Ce mercredi après-midi nous nous sommes rendus à l’hopital Jean Bouveri afin de découvrir les portes ouvertes de l’IFSI/IFAS. Soulignons d’ors et déjà le grand succès de cette manifestation.

Nous sommes accueillis par Martine Soubirant, cadre de santé formatrice à l’institut. Nous avons pu visiter toutes les salles aménagées pour l’occasion. Nous avons pu rencontrer un groupe d’étudiante. Elles nous font part de leurs motivations pour choisir ce type de formation. Pour certaines, il s’agit véritablement d’une vocation. Une envie, un besoin d’être, de se sentir utile. Une volonté d’être au service des patients. D’autres nous explique leur choix de rester dans la région du bassin minier. Cette offre d’étude supérieure permet donc, a des étudiants, de bénéficier d’une formation tout en faisant le choix de rester dans un lieu où ils se sentent bien.

Certaines étudiantes infirmières que nous avons rencontrées envisagent également de se spécialiser après leurs trois années d’étude. Selon elles, c’est également un point positif de la formation et du métier. En effet, il est possible d’occuper des postes dans différents services.

Dans une seconde salle nous assistons à un atelier de simulation du vieillissement. L’objectif, pour les visiteurs est de ressentir les effets du temps sur le corps mais également ceux de certaines pathologies. Des équipements permettent de simuler des hémiplégies ou les symptômes de la maladie de Parkinson. Ce n’est pas qu’un gadget. Pour les étudiants, ressentir permet de comprendre. Ressentir permet d’imaginer la souffrance ou les difficultés des patients afin de mieux pouvoir répondre à leurs besoins.

Dans une autre pièce un autre atelier propose une démonstration des gestes de secours ainsi que des prises de constantes : pouls, tensions artérielles, contrôle des pupilles…

Un autre atelier « post-op » propose de gérer les changements de pansements, mais également de travailler les fils et les agrafes. Juste à côté, c’est « l’atelier perfusion ». Si en tant que patient, la préparation d’une « perf » nous parait banale, il s’agit d’un procédé délicat qui nécessite une véritable rigueur. Il est possible, pour les futurs étudiants de s’exercer sur un mannequin de simulation. Il possède des veines, un pouls, et à l’aide d’une télécommande il peut simuler une détresse respiratoire.

Enfin, un dernier stand présente l’association étudiante. Les soirées, les repas, les journées d’intégration sont nécessaires aux étudiants. Il est question de créer un groupe, une cohésion d’équipe. Les étudiants, dans leurs futures fonctions exerceront en équipe ; il est donc primordial d’apprendre également à nouer des liens avec ses confrères ou consœurs. Ces reflexes sociaux aideront certainement les étudiants dans leur future insertion professionnelle.

Une porte ouverte comme un vrai succès qui prouve l’attractivité des professions de santé. L’envie des jeunes de s’investir au service des autres est très présente et l’attrait n’est pas financier lorsque l’on connait les conditions de travail des professionnels de santé. La question reste donc le nombre de places disponibles dans ces différents instituts de formations, places qui dépendent des postes disponibles dans le service public. Si les besoins croisent les envies et les ambitions d’une partie de la jeunesse ; il serait dommageable pour des impératifs économiques de mettre en danger des vies et de décevoir des vocations.