Cordée de la Réussite

 

IngénieurE au lycée Parriat

 

 

 

 

Ce jeudi après-midi, le lycée Henri Parriat avait organisé, en partenariat avec l’École Nationale Supérieure des Arts et des Métiers (ENSAM) de Cluny, et pour la première fois, la Cordée de la Réussite IngénieurE.

 

 

 

L’après-midi était dédiée à la présentation des filières scientifiques aux élèves de seconde ayant fait le vœu de suivre une filière scientifique. Plus particulièrement, l’accent était mis sur l’importance des femmes et l’ouverture des métiers techniques à destination des femmes. Aussi la présence des jeunes hommes était la bienvenue, dans le but de promouvoir l’égalité des chances et de remettre en cause les idées reçues et les stéréotypes.

 

 

C’est auprès de trois tables rondes que les élèves pouvaient prendre des renseignements sur le métier d’ingénieur.

 

 

 

 

Ingénieur, un métier ?

 

 

 

 

Une table ronde accueillait 5 étudiantes de l’ENSAM : Pauline Michel, Florence Guillon, Marine Veyrat, Floriane Vincent et Veronica Escobar. Toutes les cinq s’étaient portées volontaires pour partager leur passion pour les sciences et les techniques. Impressionnés et intimidés par les jeunes femmes en uniforme, les lycéens ont écouté tour à tour les présentations de chacune.

 

 

Halte aux idées rompues : une prépa n’est pas obligatoire pour intégrer l’ENSAM. Ainsi une jeune femme a intégré la prestigieuse école après avoir effectué un DUT GMP à Lyon.

 

Ces jeunes personnes se destinent aujourd’hui à travailler dans l’industrie, les énergies renouvelables, l’innovation, l’entrepreneuriat, la gestion de projet ou encore le consulting.

 

 

En face, les lycéens et lycéennes ont communiqué leurs rêves : médecine, mécanique, professeur des écoles…

 

 

 

Les étudiants de l’ENSAM ont ainsi présenté le titre d’ingénieur comme « une ouverture sur un métier. Mais ingénieur seul, cela ne veut rien dire. On est ingénieur en quelque chose ». Précision importante !

 

 

Veronica Escobar (étudiante mexicaine) ajoutait aussi : « un ingénieur est quelqu’un capable de résoudre n’importe quel problème. Un ingénieur peur travailler avec des médecins par exemple. On va lui donner un problème, il va trouver des solutions ».

 

 

Marine Veyrat, pour sa part, voulait montré aux élèves de seconde, qu ‘aucun choix n’était définitif. Au lycée, elle souhaitait faire médecine. Angoissée à l’idée d’échouer, elle avait alors opté pour une prépa. Elle a ensuite pris goût à d’autres matières qui lui ont permis de revoir son orientation.

 

 

 

Femme ingénieur

 

 

 

Une autre table ronde accueillait trois femmes ingénieurs : Jeanne Dehaye, ingénieur d’étude à Spie au Creusot, Véronique Ropaul, ingénieur Renault et Caroline Rougerie, ingénieur Michelin Blanzy.

 

Après avoir présenté leurs parcours, elles ont cherché à rassurer les élèves : « Durant mes études, je ne savais pas forcément ce que je voulais faire. C’est seulement la dernière année, que j’ai su. » raconte l’une d’entre elles.

 

 

Et Véronique Ropaul d’ajouter : « on peut être très épanoui en tant que technicien également. Après si on souhaite évoluer, on peut reprendre nos études ou suivre une formation ».

 

 

« Même si on ne sait pas où on va, on y va » était le mot d’ordre de ces trois femmes ingénieurs.

 

 

Tout comme les étudiantes de l’ENSAM, elles ont pu remarquer que le fait d’être une femme pouvait aider : des hommes qui font plus attention à elles et font attention à leur langage. Plaisantant, les étudiantes de l’ENSAM indiquaient aux lycéennes qu’elles étaient parfois chouchoutées par ces messieurs !

 

 

 

Parole aux recruteurs

 

 

 

Pour la troisième table ronde, les élèves du lycée Parriat ont ainsi pu rencontrer des spécialistes en ressources humaines : Nicolas Renault de l’entreprise Spie, Jean-Michel Dietrich, de l’entreprise Michelin Clermont-Ferrand et Virginie Chambon.

Après avoir expliqué aux élèves à quoi servent les services des ressources humaines, les intervenants ont insisté sur leur mission principale : trouver les bonnes personnes et les aider à s’épanouir dans une bonne organisation.

 

Chez Michelin, les recruteurs sont ainsi issus du métier par exemple.

 

 

Les échanges se sont poursuivis autour de conseils : « l’important, c’est le projet qui vous porte. Donc faites attention aux choix de carrière qui peuvent se faire par défaut. Éviter de vous limiter. »

 

 

Enfin, Jean-Michel Dietrich a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas d’écart entre homme et femme dès lors qu’ils ont les mêmes compétences. « Tous les choix sont ouverts ».

 

 

 

Des retours d’élèves

 

 

 

Interrogés sur les échanges, plusieurs élèves ont ainsi témoignés : « Ingénieur, j’ai découvert ce que c’était. » a déclaré une jeune fille après avoir échangé avec les étudiantes de l’ENSAM. Une seconde d’ajouter : « je ne savais pas qu’il y avait tant de spécialités ».

 

Et une troisième déjà décidée : « Pour moi, ça n’a rien changé à ma décision de travailler dans le milieu médical ».

 

 

L’après-midi s’est achevée autour d’un goûter où élèves, étudiantes, ingénieurs et professionnels du recrutement ont encore pu échanger.

 

 

EM