Un problème technique explique le retard dans la mise en ligne de ce compte rendu de l’inauguration du restaurant universitaire, qui s’est déroulée ce lundi matin au Creusot, un retard dont nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous excuser.

Resto U du Creusot : Magalie et Alexandre… par montceaunews

Une inauguration effectuée en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles André Billardon, maire du Creusot, François Patriat, président du Conseil Régional de Bourgogne, Pascal Mailhos, préfet de région, François Philizot, préfet de Saône-et-Loire, Sophie Béjean, présidente de l’Université de Bourgogne, Cyril Nourissant, recteur d’Académie de Dijon, Jean-Claude Lagrange, président de la Communauté urbaine Creusot Montceau, Philippe Baumel, vice-président du Conseil Régional, Marie-Claude Jarrot et David Marti, conseillers régionaux,  Evelyne Couillerot et Alain Philibert, vice-présidents du Conseil Général de Saône-et-Loire, Claude Dulamon, sous-préfète d’Autun, etc.

Un seul « couac » dans cette manifestation : l’arrivée, après les discours, de Jean-Paul Anciaux, député de la circonscription, qui a assuré ne pas avoir été invité à cette inauguration, « oubli » qu’ont démenti formellement les élus de la communauté, à commencer par Jean-Claude Lagrange…

André Billardon, maire du Creusot

Cette construction est un symbole et déjà parce que « construite dans cette plaine des Riaux, un site historique de l’aventure industrielle de la fin du 18ème siècle et qui continue de vivre aujourd’hui… On vient voir au Creusot, ce que peut être un exemple de réindustrialisation mais n’oublions pas que l’une de ses bases c’est la formation supérieure…« 

Jean-Claude Lagrange, président de la communauté urbaine Creusot Montceau

Pour lui, pas de discussions à avoir, déclarant en susbatc nce : : « Ce restaurant est l’exemple même de l’argent public bien utilisé… les collectivités ont fait le choix d’offrir, aux étudiants, qui veulent venir se former ici, tous les services auxquels ils ont droit et dont besoin… »

François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne

L’effort consenti par la région, en matière de formation, a constitué l’essentiel de son discours, M. Patriat rappelant « le région a multiplié par deux ses crédits à la formation » Donnant ensuite quelques exemples : « 500 000 euros pour les Masters Pros, 500 000 euros pour le fonds social, 23 millions en tout pour la formation.. » dont 1,5 million pour ce restaurant uiversitaire.

François Bonaccorsi, directeur du CNOUS

Un responsable qui n’a pas caché sa satisfaction : « on a l’habitude de parler du logement étudiant – il y en a 25 000 à réhabiliter dans les années qui viennent – mais c’est la deuxième fois seulement que j’inaugure un restaurant universitaire. Il est important que les étudiants se sentent bien… »

Cyril Nourrissat, recteur de l’académie de Dijon

« C’est le fuit d’une volonté de partenariat » a dit cet intervenant saluant ce nouveau service mis à la disposition des étudiants « n’oublions ps que des bonnes conditions de travail, pour les étudiants, sont des gages de réussite.. » Tout en soulignant l’intérêt représenté par le « guichet unique » accueilli par cette nouvelle structure.

François Philizot, préfet de Saône et Loire

Discours identique et non moins enthousiaste du préfet qui a rappelé ses souvenirs de son passage à la DATAR (Direction de l’Aménagement du Territoire), insistant surtout sur « la vision globale de l’évolution des sites… de la notion d’excellence qu’il faut avoir… »

Les resto U en chiffre

Bâtiment « haute qualité environnementale » de 1200 m² , jJusqu’à 550 repas y sont servis quotidiennement. Il compte 250 places assises, un pôle de services (permanence de l’assistante sociale, salles de réunions, bureaux d’associations, du SIO, du CROUS, des services de la scolarité, des relations internationales…).  Un coût total : 3,3 millions d’euros, financé pour moitié par le conseil régional de Bourgogne, le reste par , par la communauté urbaine et la ville du Creusot à hauteur de 415 000 euros chacune, l’Etat (600 000 euros) et le Crous (370 000 euros).

A cette occasion, Sophie Béjean, présidente de l’Université de Bourgogne, a annoncé que le Master VIBOT, sur la vision et la robotique, proposé actuellement au Creusot, va devenir une une formation doctorale. Une « montée en puissance » qui n’a rien d’anodine et qui est la preuve de la qualité de la formation dispensée.