Saint-Vallier
Visite du député et du président de France Industries sur le site Valérius
Ce vendredi 18 juillet, le député Sébastien Martin est venu sur le site de Valérius avec le président de France Industrie, Alexandre Saubot, afin de découvrir un bel exemple de réindustrialisation.
« Cette visite doit permettre de tracer un beau trait d’union entre la CCM et le Grand Chalon. La circonscription regroupe ces deux bassins industriels. Une manière d’ouvrir le carnet d’adresses avec le réseau France Industrie… », confie le député.
Notre territoire bouge, innove et prouve que l’industrie a de l’avenir : des usines se développent, d’autres s’implantent et beaucoup recrutent ».
La délégation était composée de nombreuses personnalités : Alexandre SAUBOT, Président de France Industrie, Sylvain GIAMPICOLO, DG SCODER, Chef de file BFC de France Industrie (Doubs), Sébastien MARTIN, Président du Grand Chalon / Député, David MARTI, Président de la Communauté urbaine Creusot Montceau / Maire du Creusot, Alain PHILIBERT, Maire de Saint-Vallier, Jean-François JAUNET, Vice -président de la CCM et Maire de Génelard, Saliha MAKHLOUF, Conseillère en stratégie et Directrice des relations institutionnelles et internationales, Laurent, BOUQUIN, Directeur général des services CUCM, Clarisse MAILLET, Présidente de la CPME 71 / DG d’AEROMETAL / Binôme Territoire d’Industrie, Fabien ROSSIGNOL, Président MEDEF 71 / DG Groupe Rossignol, Nathalie TRZESNIOWSKI, Présidente IUMM 71 / RH Alfa Laval, Olivier ROGER, Directeur de projet Groupe Atlantic (Déjeuner et visite), Martine GRANIER, Directrice du Développement économique du Grand Chalon
Le directeur général de la SEMCIB Frédéric Debleds a présenté le projet Valerius. Un dispositif particulier, un triptyque gagnant avec la CCM, l’EPF et la SEMCIB pour créer une nouvelle zone d’activités industrielles nommée Valerius, la réindustrialisation de l’ancien site Konecranes.
Pour l’heure 3 entreprises occupent les bâtiments : Corail, Novium et Navya
« Par la volonté de plusieurs élus, de la CCM et de la région, le site ne s’est pas transformé en friche industrielle : la SEMCIB a acquis le foncier par tranche et a réussi à réindustrialiser en moins de quatre ans l’intégralité de ce site de près de 14 hectares avec 28 000 m² de bâtiments. L’acquisition de la dernière partie du bâtiment de 13 000 m² sera effectuée d’ici fin 2025 », complète Jean-Claude Lagrange, président SEMCIB.
Le site va rentrer dans une 2ème étape avec un accompagnement plus global, dans le cadre de la requalification éligible au dispositif Territoires en action.
En 2025, une phase de travaux obligatoires d’adaptation, d’un montant total de 730 000€, pour pérenniser l’implantation des entreprises : rendre autonome les énergies, le flux des personnels, des marchandises et des véhicules, éligibles au dispositif TEA à hauteur de 30 %.
→ dévoiement des réseaux gaz et électricité : 508 000€
→ désamiantage, démolition et traitement des pollutions restantes : 147 000€
→ mise en sécurité et gestion primaire des accès : 75 000€
Puis, une 2ème phase de travaux d’un montant estimé à 2 700 000 € pour pérenniser la réindustrialisation du site et valoriser le patrimoine industriel :
→ végétalisation des espaces, stationnement, flux de circulation
→ toiture, éclairage, chauffage, façade des bâtiments
→ création et réaménagement de bureaux et de locaux sociaux
Une subvention d’environ 1,6 M€ est mobilisable sur le volet métropolitain « innovation économique et mobilisation sur les leviers de la compétitivité régionale », soit 30 à 40 % des investissements. En contrepartie, des critères environnementaux conditionnent le versement de la subvention :
→ l’eau : limiter l’imperméabilisation des sols et gérer les eaux pluviales.
→ les déchets : gérer les déchets de chantier.
→ la biodiversité : aménager et paysager les espaces, protéger les écosystèmes faune/flore.
→ l’énergie : améliorer la sobriété et le confort des bâtiments.
→ la sobriété foncière : éviter l’étalement urbain, réaménager les emprises existantes.
→ les mobilités : créer des cheminements piétons, stationnements et bornes de recharge
Steve Filipov a présenté la société Corail et ses activités. « On a investi 10 millions d’euros dans le rachat de l’entreprise en août 2024 qui comptait 145 emplois, et 180 ce jour avec un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros. On a créé deux structures : Corail Tunnelier (construction et rétrofit de portes élect-voussoirriques) et Corail Mobilité (rétrofit d’engins porte-conteneurs électriques).
Puis Didier Stainmesse a présenté Novium, créée il y a 20 ans, en développement permanent, spécialisée dans construction de machines de travaux ferroviaires électriques.
On réalise 15 % du chiffre avec la défense (Char César, partie hydraulique). On a ciblé nos investissements sur les ateliers. Nous devons sortir 60 modules de maintenance pour le contrat du Grand Paris. On est passé de 110 à 180 salariés ».
La visite du site valérius s’est achevée par la visite de NAVYA (rétrofit de navettes électriques autonomes). Nayva dispose entièrement de capitaux japonais. 30 personnes travaillent sur le site. Le siège social est à Villeurbanne et des bureaux d’ingénérie notamment, à la Défense comptent 120 salariés. Nous devons livrer 40 navettes en 2025.
Le Président de la CCM, David Marti, parle d’Industrie 4.0. « On était les seuls. Pour un pays qui se dit grand pays industriel. C’est un exemple d’industrie du futur. On se projette avec les industriels, les organisations, les partenaires. Pour réussir, il ne faut pas être sectaire et aimer l’industrie .
On a déjà des synergies avec le Grand Chalon. Travailler pour le développement et les milliers d’emplois qui se créent. La CCM a investi dans la SEM CIB. On a budgété 6 millions d’euros pour les travaux ».
« Depuis 7 ans, au sein de France Industrie, on parle d’une seule voix. Un vrai plaisir de venir sur ce territoire qui participe à la dynamique du territoire car il s’agit de faire plus et mieux, de réhabiliter l’acte de produire ? L’industrie est un bien commun », conclut Alexandre Saubot .
J.L Pradines