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mardi 9 octobre 2012 à 18:44

CCI71-Médiapôle

C’est la rentrée pour les assistants à l’export



Une quinzaine d’élèves pour une formation pointue, celle des assistants à l’export. Dix ans que ça fonctionne et avec des résultats plutôt satisfaisants en terme d’emploi.

 

 

 

 

Ils sont en stage jusqu’en juin

 

En ouverture de cette dixième session, ce mardi à Médiapôle, le directeur de la formation u sein de la CCI 71, Christian Bièvre a expliqué que « sur la décennie écoulée, les statistiques sont sans appel, 70 % de retour à l’emploi dans les trois mois qui suivent la fin du stage et dans un secteur choisi. »

 

L’export, aujourd’hui, c’est la grande affaire des PME-PMI. Plus besoin d’être une multinationale pour aller voir ailleurs si on peut y faire du commerce, même les plus modestes s’y collent. La croissance, il faut aller la chercher là où elle se trouve…un peu plus loin qu’à l’Est. Et ce n’est pas un hasard si quelques chefs d’entreprises ont, en poche, un abonnement aérien régulier avec la Chine ou l’Inde. Dans le Brionnais on y va pour les structures métalliques, dans le Bassin Minier pour le tissu, en pays Chalonnais pour la machine outil. Ce lundi après midi, deux chefs d’entreprises locaux s’envolaient pour Iderabad, là où ils viennent d’ouvrir une petite unité dédiée à l’industrie automobile en pleine expansion. Et on ne parle pas des viticulteurs qui ont mis, depuis des années déjà, un pied au Japon ou aux USA et y font un tabac.  Les crémants de la Côte Chalonnaise notamment. Reste à trouver un personnel qualifié, possédant un bagage technique, linguistique et culturel suffisant pour faire l’interface entre un staff de direction qui a « le nez dans le guidon » et la clientèle ou les partenaires extérieurs.

 

Le stage, ouvert ce mardi y pallie. Le cursus proposé, et qui s’achèvera en juin prochain, balaye tous les secteurs incontournables à un bon développement à l’export. Les assistants vont découvrir (ou se reformater pour certains) les langues, la gestion des outils de bureautique et Internet. Mais aussi sur la maitrise des salons internationaux et les études de marchés. Avec une spécificité que rappelle le  « pilote » de cette formation, Anne Colin « un stage de quatre mois en entreprise pour être dans la réalité du métier. »

 

Ce contact, c’est aussi un rapprochement avec le vécu quotidien des entreprises. Le 26 octobre, Stéphanie Michaut, de la société Abraservices viendra parler de l’export au fil d’un cours et expliquera le métier d’assistante à l’export.

 

 

Anna Van Veen : Un nouveau départ

 

 

 

 

 

Pour cette hollandaise, installée en Bresse, la formation à l’export, c’est un nouveau départ dans la vie. Parlant couramment l’anglais, l’allemand, l’italien et le flamand, l’export c’est, lui semble-t’il,  « une piste logique et naturelle. »  La quarantaine tout juste sonnée, elle imagine bien, sur la Bresse ou le Chalonnais, trouver l’entreprise qui aura besoin de ses connaissances et de son savoir. « Ce stage est une belle opportunité pour rebondir dans l’existence et je pense posséder les compétences dont toute entreprise peut avoir besoin pour développer ou conforter ses ouvertures à l’étranger » dit-elle. L’appel est lancé !

 

 

 

 






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