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vendredi 23 juin 2023 à 05:19

Montceau-les-Mines : reprise d’activité dans la zone St Elisabeth

Le groupe IGR installe son imprimerie dans les anciens locaux d'Eolane



 

Ce jeudi après-midi, les portes de l’ancien site d’Eolane, situé sur la zone Saint Elisabeth de Montceau-les-Mines accueillait une visite, pour découvrir l’espace Néodev.

David Marti, Président de la CUCM, était accompagné de Guy Souvigny, adjoint au maire de Montceau-les-Mines. C’est Claude de Changy, Président-directeur général de Terindev qui leur a fait faire la visite du site.

D’une surface de 12 000 m², le bâtiment de l’ancien site Eolane avait été liquidé à la fin de l’année 2020. Il comptait encore 77 salariés. A l’instar de Combel qui l’avait précédée, cette entreprise fabriquait notamment des composants et des cartes électroniques à destination du multimédia, de l’énergie, de la domotique ou du secteur médical. Un des produits emblématiques de la production d’Eolane fut également la tablette Qooq, spécialisée dans l’affichage de recettes de cuisine.

Terindev, nouveau propriétaire du site

Sous l’impulsion de la CUCM, un rapprochement a été initié entre le vendeur de ce site et Terindev. Cette société creusotine rachète des bâtiments industriels ou tertiaires pour ensuite les louer ou éventuellement les revendre. Terindev, qui assure notamment la gestion du site Harfleur 2000 et qui a notamment acquis l’ancien site Kodak à Chalon-sur-Saône, s’est donc porté acquéreur du site d’Eolane. Il sera scindé en 3 parties pour accueillir plusieurs entreprises tandis que le foncier de 54 000 m² offre la possibilité de développer le site.

Le groupe IGR, premier occupant du site

Une première entreprise a choisi de s’installer durant le mois d’août. Il s’agit d’une imprimerie qui souhaite se développer sur de nouveaux marchés : le groupe IGR. En parallèle, l’agence Économique Régionale Bourgogne-Franche-Comté est également partenaire de la promotion de ce site auprès d’investisseurs.

La reconversion du site Eolane s’inscrit dans l’engagement pris par la CUCM pour le développement, la reprise et la réindustrialisation de sites économiques du territoire. A cet effet, la CUCM a créé un budget annexe spécifique au développement de la zone Coriolis. La mise en œuvre de cet engagement s’illustre également sur l’ancien site Konecranes à Saint Vallier, désormais baptisé Valérius, qui est d’ores et déjà réinvesti à 75% de sa surface par l’entreprise Métalliance. Cet objectif de développement et de réindustrialisation de sites économiques a aussi été rendu possible par l’augmentation, par la CUCM, du capital de la SEMCIB, la Société d’Économie Mixte pour la coopération industrielle en Bourgogne. Celle-ci avait d’abord été créée pour accompagner le développement de Mecateamcluster et de la plateforme ferroviaire des Chavannes à Montceau. Puis, la CUCM a engagé un partenariat étroit avec l’Établissement public Doubs Bourgogne-Franche-Comté qui accompagne, en tant qu’acquéreur de foncier et de bâtiments qu’il leur rétrocède ensuite, le développement des collectivités qui en sont membres.

David Marti, optimiste sur la réindustrialisation de la CUCM

Au cours de la conférence de presse suivant la visite du site, David Marti s’est réjoui de voir de nouveau occupé le bâtiment construit en 1992 et qui accueillait un fleuron de l’industrie locale. Le site a accueilli jusqu’à 300 personnes et est encore aujourd’hui en bon état.

Inoccupé jusqu’en septembre 2022, le site est à présent en pleine reconstruction. « Je n’ai jamais été pessimiste. Quand on a un bâtiment de qualité, des opportunités vont se présenter. Le raisonnement qui a prévalu, c’est de ne pas être un monosite, qu’il y ait plusieurs activités pour le site, de sorte que le site continue de vivre si une entreprise ferme. » a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter : « Aujourd’hui deux entreprises vont s’installer sur 3200 m² : une imprimerie du Creusot (SEIC) et une de Digoin (Neuville). Elles mutualisent et créent un seul site. Ce qui compte pour moi, c’est l’intérêt du territoire. Donc je n’en veux pas à la SEIC de quitter le Creusot. ».

Claude de Changy a rappelé quant à lui le but de Terindev : acheter des bâtiments vides, des friches et se donner les moyens de recréer ou qu’il y ait des emplois dans les bâtiments.

Guy Souvigny pour sa part, s’est réjoui de voir revivre le site après un traumatisme lié à la fermeture des bâtiments. « J’ai été là en tant que facilitateur » a-t-il ajouté.

Et c’est donc le groupe IGR, né de la fusion des imprimeries SEIC et Neuville impressions, qui débutera son activité dans ses nouveaux locaux dès septembre prochain.

EM

 

 

 

 

 






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