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mercredi 25 septembre 2019 à 06:12

Montceau-les-Mines : OdiL TV – 3ème débat : Quel centre ville demain ?

Ouverture d’une épicerie en ville, des projets associatifs pour l’ Action Coeur de ville !



 



 

Malgré la météo capricieuse, ODiL TV a proposé son 3ème débat « A Vrai Dire », ce mardi 24 septembre, sous le kiosque autour de la question : « Quel centre ville pour demain ? »

Un débat au cours duquel, nous avons appris l’ouverture très prochainement d’une épicerie en centre ville. D’autre part, les associations peuvent proposer des projets pour l’Action Coeur de ville et trouver ainsi des partenaires financiers et logisitiques.

 

L’équipe d’ODil a convié quatre invités pour alimenter ce débat : Brigitte Voisin (présidente de Montceau Commerces), Guy Souvigny (maire adjoint à l’économie et à l’emploi), Daphnée Taillandier (directrice de l’action coeur de ville) et Corinne Lardenois (la Bouquinerie et le Bouquine Bar du Bois-du-Verne)

 

Laëtitia Déchambenoit lance le débat en demandant où en est le centre ville  à Brigitte Voisin, ayant pris position sur le canapé rose. Celle-ci indique que Montceau n’a pas une situation particulièrement sinistrée par rapport à la moyenne nationale des villes moyennes. Il n’y aurait pas de frein à l’installation de nouveaux commerces. Les gens ne se rendent plus en ville comme auparavant : plus à la banque, tout ce fait par internet, ni chez le médecin qui est installé en périphérie. Ils viennent encore pour les démarches à la mairie, à la poste et pour flâner, se promener, aller au resto, au bar, …

Auparavant, les commerçants achetaient leur pas de porte. C’était cher et à des taux de crédit très élevés. Aujourd’hui, on n’achète plus. Les loyers sont certes plus élevés. Il faut vendre pour payer les charges, les salaires et la marchandise.

 

Le I-commerce impacte-t-il Montceau ? À priori, pas forcément. Les prix ne seraient pas plus élevés en ville.

La question est posée ne doit-on pas ouvrir des commerces plus pointus, plus spécialisés pour apporter du neuf ?

Brigitte Voisin ajoute qu’il faut également jouer avec les réseaux sociaux et la téléphonie (SMS,…) et le fichier fidélité.

 

Pas d’épicerie en ville. Le sujet est revenu plusieurs fois au cours des interventions des habitants. Guy Souvigny annonce que très prochainement ce sera chose faite. Une nouvelle épicerie ouvrira donc au centre ville, vraisemblablement au même emplacement que la dernière.

 

Le centre ville doit-il n’appartenir qu’aux commerçants ?

Plusieurs interventions vont dans le sens d’une occupation de ce centre par les associations qui seraient au plus près du public, ou des bureaux partagés,… une autre forme d’occupation du foncier et de son utilisation.

 

 

Un débat où il a été fortement question du projet Action coeur de ville, à savoir ses objectifs, ses modalités, son financement, ses réelles conséquences sur la ville, quels apports bénéfiques pour les habitants,… auxquels ont tenté de répondre Guy Souvigny et Daphnée Taillandier.

Les habitants ont besoin d’informations claires et détaillées sur ce projet coeur de ville, qui sur Montceau doit être entendu sur l’ensemble du territoire de la commune.

Daphnée Taillandier indique qu’elle est prête à recevoir ceux qui souhaitent avoir des informations sur le sujet et les différentes actions envisagées.

Le but est de faire revenir des habitant au centre ville, de rénover l’habitat et de proposer plus de Culture, des services adaptés, des espaces dédiés, attractifs et se réapproprier la ville.

 

Une intervention met le doigt sur la zone Jardiland et l’arrivée de nouvelles enseignes. Pourquoi ne s’installent-elles pas au centre ?

  1. Souvigny répond simplement que ces enseignes demandent des surfaces importantes non disponibles au centre.

 

Les perceptions sont variables : Montceau est une ville morte pour certains, une belle endormie pour d’autres, ou a de véritables atouts qu’il faut mettre en avant et valoriser.

Corinne Lardenois (la Bouquinerie,…) met l’accent sur l’accueil. C’est un point essentiel. Il règne une grande solitude dans les quartiers qui va souvent de pair avec des problèmes de pouvoir d’achat. Une bouquinerie permet à des personnes seules de se retrouver, d’acheter des livres pour pas cher et de passer, partager un moment avec d’autres. C’est ainsi qu’est né le Bouquine Bar pour prolonger ces moments d’échanges, créateurs de lien social.

 

Ce débat sur le centre ville s’il n’a pas répondu à toutes les questions, ni abordé tous les sujets, aura donné quelques idées aux habitants présents et sera sans doute un des thèmes porteurs de la prochaine campagne des municipales de mars 2020.

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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