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mardi 23 mars 2021 à 06:22

Saint-Vallier : où sont les remplaçants ?

Le ras-le-bol des parents d’élèves



 



 

Ce lundi soir, une délégation de parents d’élèves de l’école IFJC de Saint-Vallier, a tenu à rencontrer la presse pour exprimer leur ras-le-bol.

 

En effet, depuis plusieurs semaines, le professeur des écoles de leur enfant, enseignant à mi-temps,  est en arrêt maladie et non-remplacé.

 

Les parents d’élèves précisent qu’il ne s’agit en aucun cas de faire le procès de l’enseignant mais bel et bien de montrer les manquements de l’Education Nationale qui n’assure pas son service au public, en l’occurrence assurer la continuité pédagogique par un remplacement régulier de son personnel.

 

Les parents d’élèves se disent inquiets sur le cursus de leur enfant. En effet, après un CP avec confinement, on les a rassurés en disant qu’il serait possible de rattraper  les retards dus  à la situation sanitaire en classe de CE1.

Mais ils comptabilisent déjà près de 20 jours de classe non-remplacés, ce qui commence à faire « un beau trou dans la raquette » !

 

Ils demandent à ce qu’un remplaçant soit attribué à cette classe pour que leurs enfants puissent reprendre une scolarité normale et suivre le programme de leur niveau.

 

Stéphanie Marlin, IEN du Creusot dont dépend Saint-Vallier, se dit consciente de l’inquiétude légitime des parents mais elle justifie cette pénurie de moyens de remplacement par la crise sanitaire.

 

L’inspectrice indique qu’elle fonctionne lorsque c’est possible en « empruntant des moyens aux circonscriptions voisines qui reprennent leur personnel quand cela est nécessaire.

Elle précise qu’elle ne peut donner aux parents la certitude de nommer un remplaçant fixe mais les assure de son engagement pour le bien-être et la scolarité des élèves.

 

L’accueil peut être effectivement assuré par les enseignants des autres classes qui ne peuvent raisonnablement pas assurer le programme de leur niveau.

D’ailleurs, cette solution va à l’encontre du protocole sanitaire en vigueur dans les écoles, qui indique,  qu’il faut éviter le brassage des différentes classes, éviter les croisements, avoir des récréations décalées,… La logique n’est pas franchement respectée dans ce cas-là.

 

Il est à constater que depuis plusieurs années, les moyens de remplacement sont restreints dans  l’Education Nationale.

Actuellement, il semblerait que plus d’une dizaine d’absences ne soient pas remplacées ainsi que des congés maternité.

 

Les parents d’élèves réfléchissent à d’autre moyens d’action à mettre en œuvre pour obtenir satisfaction afin de permettre à  leurs enfants d’étudier dans de bonnes conditions d’apprentissage.

 

 



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6 commentaires sur “Saint-Vallier : où sont les remplaçants ?”

  1. Houria dit :

    S’il ya un.e vrai.e directeur.trice, un groupe sans instit ça se répartit dans les autres classes. Je rentre de Tanzanie et là-bas il sont en moyenne 40 par classe et savent tous lire, écrire et compter en entrant au collège. Il faut dire qu’il n’ont pas de syndicats enseignants et que les parents bossent au lieu de chouiner !

    • T.M dit :

      Houria , mdr !! qui chouine tout les jours ici avec toutes ses critiques ??? Ne jamais comparer un pays a un autre ! en Tanzanie , ont ils une securité sociale ?, une retraite ? sont ils heureux ? vous qui savez tout , vous dites ( ils savent TOUS lire , ecrire , compter , en etes vous sur ? avez vous vu TOUT les Tanzaniens ???? Ha oui , c’est vrai , vous etes la meilleure personne de France .Arretez vos critiques qui ne servent a rien
      sur ce , bonne journée

  2. chipette71300 dit :

    Vraiment je me demande quel est l’intérêt de ce type de commentaire Houria. Les enseignants font ce qu’ils peuvent pour maintenir le bateau éducation nationale à flot, avec beaucoup de courage. Les parents ne sont pas forcément des « feignasses qui chouinent », mais des parents qui demandent que les enfants soient accueillis dans les conditions auxquelles ils ont droit. Si c’est mieux en Tanzanie, restez-y !!!! Il y a aussi de nombreux pays où l’école n’est pas un droit, tout comme l’éducation….ce n’est pas une raison pour nous aussi faire de notre pays une nation d’analphabètes !!!! Ah oui, j’oubliais, je suis CPE dans un lycée des environs. Aujourd’hui, j’étais en grève aux côtés de mes collègues enseignants pour défendre la ruralité et le droit des élèves à apprendre dans de bonnes conditions. Je suis CPE, je suis fonctionnaire, je suis en grève, et je suis fière de l’être. J’ai lu qu’il y avait également eu un rassemblement au collège Jean Moulin ce matin….que de feinéants dans les rues aujourd’hui !!!!!

  3. Gerard13 dit :

    Avec les femmes , femmes,femmes , comme dirait Patrick Juvet