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jeudi 16 mai 2024 à 05:19

Paray-le-Monial : Ecologie

Dragan Miljkovic recherche des financements pour ses bateaux nettoyeurs des océans



 

 

Rencontré sur le salon du livre de l’association d’Hier et D’Aujourd’hui, les 20 et 21 avril derniers, Dragan Miljkovic, un français d’origine serbo-croate, présentait ses livres et plus particulièrement celui intitulé « La ruée vers l’Arctique ». Celui-ci vient en complément du tome 1 « Coopérer avec la nature ».

Un vrai décryptage et une analyse du monde caché de l’écologie. L’auteur y évoque le danger et la solution face au changement climatique qui met en péril la biodiversité. « Mais le plus grand danger vient des grandes puissances industrielles… » livre-t-il.

Dragan Miljkovic se décrit comme écrivain, aventurier et inventeur. Et architecte d’intérieur également. Il est le président de l’association Solar Manta Océans, qui a été créée en 2019. Et ce, pour lutter contre tout ce qui menace la biodiversité, l’environnement etc.

De la sensibilisation à l’environnement, auprès des jeunes et moins jeunes, avec la pose de nichoirs sur l’Hexagone et dans certains pays européens, à l’organisation de ramassages de déchets plastiques, M. Miljkovic est sur tous les fronts.

Ce dernier est particulièrement sensible aux pressions qui s’exercent sur les écosystèmes marins du large, qui sont nombreuses et croissantes : accumulation de déchets plastiques, de métaux lourds et de molécules de synthèse, prélèvements au-delà des seuils de durabilité, rejets illicites ou pollutions accidentelles…

Lui et son association sont soutenus dans cette démarche par de nombreuses personnalités, chanteurs (Sheila en fait partie) et autres aventuriers, qui ont signé plusieurs banderoles de Solar Manta Océans.

Invention d’un bateau pour nettoyer les océans

Dragan Miljkovic a un credo essentiel : nettoyer les océans des microparticules de plastique qui les polluent. Pour ce faire, l’homme a inventé un bateau « Le Solar Manta », qui n’existe à ce jour que via des plans 2D et 3D et des maquettes.

Pandémie et gros sous

Car l’homme a rencontré des gros écueils, quant à la fabrication de son bateau (deux modèles ont été pensés, un pour les canaux et l’autre pour les littoraux).

Tout d’abord la pandémie, le confinement et toutes les restrictions qui s’y rattachaient. « Depuis la fin de cet épisode Covid, je reprends des actions entre la France, le Luxembourg, la Belgique et la Hollande. Que cela soit pour le ramassage organisé des déchets ou les installations de nichoirs… » livre l’aventurier.

Et puis, point non négligeable, nerf de la guerre : les financements.  Alors que son projet en est au stade de prototype, Dragan Miljkovic est à la recherche d’investisseurs pour le concrétiser. A hauteur d’environ 300 000€.

Malgré une belle publicité dans les journaux télévisés et dans les médias français et étrangers, l’homme se bat toujours pour faire connaitre cette invention en Europe.

Celle-ci va permettre de nettoyer, rappelons-le, les microplastiques qui se trouvent en plein océan et plus particulièrement dans la Méditerranée. « La mer la plus polluée autour de chez nous » constate-t-il avec une certaine amertume.

Avec ses inventions, il pense trouver « la » solution à toute cette pollution. Mais sans financements, pas possible pour l’homme d’effectuer de nouvelles études d’ingénierie et de porter ces inventions sur les fonts baptismaux.

« Mes bateaux sont étudiés pour nettoyer les canaux et littoraux sur une bande de 500 mètres environ. Ils ont une spécificité : nettoyer les microplastiques et les hydrocarbures flottants » dit Dragan. Ajoutant : « Ce seront de petits bateaux qui pourraient être achetés par les mairies ou les entreprises privées, en France, comme à l’étranger ».

En effet, 80% des déchets marins proviennent des activités à terre. La protection des océans passe donc par les bons réflexes sur terre ». Des réflexes non encore acquis par les populations, malheureusement.

Présentation du Solar Manta

Le Solar Manta (dont la forme rappelle la raie Manta) est pensé pour intervenir sur le littoral à quelques miles des côtes.  Là où se trouvent les déchets issus des terres et des fleuves. Et ce, avant de rejoindre le large ou le fond des océans.

« Mon bateau, qui pourra être décliné en plusieurs versions et plusieurs tailles (de 5 à 10 m de long et de 6,5 à 15 m de large), proposera une micro-usine de récupération, de déchiquetage et de compactage des déchets plastiques, qui sont les plus présents dans les océans » déclare son inventeur.

Précisant : « Le Solar Manta sera capable de récupérer des micro-déchets de 0,2 mm, représentant plus de 99% de la pollution des plastiques. Et je souhaite fabriquer moi-même le premier modèle ».

Appel aux mécènes

Bien joli tout cela mais, rappelons-le, Dragan Miljkovic recherche des financements pour que naisse le Solar Manta. Mécènes, généreux donateurs, sensibles à cette noble cause, n’hésitez pas à vous manifester auprès de l’inventeur.

Contact Dragan Miljkovic : 07 80 00 49 94

Ses livres sont en vente sur Amazon.

 

Nelly Desplanches

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






2 commentaires sur “Paray-le-Monial : Ecologie”

  1. loupblanc dit :

    J’ai eu l’honneur de rencontrer Yvan Bourgnon , grand navigateur , qui partagerait le même projet avec son organisme  » The Sea Cleaners « , créé en 2016. Il serait plus facile de récupérer des sponsors pour faire le tour du monde en compétition , que de financer un bateau de sensibilisation, à ses dires , malgré sa multitude de sponsors . Son but, avoir des bateaux de ce type dans plusieurs coins de le terre .

  2. gilbert71 dit :

    deja ,les premiers qui doivent soutenir c’est nos « écolos » mais rien eux devraient remuer du monde et en parler dans leur programme