Des bruits de couloirs sont arrivés aux oreilles de la direction de Leclerc. Il paraîtrait que le magasin fait un recours concernant la zone commerciale de Jardiland. Et bien non ! Et c’est dans une optique de clarification que la direction du magasin nous a reçus.

 

En droit, les mots ont un sens et déterminent des procédures particulières. Ainsi, le magasin Leclerc a bien entrepris une action visant le promoteur de la zone de Jardiland mais il s’agit d’un référé devant le tribunal de grande instance de Chalon afin que le promoteur obtienne l’autorisation de la CDAC.

 

Reprenons, lorsqu’un magasin dépasse 1000m² ou s’il s’agit d’un ensemble commercial, l’exploitation de ce type de lieu doit passer devant la CDAC (Commission départementale d’aménagement commerciale). Aussi, la direction de Leclerc s’est-elle renseignée sur la conformité du promoteur. Il apparait ainsi que les constructions de la zone de Jardiland ne soient pas passées devant la CDAC. Cette requête devait passer au tribunal de grande instance en début de semaine mais il a été repoussé fin février.

 

Le reproche que fait la direction de Leclerc c’est que « cela a été fait à l’envers ». Elle dit ainsi, chercher à ce que ce chantier et ces futurs magasins soient en conformité avec la loi. Le « recours » est une autre procédure qui enverrait le dossier à Paris, à la CNAC (Commission Nationale d’aménagement Commercial). Selon la direction : « Pour l’instant, ce n’est pas d’actualité ».

 

Le promoteur de la zone de Jardliand a appelé la direction de Leclerc, lors de cette conversation, il a été confirmé aux dirigeants du supermarché que la zone accueillerait bien la FNAC, Darty et Cuisine Schmidt.