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mercredi 4 décembre 2019 à 04:51

Une chaufferie remise à neuf à la Trèche

177 000 € de budget !



 



 

Ce mardi en fin d’après-midi, Jean-Claude Lagrange, Maire de Sanvignes-les-Mines était accompagné des entrepreneurs en charge des travaux de remise à neuf de la chaufferie de la salle de la Trèche. Plusieurs responsables d’associations locales avaient été invités afin de leur permettre de découvrir le travail réalisé et les nouvelles conditions de fonctionnement.

Ce sont des travaux qui ont été réalisés dès le mois de juin et qui ont nécessité une remise à plat complète de l’installation. Ce mardi, les entreprises venaient de remettre les clés du chantier et de finir les ultimes réglages de l’installation remise à neuf.

 

Et Jean-Claude Lagrange n’était pas peu fier de rappeler le caractère innovant et précurseur du bâtiment à sa livraison en 2006 : récupération de la chaleur, isolation au chanvre, récupération de l’eau de pluie, panneaux solaires et utilisation de la géothermie avec des pompes à chaleur.

 

C’est à la suite de plusieurs dysfonctionnements et de problèmes de chauffages dans les petites salles du bâtiment qu’il s’est avéré nécessaire de faire un diagnostic de l’existant. A partir des dossiers d’origine, une étude a été réalisée afin de proposer des améliorations du chauffage pour de meilleures performances.

 

Et le coût total des travaux s’est élevé à 177 000 € TTC.

 

Cela compte le remplacement de certaines pièces par de nouveaux systèmes, la mise en place d’un rafraîchisseur ajouté à la centrale de traitement de l’air. Le système de chauffage par le plancher chauffant reste performant d’autant plus avec le remplacement des pompes à chaleur. Le remplacement des deux moteurs devrait permettre des réductions des coûts.

 

Au cours de la visite des installations, Jean-Claude Lagrange qu’il n’y avait pas d’autre choix que celui de l’installation actuelle, car il aurait fallu installer le gaz. La ville a été précurseur dans l’utilisation des énergies renouvelables.

 

Pour le chauffage tout est automatisé. S’il y avait des décalages par le passé dans les salles, il y a à présent de simples interrupteurs qu’il faut juste réactiver toutes les deux heures en cas de besoin.

 

C’est au début du mois d’octobre que l’installation a réellement été mise en service avec des réglages qui ont été réalisés progressivement jusqu’à ce mardi.

 

Tout le matériel qui a été installé est européen, les techniques employées le permettant.

 

Même si le budget des travaux semble important aujourd’hui, Jean-Claude Lagrange a tenu à rappeler qu’en 2006, le budget de la chaufferie était loin d’être le plus important dans le budget global des travaux de la salle de la Trèche.

 

Globalement, les entrepreneurs présents ont décrit un chantier complexe avec quelques surprises. Pour intervenir, ils ont suivi le planning de la salle. La mairie a eu pour sa part l’exigence de travailler le plus possible avec des entreprises locales : l’électricien qui avait travailler sur l’installation en 2006, l’entreprise Teixeira pour la dalle, Quartra architecture pour maître d’œuvre en la personne de Stéphane Boivin et AGICCES pour le bureau d’études des fluides.

 

C’est autour d’un verre de l’amitié que la visite de l’installation s’est achevée et que les discussions ont continué bon train.

 

EM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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