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jeudi 2 mai 2019 à 20:25

Conseil de communauté Creusot-Montceau – Budget principal

le compte administratif 2018 démontre une situation financière saine



 

 




Le compte administratif 2018 démontre que la communauté urbaine a su tout à la fois préserver ses bons ratios financiers, réaliser un niveau d’investissement élevé, sans augmentation des taux de fiscalité.

 

 

Comme les exercices précédents, l’exercice budgétaire 2018 a été marqué par la volonté de maîtriser strictement les charges de fonctionnement pour faire face à la stabilité des recettes issues notamment des impôts et taxes, voire à la baisse des recettes sur le volet des dotations.

 

Malgré cela, la communauté urbaine a maintenu un haut niveau d’investissement, tout en préservant les ratios financiers.
Globalement, les résultats de l’exercice 2018 démontrent que la collectivité a préservé sa bonne santé financière sans augmentation des taux de fiscalité.

 

 Les dépenses de fonctionnement

 

Les dépenses réelles de fonctionnement s’élèvent à 59,6 millions d’euros, soit une consommation à hauteur de 95% du budget total voté.

 

Elles sont en hausse de plus de 0,71% par rapport au compte administratif 2017.

 

Les charges à caractère général : 23,6 millions

 

Les charges à caractère général ont été réalisées à hauteur de 94% de la dotation. Les postes les plus importants concernent :

 

la politique des déchets : 8,4 millions

 

le transport scolaire : plus de 4,3 millions

 

l’entretien de la voirie : plus de 3,2 millions

 

la défense incendie et les eaux pluviales : 1,3 million.

 

 

Les charges de personnel : 18,7 millions

 

En augmentation de 2,85 % par rapport à l’exercice 2017, les charges de personnel intègrent la création de 8 postes dans le cadre de la mise en place de la régie intéressée en eau et assainissement ainsi que les évolutions réglementaires telles que l’augmentation du SMIC et les différents taux de cotisation.

 

 

Les recettes de fonctionnement

 

Les recettes réelles de fonctionnement s’élèvent à 72,8 millions d’euros, soit une hausse de 2% rapport à l’année 2017. Cette augmentation résulte pour partie de recettes exceptionnelles.

 

Les impôts et taxes : 43,5 millions

 

Les impôts et taxes représentent près de 60% des recettes réelles encaissées par la collectivité, en hausse globalement de 0,16 %.

 

Les dotations, subventions et participations : 22,4 millions

 

 

La chaîne de l’épargne

 

L’épargne brute, correspondant à l’excédent des recettes réelles de fonctionnement sur les dépenses réelles de fonctionnement, est préservée à un niveau très satisfaisant, à plus de 13,1 millions.

 

Le taux d’épargne brute (épargne brute / recettes réelles de fonctionnement) est pour l’exercice 2018 de 18% et donc en augmentation de 1 point par rapport à l’exercice 2017. Cela situe le taux d’épargne brute de la communauté urbaine à un niveau favorable au regard des ratios communément admis en analyse financière (un taux de plus de 10%). Le bon niveau de ce taux permet de mesurer la capacité de la collectivité à investir.

 

L’épargne nette dégagée, après prise en compte du remboursement du capital de la dette, s’élève à plus de 8,3 millions et est, de la même manière, maintenue à un niveau satisfaisant.

 

 

Les dépenses réelles d’investissement

 

Les dépenses réelles d’investissement hors dette s’élèvent à près de 22,8 millions d’euros.

 

Développement économique : 3,3 millions, dont :

 

Aménagement de l’espace Coriolis (1,28 million),

 

Sécurisation de la RCEA (1 million),

 

Fonds d’aide au règlement immobilier au bénéfice de 3 entreprise,

 

Aménagements du site industriel au Creusot,

 

Site technopolitain.

 

Renouvellement urbain et attractivité résidentielle : 8 millions, dont :

 

Le port de Montceau (1,1 million),

 

La centralité de Montceau (680 000 €),

 

Le projet Mach 2,

 

La restructuration du quartier de la gare et du pont au Creusot (4 millions),

 

Logement : dispositifs Opah et Bimby (500 000 €),

 

Solidarité et cohésion sociale : 1,2 million

 

Proximité : 7 millions, dont :

 

1,7 million pour la voirie,

 

1,9 million pour les aménagements urbains dans les communes (lycée Lavoisier et aménagement du parking de la piscine au Creusot, route de Mâcon à Blanzy, aménagement place du Prieuré à Perrecy, aménagement du centre-bourg à Saint-Laurent-d’Andenay, aménagement des abords de la micro-crèche à Gourdon, aménagement de la rue Pautet à Ciry-le-Noble, aménagement de la rue Jean Didier à Montceau…).

 

910 000 € pour les déchetteries,

 

670 000 € pour les ouvrages d’art (pont de Lucy et passerelle Condorcet à Montceau).

 

 

Les recettes d’investissement

 

Les recettes réelles d’investissement s’élèvent à plus de 19,6 millions d’euros.

 

 

Résultats de l’exercice 2018

 

La section de fonctionnement dégage un excédent de 6,4 millions et la section d’investissement réalise un déficit de 1,2 million, soit un excédent global pour l’exercice 2018 de 5,2 millions.

 

Corrigé des résultats de l’exercice antérieur, l’excédent global de clôture s’établit à près de 3 millions. Après prise en compte des restes à réaliser en dépense et recette d’investissement, il est ramené à 2,9 millions.

 

 

 Bilan financier du mandat 2014-2018

 

Entre 2014 et 2018, la communauté urbaine a réalisé 85 millions d’euros d’investissement sur le seul budget principal. Au terme du mandat, en intégrant les investissements de l’année 2019, les dépenses d’investissement devraient dépasser les 100 millions.

 

La politique d’investissements – dont les objectifs majeurs sont le développement économique pour soutenir l’emploi, l’amélioration du cadre de vie et la solidarité, a donc pu être menée tout en préservant les ratios financiers et sans augmenter les taux de fiscalités.

 

Les ratios se sont mêmes améliorés. Alors que l’épargne brute s’établissait à 10,96 millions d’euros fin 2014, elle atteignait 13,15 millions fin 2018. Sur la même période, l’épargne nette (à savoir l’épargne brute déduction faite du remboursement du capital de la dette) est quant à elle passée de 6,68 millions à 8,32 millions. Alors qu’il est communément admis que le niveau d’épargne brute est élevé à partir de 15%, le taux d’épargne brute de la communauté urbaine a progressé de 15,16% à 18,08% entre fin 2014 à fin 2018.

 

Enfin, la bonne maîtrise de la section de fonctionnement permet de présenter une capacité de désendettement (nombre d’années nécessaires pour rembourser le capital de la dette) légèrement améliorée : de 5,57 années en 2014, elle baisse à 5,28 années en 2018, loin du seuil critique communément admis à savoir 12 ans.

 

 

 

ccm 0205194

 

 

 

 

 

 






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