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dimanche 15 janvier 2012 à 11:00

CGPME de Saône-et-Loire

"La compétitivité du coût salarial en France s’est dégradée..."



« La compétitivité du coût salarial en France s’est dégradée par rapport à la moyenne de la zone Euro entre 2000 et 2010 » (Document « Approche de la compétitivité française – CFDT /CGC/CFTC-CGPME/MEDEF/UPA juin 2011 »)


La CGPME, organisation patronale des TPE/PME, participe au sommet pour l’emploi de mercredi 18 janvier.


« Il est préoccupant de constater que, explique Gilles Penet – pdt de la représentativité des TPE/PME du département, au-delà des grands plans sociaux qui font la une, les procédures d’observation (sauvegardes ou redressements judiciaires) concernent aujourd’hui des TPE mais également des PME avec des effectifs de plus en plus importants.


Ainsi, par exemple, fait-il remarquer, au Tribunal de Commerce de Paris, le nombre d’entreprises concernées est resté stable mais les effectifs impactés ont augmenté de 54 % entre les périodes de janvier à novembre 2010 et 2011 !


La crise s’annonce donc particulièrement destructrice d’emplois, prévient le président de la CGPME, ce que sont venus malheureusement confirmer les chiffres publiés récemment. »


« En gardant bien en tête que, précise Gilles Penet, 50 % des salariés sont dans les entreprises de moins de 50 salariés, 10% seulement dans les entreprises de plus de 500 salariés, il est urgent d’agir de manière rapide pour prendre des mesures permettant tout à la fois de favoriser la reconversion des demandeurs d’emplois vers les offres d’emplois non pourvues, de maintenir les emplois dans les entreprises fragilisées, d’ouvrir le marché du travail aux jeunes, de le fluidifier pour les séniors, et d’inciter les PME qui le peuvent à recruter en levant les freins existants. »


« C’est le sens des propositions que formule aujourd’hui la CGPME, propositions que notre président Jean-François Roubaud a présenté à Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, et qui vont être défendues mercredi lors du sommet social. ».


« Nos objectifs, détaille Gilles Penet, sont de favoriser la reconversion des demandeurs d’emploi vers les offres d’emplois non pourvus, maintenir les emplois dans les entreprises fragilisées, ouvrir le marché du travail aux jeunes et le fluidifier pour les seniors ; d’où notre avis plutôt favorable à la TVA sociale. »


Pour mener à bien ces objectifs, la CGPME propose dix mesures pour l’emploi :


– Verser une prime forfaitaire de 1.200€ aux salariés à l’issue de la période d’essai pour toute reprise d’emploi en CDI ayant fait l’objet d’une offre régulièrement déposée à Pôle Emploi depuis plus d’un an


– Proposer une formation de 400 heures aux demandeurs d’emploi pour les postes difficiles à pourvoir.


– Faire verser par l’Etat l’allocation spécifique de chômage partiel afin d’inciter les entreprises à avoir recours à ce dispositif.


– Allonger la durée maximale des CDD, les faisant passer de 18 mois à 30 mois.


– Favoriser le recours à l’intérim en supprimant le délai de carence pour les jeunes en mission d’intérim pour une durée supérieure à 15 jours.


– Supprimer la limitation de la durée des missions d’intérim pour les seniors chômeurs depuis longtemps.


– Elargir le quota de 4% des effectifs réservés aux contrats en alternance pour les entreprises de plus de 250 salariés aux premiers accédants à l’emploi.


– Mettre en place un crédit relai à taux zéro et supprimer les pénalités de remboursement anticipé en cas de mobilité professionnelle.


– Supprimer les obligations pour les PME franchissant le seuil de 50 salariés comme par exemple la constitution d’un Comité d’Entreprise.


– Remettre en vigueur l’exonération de charges pour tout emploi supplémentaire dans les TPE en favorisant l’emploi des jeunes et des seniors ».











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