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mercredi 20 novembre 2019 à 11:17

11ème édition du baromètre Randstad des salaires non-cadres (Economie)

Bourgogne-Franche-Comté affiche le 2ème salaire le plus bas pour les non cadres, malgré 1,8% de hausse des prix



 



 

Si l’on en croit cet organisme qui se présente ainsi : 

 

 

 

« Le groupe Randstad France fait partie du groupe Randstad, leader mondial sur le marché des ressources humaines, fondé aux Pays-Bas en 1960. En France, il se place parmi les leaders en matière de services en ressources humaines avec en 2018 un chiffre d’affaires de 3,73 milliards d’euros. En 2018, le groupe (13 600 collaborateurs-trices, dont 4 000 au titre d’AUSY et 5 600 CDI Intérimaire) aura délégué en moyenne 75 000 salariés intérimaires chaque semaine et recruté 28 000 professionnels en CDI/CDD, en s’appuyant sur son réseau national et local de 900 agences et bureaux. 

 

Randstad est détenteur depuis 2008 et 2009 des labels Égalité Professionnelle et Diversité. »

 

Au premier semestre 2019, Bourgogne-Franche-Comté est la deuxième région la moins rémunératrice pour les salariés non-cadre, juste devant la Bretagne, avec une moyenne de 1 603 euros bruts mensuels. La rémunération s’y inscrit pourtant en nette hausse de 1,8% (+ 27 euros) par rapport au premier semestre 2018, selon le dernier baromètre Randstad. La région Bourgogne-Franche-Comté affiche ainsi une rémunération nettement inférieure à la moyenne nationale. En 2019, la rémunération moyenne d’un salarié non-cadre en France a en effet progressé de 1,8% pour un salaire de 1 636 euros bruts mensuels. Cette revalorisation dynamique masque toutefois quelques disparités. Côté secteurs, dans la région, le BTP affiche le salaire moyen le plus élevé, avec 1 670 euros bruts mensuels (+1,5%), mais il reste le moins élevé de France dans le secteur. L’industrie affiche la plus forte progression (+1,8% à 1 604 euros). En Bourgogne-Franche-Comté, la palme de la plus forte revalorisation revient aux professions intermédiaires avec une très nette augmentation de 4,1%. Avec une hausse de seulement 0,8% les employés connaissent la plus faible revalorisation régionale. Le baromètre des salaires non-cadres de Randstad est une étude objective basée sur les salaires réels issus de l’analyse de 84 516 fiches de paie en Bourgogne-Franche-Comté.

 

Bourgogne-Franche-Comté : un salaire parmi les moins élevés

 

En 2019, le bulletin de paye des salariés non-cadres prolonge le dynamisme de 2018, inédit depuis 2013. Il s’établit, au niveau national, à 1 636 euros, contre 1 607 euros un an plus tôt, en hausse de +1,8%. Les non-cadres bénéficient de la bonne résistance de la croissance économique, de la bonne orientation de certains secteurs à l’image du BTP et de l’Industrie et de la pénurie de compétences sur le marché du travail qui pousse les entreprises à consentir à des augmentations.

 

La région Bourgogne-Franche-Comté affiche une croissance strictement similaire à la tendance nationale avec une hausse des salaires de 1,8% (1 603 euros contre 1 576 un an plus tôt) et affiche le deuxième salaire moyen le moins élevé de France.

 

Si la revalorisation de la fiche de paie en Bourgogne-Franche-Comté est supérieure à celle du Smic (+1,5% en 2019), elle reste corrélée au niveau du salaire minimum. Ainsi, au premier semestre 2019, un salarié non-cadre dans la région percevait en moyenne une rémunération supérieure de 5,4% au salaire minimum (1 521 euros). Cet état de fait s’explique par la forte concentration des salaires non-cadres dans le sillage du Smic.

 

L’évolution des salaires par statuts en Bourgogne-Franche-Comté

 

 

 

En Bourgogne-Franche-Comté, les professions intermédiaires (1 914 euros bruts par mois en moyenne en hausse de 4,1%) bénéficient de la revalorisation salariale la plus importante. Les ouvriers qualifiés (1 634 euros bruts) et les ouvriers non qualifiés (1 578 euros bruts) voient leur fiche de paie s’apprécier de 1,7%.

 

Les employés (1 582 euros, +0,8%), voient, quant à eux, leur salaire stagner.

 

En 2019, les salaires en Bourgogne-Franche-Comté restent inférieurs à la moyenne nationale, à l’exception des professions intermédiaires. Pour cette catégorie de salariés, la rémunération moyenne est nettement supérieure à la moyenne nationale (1 914 euros contre 1 869 euros au niveau national).

 

L’évolution des salaires par secteur en Bourgogne-Franche-Comté

 

 

 

Dans la région, le secteur du BTP reste le plus rémunérateur avec une rémunération moyenne de 1 670 euros, grâce à une progression dynamique de +1,5% en 2019. Mais le salaire moyen du secteur s’affiche comme le moins élevé de France, à un niveau nettement inférieur à la moyenne nationale (1 724 euros, en hausse de 1,6%)

 

Les salariés non-cadres de l’Industrie, qui bénéficient de la plus forte revalorisation (+1,8%) voient leur rémunération croître à 1 604 euros mensuels, en hausse de 28 euros par rapport à 2018 (1 576 euros). Malgré cette hausse, le salaire du secteur se maintient à un niveau très inférieur à la moyenne nationale (1 644 euros, en hausse de 2%).

 

En Bourgogne-Franche-Comté, comme dans le reste du pays, le secteur des services est le moins rémunérateur. Le salaire moyen régional y est de 1 583 euros bruts, en hausse 1,6%. Une situation légèrement moins favorable que la moyenne nationale (hausse de 1,6 % pour un salaire moyen de 1 602 euros bruts par mois).

 

Bourgogne-Franche-Comté par rapport aux autres régions

 

 

 

Méthodologie

 

Étude basée sur les salaires réels et sur l’analyse de 84 516 fiches de paie de salariés intérimaires Randstad en Auvergne-Rhône-Alpes sur les premiers semestres 2019 et 2018. L’égalité de traitement impose qu’un salarié intérimaire soit rémunéré au même niveau qu’un salarié titulaire. Cela garantit une bonne représentativité des salaires.

 

Tous les domaines sectoriels du marché de l’emploi français sont couverts à travers l’analyse de 124 métiers non-cadres.

 

Les salaires présentés sont les salaires réels des intérimaires sur la base d’un emploi à temps plein d’une durée de 35 heures hebdomadaires. La base de traitement est le salaire brut mensuel : les congés payés, les indemnités de fin de mission et les primes variables n’ont pas été pris en compte.

 

 






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