Actuellement, une pétition circule au lycée Théodore Monod auprès des parents d’élèves afin de demander le maintien d’un poste complet de CPE et, après les vacances de Pâques, il n’est pas impossible que l’on assiste à à des mouvements de grogne de la part des personnels.

Suppression d’un poste de proviseur-adjoint depuis le rapprochement des lycées Dolto et Monod, poste d’infirmière partagé entre les deux établissements, disparition d’un poste de gestionnaire à la gestionnaire à la rentrée 2010 et suppressions de 4 postes d’enseignants… ce passage à mi-temps d’un CPE est un peu la « goutte d’eau qui fait déborder le vase ».

« La présence continue d’un ou d’une CPE est le facteur indispensable de la bonne communication entre les familles et l’établissement. Les luttes luttes contre l’absentéisme, l’échec et le décrochage scolaire ne seraient-elles pas des priorités ministérielles ? » expliquent les représentants syndicaux des personnels. Des représentants qui déplorent ces suppressions car à la rentrée prochaine, les effectifs attendus sont de 340 pour Monod et environ 400 pour Dolto.

C’est à la « faveur » d’un départ en retraite non remplacé que Mme Gonzales, CPE à Monod depuis 12 ans, va devoir partager son temps, à la rentrée de septembre, à 50%sur chaque établissement en sachant qu’elle devra également surveiller l’internat (150 élèves sur 4 étages) tandis que Mme Vaillant, en poste depuis 14 ans à Dolto, ne va pouvoir compter que sur le mi-temps de sa collègue pour l’assister dans ses taches.

Les deux CPE ont rencontré MM. Didier Mathus, député-maire de Montceau, et Guy Emorine, maire de Blanzy, pour leur faire part de leurs inquiétudes et revendications ; notamment concernant la sécurité des élèves. Et une lettre a été adressée au recteur d’académie pour faire état des mêmes revendications par les organisations syndicales.