Autres journaux


jeudi 5 juillet 2012 à 17:37

Groupe E.ON (Energie)

Un compromis trouvé avec Gazprom à propos des contrats de fourniture de gaz à long terme



L’énergéticien allemand  E.ON, propriétaire de la SNET et donc de la centrale de Lucy, nous a transmis ce communiqué :

 

 

« E.ON parvient à un compromis avec Gazprom à propos des contrats de fourniture de gaz à long terme et relève les perspectives du groupe pour 2012

•    Le compromis inclut une adaptation rétroactive des conditions tarifaires pour la période de révision des prix depuis le dernier trimestre de 2010.
•    Pour l’exercice 2012, E.ON prévoit désormais un EBITDA compris entre 10,4 et 11,0 milliards € (contre 9,6 à 10,2 milliards € jusqu’à présent) et un revenu net sous-jacent entre 4,1 et 4,5 milliards € (contre 2,3 à 2,7 milliards € jusqu’à présent).

 

E.ON AG et OAO Gazprom sont parvenus à un compromis suite à la négociation de leurs contrats de fourniture de gaz à long terme et ont signé aujourd’hui les accords à cet effet. Le compromis comprend une adaptation rétroactive des conditions tarifaires pour la période de révision des prix depuis le dernier trimestre de 2010. Selon les prévisions d’E.ON, le compromis devrait avoir un effet positif de près de 1 milliard € sur les résultats semestriels du Groupe. Cet accord de négociation met également un terme aux procédures arbitrales en cours. « Nous sommes heureux de l’achèvement de nos négociations et des bons résultats qu’elles ont données pour les deux côtés. Gazprom et E.ON ont montré une fois de plus que, partenaires stratégiques de longue date, ils étaient capables de trouver ensemble des solutions viables. « La signature des accords aujourd’hui consolide encore davantage notre partenariat fructueux de longue date avec Gazprom, » dit Johannes Teyssen, PDG d’E.ON AG.

 

Avec le succès des pourparlers avec Gazprom, E.ON a réussi à renégocier la totalité des conditions tarifaires de ses volumes actuellement indexés sur le pétrole de ses contrats de fourniture de gaz à long terme. C’est une étape majeure vers la restauration de la compétitivité des contrats de fourniture de gaz à long terme d’E.ON. Avec ce nouvel accord, le risque du portefeuille d’approvisionnement en gaz du groupe décroît substantiellement.

 

En rapport avec l’accord conclu avec Gazprom, E.ON a également revu à la hausse ses perspectives pour 2012. Outre les effets bénéfiques de la renégociation des contrats de fourniture de gaz à long terme, la société a aussi pris en compte les effets contraires de la cession de sa société de transmission de gaz Open Grid Europe, ainsi que la baisse des volumes de production de son activité E&P en raison de retards de mise en service ou de pannes de plateformes gazières.
Pour l’exercice 2012, E.ON prévoit désormais un EBITDA compris entre 10,4 et 11,0 milliards € (contre 9,6 à 10,2 milliards € jusqu’à présent) et un revenu net sous-jacent entre 4,1 et 4,5 milliards € (contre 2,3 à 2,7 milliards € jusqu’à présent). Outre cette augmentation de l’EBITDA, les effets exceptionnels sur les taxes et les intérêts débiteurs nets ainsi que le taux d’imposition généralement plus faible sont également favorables aux bénéfices du groupe. »

Historique

 

« Important partenaire commercial d’E.ON depuis près de 40 ans, Gazprom fournit du gaz naturel au groupe E.ON depuis 1973. Les contrats de fourniture de gaz actuels courent jusqu’en 2036 et couvrent au total jusqu’à 600 milliards de mètres cubes. Ils représentent donc une pierre angulaire de la sécurité de l’approvisionnement pour l’Allemagne et l’Europe. Le gazoduc Nord Stream, qui traverse la Baltique et dont E.ON détient une part, contribue à cet objectif. Le Nord Stream crée en effet une liaison directe entre les champs de gaz de Russie et les marchés de vente d’’Europe occidentale, fournissant une capacité de transmission répondant à une grande partie des besoins additionnels en importations de gaz prévus par l’Union Européenne. Depuis 2011, une capacité de transport de près de 27,5 milliards de mètres cubes de gaz est disponible chaque année. Une fois le second gazoduc parallèle terminé, il portera cette capacité à 55 milliards de mètres cubes par an. E.ON possède aussi une part de 25% dans le champ de gaz de Yuzhno Russkoye en Sibérie, situé à 3.500 km au nord-est de Moscou et qui, avec des réserves de plus de 600 milliards de mètres cubes, est l’un des plus grands champs de gaz au monde.

Depuis l’acquisition en 2007 de la société russe de production d’électricité, OGK-4, E.ON est non seulement l’un des plus grands acheteurs de gaz russe mais aussi le plus gros investisseur étranger sur le marché énergétique russe. Avec ces activités à long terme, E.ON, non seulement souligne l’importance de la Russie pour sa propre société, mais contribue également de manière significative à l’amélioration de la sécurité de l’approvisionnement en Europe, son marché domestique. A l’avenir, la Russie comme région centrale, restera un marché d’une grande importance stratégique pour E.ON.
 
Ce communiqué de presse peut comporter des déclarations à caractère prospectif fondées sur des hypothèses et des prévisions courantes faites par la direction du Groupe E.ON et sur d’autres informations actuellement à la disposition de E.ON. Divers risques, incertitudes et autres facteurs connus et inconnus pourraient entraîner des écarts importants entre les résultats, la situation financière, le développement ou la performance réelle future de la société et les estimations exposées ici. E.ON AG n’a pas l’intention d’actualiser ces déclarations prospectives ou de les modifier suivant les événements ou développements futurs, et décline toute responsabilité à ce titre. »

 

 

 

 

 






Un commentaire sur “Groupe E.ON (Energie)”

  1. sillabruno dit :

    E.On a oublié la centrale thermique de Lucy ? Et pourtant le projet Lucy 4 de construction d’une unité à cycle combiné gaz, lancé par Endesa en 2007, est toujours dans les cartons…et la date de fermeture de Lucy 3 s’approche.
    L’éventuelle reprise par Sparkling Capital, société en conseils pour affaires, est elle crédible pour assurer l’avenir du site montcellien ?
    Le nouveau ministre du redressement productif garde un silence « complice » sur notre centrale, si importante pour l’approvisionnement électrique de pointe et pour l’emploi local.
    Silla Bruno, le 6.7.12