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vendredi 14 février 2020 à 07:07

Journée de l’ingénieure au lycée Henri Parriat

10 étudiantes et 12 professionnelles en tables rondes



 



 

 

Ce jeudi après-midi, le lycée Henri Parriat a accueilli une nouvelle édition de la journée de l’ingénieure.

Cette journée était à destination des élèves du lycée ayant choisi un parcours plutôt scientifique. Ce sont donc 43 élèves, exclusivement des jeunes filles, qui sont venues participer à cette journée.

 

Des tables rondes étaient animées par des ingénieures, des techniciennes supérieures, des étudiantes Arts et Métiers et étudiantes en IUT et des responsables ressources humaines.

 

Il s’agissait pour les intervenantes ingénieures et techniciennes de répondre aux questions des élèves et d’aborder différents points tels que le choix des études, les motivations, les différentes facettes du travail (journée type, responsabilités, déplacements etc.), conciliation vie personnelle/vie professionnelle, évolution de carrière etc.

 

L’idée était d’informer les jeunes et peut-être de leur donner envie de s’intéresser aux sciences, à la technologie, aux domaines de l’ingénierie. L’objectif principal était également de participer à l’évolution des mentalités en ce qui concerne la place des femmes dans les carrières scientifiques et technologiques, le défi à relever étant de réduire, voire de faire disparaître les obstacles psychologiques, sociaux et/ou culturels qui peuvent freiner l’ambition des jeunes et notamment des filles.

 

Amandine Boos, strasbourgeoise et étudiante aux Arts et Métiers à Cluny est issue d’un BTS conception et industrialisation en microtechnique. Elle raconte son parcours atypique, ses difficultés aussi pour préparer le concours pour rentrer dans l’école d’ingénieur. Elle est reconnaît être travailleuse, manuelle, méthodique et disciplinée, des qualités nécessaires pour atteindre le niveau de l’école et le maintenir. Dans sa promotion (1ère année), elles sont 23 jeunes femmes sur 160 étudiants contre 40 jeunes femmes pour 180 étudiants en deuxième année.

Si dans sa génération, elle reconnaît facilement que les jeunes hommes sont habitués à voir de plus en plus de femmes dans les cursus techniques, elle nous livre un témoignage d’une expérience professionnelle où son tuteur lui a avoué avoir hésité à la prendre parce qu’elle était une femme. Une réflexion qui l’a déçue. Les mentalités et les regards sont encore à faire évoluer dans le milieu professionnelle.

Sur le sujet de la définition d’ingénieure, là aussi, elle reconnaît que c’est assez flou. « On a un bac + 5. Ingénieure veut dire qu’on a un niveau. » Concernant les échanges avec les lycéennes, Amandine Boos note que les questions se concentrent sur les métiers, sur l’école bien sûr et sur les formations.

 

Elsa Baudron et Joey Avidos, toutes deux lycéennes au lycée Henri Parriat avec un parcours plutôt scientifique ne savent pas encore ce qu’elles souhaitent faire. Ce qui les préoccupent, c’est de connaître des métiers avant de chercher à connaître des formations. Elsa précise : « On veut savoir ce qu’elles font concrètement. Et Joey indique quant à elle : « On nous met la pression pour savoir ce qu’on veut faire ». Évidemment car à la clé, la question de l’orientation se profile.

Aussi au cours de cette journée, ces deux lycéennes comme leurs camarades ont cherché à en savoir davantage sur les métiers possibles.

 

Une tâche compliquée pour ces jeunes filles qui ont parfois le sentiment de ne pas avoir le droit d’expérimenter, de se tromper. Au cours des tables rondes, les intervenantes se sont voulues rassurantes en encourageant les jeunes filles à expérimenter, seule voie possible pour savoir réellement ce qu’elles souhaitent faire dans leur vie professionnelle.

 

Parmi les professionnelles présentes, certaines venaient de l’entreprise Massilly France, de l’entreprise TCT, d’Alstom, d’Enendis, de Thermodyn, d’Alfa Laval Packinox ou encore Industeel France.

 

Cinq formations post bac étaient quant à elle représentées : ISTP de Saint-Etienne/Massilly, ENISE Saint-Etienne/Massilly, Arts et Métiers Campus de Cluny, IUT le Creusot ou encore le BTS du lycée Parriat.

 

Les tables rondes et les échanges ont duré toute l’après-midi de 13h30 à 17h.

 

Ils ont sans doute pu permettre de lever quelques incertitudes chez les lycéennes quant à leur avenir.

 

EM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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