mme Davoine, soutenue par Mr Selvez aurait été une possibilité si cette personne l’avait désiré. Nous vous rappelons que ce dossier dure depuis 19 ans et que le prédécesseur de Marie Claude Jarrot ainsi que son premier adjoint n’ont jamais réussi à le faire avancer. Fallait-il priver les Montcelliens de salles dignes de ce nom et céder aux caprices de la propriétaire. D’ailleurs ce projet s’insère parfaitement dans une unité urbaine, tout comme l’embarcadère et ne peut qu’être bénéfique aux commerces. Prendre un verre ou un repas après une séance de cinéma peut simplement se faire en prenant la passerelle ….

    MMV

  3. caterpillar dit :

    Quel roman fleuve ce cinéma !!!
    Tous les Montcelliens ont envie d’un cinéma de bonne qualité. Mais quant sera-t-il du coût des billets d’entrée. Il n’en est jamais question dans les debats. Et DISCO 71 à raison : que Deviendrait le bâtiment vide des Plessis? En plus des friches industrielles , Mme Jarrot va devoir s’occuper de ses « friches » commerciales!!! Beaucoup d’annonces et peu de concrétisations (on ne reparlera pas du fameux skate Park!!!).
    Et que dire de la prise de parole d’un Élu de la majorité demandant que le centre ville soit une priorité : n’est-il pas au courant des projets de son maire et ne prend-il pas part au travail sur ces projets ? Tout cela est bien préoccupant.