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mercredi 9 octobre 2019 à 06:21

La cryothérapie pour traiter la sclérose en plaques

Témoignage de Daniel Chassaignon



 



Daniel Chassaignon, représentant de l’association française de sclérose en plaques (AFSEP), connaît bien cette pathologie dont il souffre depuis de nombreuses années. Au quotidien, il se bat pour retarder les effets de la maladie sur son corps et cherche constamment des moyens pour se soulager.

Il a ainsi découvert la cryothérapie il y a sept ans. Il a à son actif plus de 60 séances. Il a réalisé ses séances un peu partout en France : Nîmes, Montpellier, Lyon…

 

S’il ne savait pas les effets que cela pourrait avoir pour lui au début, il indique : « je pars du principe qu’il faut essayer. »

 

Et d’ajouter concernant les effets pour lui : « cela joue sur la fatigue. On récupère mieux ».

 

D’après son expérience, une personne atteinte de la sclérose en plaques peut suivre plusieurs séances en cas de crise, mais aussi en dehors des crises, pour écarter justement celles-ci dans le temps.

 

Il a ainsi noté le concernant, que lorsque la situation géographique le permet, deux séances par jour à 4h d’intervalles, pendant 4 à 5 jours lui sont bénéfiques, ou alors 8 à 10 séances sur 2 semaines.

 

Pour lui, lors de ses premières séances, cela avait été spectaculaire, raconte-t-il.

 

Il raconte aussi que les effets sont moindres en cas de forte chaleur. « Il faut être à côté géographiquement l’été pour se remettre au frais rapidement. Sinon on en perd les bénéfices. Il faut prolonger les effets le plus possible ».

 

Il se satisfait pleinement de l’ouverture du centre de cryothérapie à Blanzy : « On aura quelque chose sur le haut du département à Chalon-sur-Saône et sur le bas à Blanzy ».

 

Actuellement, il n’existe aucune prise en charge pour les séances de cryothérapie, sauf dans les Bouches du Rhône, où cela aurait lieu à la suite d’études médicales qui auraient montré les bienfaits de cette technique pour certaines pathologies.

A l’étranger, la cryothérapie est remboursée en Allemagne ou en Autriche par exemple.

 

Un médecin montcellien qui travaille avec l’institut indique vouloir essayer d’aller plus loin en observant les effets sur la polyarthrite, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson.

 

Daniel Chassaignon est un habitué et on le voit lorsqu’il rentre dans la cabine.

D’ici les prochaines semaines, il présentera cette technique à d’autres personnes atteintes de la sclérose en plaques afin qu’elles profitent de la présence du centre de cryothérapie à Blanzy.

 

EM

 

 

 

 

 






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