Ce vendredi à 11h 30, les représentants des parents d’élèves de l’école maternelle Suzanne Valadon avaient appelé à venir se réunir pour une première mobilisation publique devant l’école maternelle, menacée d’une fermeture.

Sur place, on notait la présence du 1^er adjoint, Gérard Gronfier et Christelle Roux-Amrane (Adjointe aux Ressources Humaines et au dialogue sociale), d’élus de l’opposition, d’ancien enseignants de l’école, des parents,  des nounous

et des habitants du quartier.

 

 

Après l’accrochage de plusieurs banderoles, tout autour de l’enceinte des bâtiments, suivi d’une séance photos, les représentantes des parents d’élèves,  Nathalie Strutynski-Meslem et Maryline Lhote ont posé les revendications des parents ainsi que les actions qu’elles envisageaient si elles n’étaient pas entendues.

Une pétition et une information auprès des habitants du quartier par des distributions de flyers seront lancées et « si  on n’a toujours pas dé réponse, on ira jusqu’au blocage de l’école ».

 

Les parents d’élèves sont toujours dans l’attente d’une réponse du DASEN au courrier de M.C Jarrot.

 

Nathalie Strutynski-Meslem rappelle qu’au « dernier conseil d’école, les effectifs étaient bons, ne posaient pas de problème et n’étaient pas sujet à fermeture.

 Si bien qu’on ne comprend pas cette décision du DASEN ( inspecteur d’académie) et on ne l’accepte pas ! »

 

Les représentantes des parents d’élèves sont bien décidées à aller jusqu’au bout, à mobiliser sur le quartier, à trouver des enfants à inscrire pour sauver ce poste.

Elles soulignent que c’est une petite école, avec un petit effectif qui permet de dispenser un enseignement de qualité. Elles ajoutent :

« Il est inadmissible que les enfants de moins de 3ans  ne soient pas comptabilisés. Ce sont des enfant à part entière ; il y a en a 11 dans l’école. Ce sont l’avenir de l’école.

On a choisi d’inscrire nos enfants dans cette école en raison de sa taille et des petits effectifs. La maternelle est un passage primordial où tout se joue.

 

Pour conclure, elles demandent le gel des fermetures de postes sur tout le territoire en avançant l’argument, entre autres, qu’avec la crise sanitaire, il serait difficile de respecter un protocole sanitaire strict avec une seule classe dans cette école qui verrait des effectifs grimpés à plus de 30 élèves.

 

J.L Pradines