Dans un communiqué en date du 2 novembre, le ministère de l’économie fait part de concertations avec les acteurs de la grande distribution portant à la fois sur le volet sanitaire de la gestion de la Covid-19 et le volet économique avec le soucis d’équité par rapport aux petits commerces.

 

Ainsi Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Alain Griset, ministre délégué en charge des Petites et Moyennes Entreprises, ont fait le point avec les représentants de la grande distribution sur la mise en œuvre des nouvelles mesures décidées par le Gouvernement pour faire face à l’épidémie de la COVID-19.

 

Pour garantir le strict respect des consignes sanitaires au sein des établissements, la jauge d’une personne pour 4 m² devra être respectée par tous les commerces, dont la grande distribution ont-ils indiqué.

 

Par ailleurs, par souci d’équité vis-à-vis des petits commerces et pour éviter au maximum les déplacements afin de ralentir la propagation du virus, seuls les rayons proposant des produits de première nécessité pourront demeurer ouverts dans les supermarchés. Les Ministres ont échangé avec la grande distribution sur les rayons qui devraient rester ouverts pendant le confinement.

 

Ces nouvelles obligations seront précisées dans un décret qui sera publié ce mardi matin. Les distributeurs disposeront d’une tolérance jusqu’au mercredi 4 novembre pour les mettre en œuvre.

 

Au cours de cette réunion, Bruno Le Maire a rappelé le rôle crucial joué par la grande distribution pour garantir la sécurité de l’approvisionnement alimentaire des Français lors du premier confinement au printemps et qu’ils devront continuer à jouer au cours des prochaines semaines. Il a salué l’exceptionnelle mobilisation des salariés de la grande distribution.

 

Une réorganisation encore floue pour certaines grandes surfaces

 

Contacté ce mardi en matinée, le directeur du Leclerc Montceau, Thomas Griveaud, n’a pas souhaité commenter cette décision. « On attend le décret. On fermera les rayons qu’on devra fermer. On va bâcher les rayons. » a-t-il indiqué.

 

Avant de poursuivre quant à la question de la réorganisation et à la répartition du personnel dans le magasin : « On va voir. C’est un peu tôt pour savoir où on va. Tout dépend du décret. On est dans l’attente. »

 

Pour rappel, lors du premier confinement au printemps, une partie du personnel avait été réaffectée au service Drive, lequel connaissait alors une augmentation de la demande.

 

« Pour autant rien ne dit que ce sera identique » a conclu Thomas Griveaud, le directeur de l’enseigne Leclerc à Montceau.

 

Quant à l’enseigne Géant de Montceau, le service communication indique pour l’instant qu’il est trop tôt pour communiquer sur le sujet. L’enseigne est en attente d’informations complémentaires de la part du gouvernement.

 

Une chose semble sûre, dans les enseignes de grande distribution aussi la fermeture des rayons dits non essentiels ont aussi des conséquences et à priori sur les emplois directement liés à ces rayons. La question pour ces enseignes sera donc de savoir si elles auront recours au chômage partiel ou si elles seront en capacité de répartir les salariés sur d’autres tâches.

 

EM