Mecateamcluster s’exporte en Centre-Val de Loire
Un projet ferroviaire à 4 M€ confirmé.
Mecateamcluster a confirmé, ce mardi 24 septembre, son implantation durable en Centre-Val de Loire lors Mecateammeetings de Montceau les mines. Une conférence de presse s’est tenue en présence de Frédéric Dubletz, directeur général, Jean-Claude Lagrange, président de la SEMCIB, Olivier Béatrix, délégué régional chargé de la réindustrialisation, et Olivier Comte, maire.
Un projet structurant pour la filière
Frédéric Dubletz a rappelé que Mecateamcluster s’appuie depuis 15 ans sur la Bourgogne-Franche-Comté, avec de nombreux investissements. Son « ADN », a-t-il souligné, repose sur la maintenance mutualisée et la formation. Ce modèle sera dupliqué en Centre-Val de Loire.
Le projet est soutenu par l’État et la Région via France 2030, avec un cofinancement d’un million d’euros. Près de 4 M€ seront mobilisés pour l’acquisition d’un site, la construction d’un atelier de maintenance (la moitié de celui de Bourgogne-Franche-Comté) et la création de deux salles de formation.
Le calendrier est fixé : premier coup de pioche début 2026, ouverture du centre de formation en septembre 2026, mise en service de l’atelier en 2027.
Une filière d’avenir
Jean-Claude Lagrange s’est dit ravi que Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val de Loire puissent travailler ensemble. Selon lui, le ferroviaire est une filière d’avenir, qui ne peut avancer que dans une logique collective associant l’État, les collectivités et les entreprises créatrices d’emplois.
Le poids du ferroviaire régional
Olivier Béatrix a rappelé que la filière ferroviaire en Centre-Val de Loire, ce sont 160 entreprises et 7 000 emplois. L’utilisation du réseau a bondi de +13 % en 2024 après +10 % en 2023. « Détenir l’infrastructure est essentiel pour développer une industrie », a-t-il insisté, rappelant que sur 21 milliards d’euros investis dans le ferroviaire en France, 11 milliards proviennent des Régions. Pour lui, Mecateamcluster illustre la clé du succès : mutualiser les investissements, innover et attirer les jeunes par la formation.
Saint-Pierre-des-Corps en première ligne
Enfin, Olivier Comte a souligné que Saint-Pierre-des-Corps est “the place to be” pour le ferroviaire. La gare doit passer de 4 à 10 millions de voyageurs annuels, la métropole investit dans un nouvel échangeur autoroutier et dans la rénovation de la zone industrielle. « Une grande partie des entreprises du cluster est déjà implantée ici », a-t-il rappelé. « Saint-Pierre-des-Corps est un lieu naturel pour le ferroviaire. »
Nicolas Gidaszewski