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vendredi 5 juillet 2019 à 09:46

Baccalauréat 2019 (Social)

SUD Education Bourgogne s'adresse aux candidats et évoque les conditions de délibérations des jurys qui ont eu lieu jeudi 4 juillet





Deux communiqués « pour le prix d’un », le premier est adressé aux candidats : 

 

 

« AUX CANDIDATS DU BACCALAUREAT SUR LES CONDITIONS DE DELIBERATION DES JURYS

 

Des informations inquiétantes sont remontées de nombreux jurys de bac sur les conditions dans lesquelles sont attribuées les notes de bac dès lors qu’il y a eu des professeurs grévistes les jours de saisie et de restitution des copies.

 

Ces informations laissent penser que les candidats ne sont pas traités de la même façon partout et que les résultats qui seraient annoncés pourraient être faux ou erronés.

 

Nous vous conseillons de bien vérifier votre livret scolaire sur place, de demander systématiquement à voir vos copies, et si vos notes ne sont pas
conformes (copie absente, note inférieure à la moyenne annuelle), ou si on vous refuse de consulter vos copies, de déposer un recours administratif.

 

Le ministre a en effet déclaré vouloir prendre en compte la moyenne annuelle en remplacement de certaines notes des épreuves finales, certains jurys ont même pris la « liberté » de mettre 01 provisoirement, jusqu’à l’arrivée des vraies notes…

 

Nous savons aussi que, malgré le stress de l’attente, vous comprendrez facilement, par solidarité avec vos petits frères et petites sœurs, que ce mouvement de protestation se fait dans leur intérêt.

 

L’ECOLE N’EST PAS UNE ENTREPRISE
L’EDUCATION N’EST PAS UNE MARCHANDISE »

 

Le second 

 

« BAC SESSION 2019 VERSION BLANQUER : AUTORITARISME ET MASCARADE !

 

Le syndicat Sud Education salue l’engagement des collègues correcteurs des épreuves de baccalauréat qui ont eu l’audace de faire grève en période d’examens afin de revendiquer l’ouverture de réelles négociations face aux contre-réformes funestes pour l’ensemble du service public d’éducation.

 

La détermination des collègues grévistes est d’autant plus remarquable que les pressions et les menaces n’ont pas manqué. Ainsi, par exemple hier matin, une collègue a été menacée, oralement, de voir son domicile « perquisitionné » car les copies ont été décrétées « bien de l’Etat » ! La ficelle, grossière, a pour but d’intimider et de susciter la peur. Sans doute « l’école de la confiance » selon Blanquer !

 

Le syndicat Sud Education rappelle qu’une perquisition, dans un état de droit, est régie par une procédure avec un tribunal de grande instance qui doit statuer après avoir été saisi. Sans doute que les procureurs ont d’autres dossiers à traiter plutôt que de se préoccuper des coups de menton de la rectrice !

 

Le ministère Blanquer tombe le masque, devient fébrile face à la fronde et s’obstine dans un autoritarisme d’un autre âge !

 

Dans l’académie de Dijon, oui les résultats du baccalauréat sont affichés dans tous les lycées. Mais quels résultats ? Avec quelles notes ? Dans la coulisse des jurys, jeudi 04 juillet, il s’est joué une mauvaise pièce. Voici quelques extraits des méthodes imposées par l’administration dans 3 lycées centres de délibérations de jurys à Dijon :

 

– 1er lycée : la présidente d’un jury pour pallier la note manquante pouvait choisir la moyenne de l’année de l’élève ou la moyenne trimestrielle la plus haute. Tollé assuré.

 

– 2ème lycée : la direction de l’établissement entre les notes moyennes annuelles en philosophie pour une série. Ces notes seront changées dans
le week-end une fois les copies rendues…

 

– 3ème lycée : un jury dispose de toutes les notes. Or, des professeurs correcteurs puisque grévistes n’ont pas remis leurs notes. Devant ce
miracle incompréhensible la présidente du jury démissionne fort logiquement. Etc. etc.

 

Le syndicat Sud Education Bourgogne est contraint de constater le bricolage improvisé par les services de la rectrice puisque mercredi soir il
manquait 3 400 notes.

 

Ce bricolage improvisé entaché de nombreuses irrégularités pour ne pas dire d’infractions constitue une rupture d’égalité de traitement pour les
candidats. Le seul responsable de cette situation bloquée est le ministre Blanque qui s’obstine à ne pas vouloir négocier avec les personnels et leurs représentants sur la base de leurs revendications. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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