Campus Sud Bourgogne : une soirée de rencontres entre anciens étudiants STAPS et étudiants actuels
8 intervenants et 90 étudiants pour une rencontre au centre universitaire Condorcet
Ce mardi 19 novembre, au Centre Universitaire Condorcet, l’UFR STAPS a organisé la 9e édition de sa soirée de rencontres entre anciens étudiants STAPS et étudiants actuels.
Objectif : permettre aux étudiants de première et deuxième année de licence STAPS de rencontrer d’anciens étudiants ayant également suivi leurs deux premières années de licence au Creusot.
Raphaël Leca, responsable de la filière STAPS du Creusot était ravi ce mardi soir d’accueillir 8 anciens étudiants du site creusotin venus se présenter, présenter leurs parcours et leurs fonctions actuelles en face des 90 étudiants présents, essentiellement des étudiants de deuxième année.
De professeur des écoles, à kinésithérapeute en passant par journaliste photographe
Et il faut dire que les parcours diversifiés des anciens étudiants peuvent en inspirer plus d’un et laisser ainsi de grandes portes ouvertes.
Etienne Coulon, professeur des écoles, a ainsi ouvert la soirée. Après avoir obtenu son bac au lycée Bonaparte à Autun, il a réalisé ses deux premières années de STAPS au Creusot (spécialité Education). Il prend alors la direction de Lyon pour la suite de ses études, avant de se rendre à Nevers pour suivre la formation de maître des écoles.
Au niveau professionnel, il aa essentiellement réalisé ses expériences dans le secteur du Creusot, avant aujourd’hui d’être directeur d’école à Montchanin.
Il retient, comme d’autres anciens élèves, qu’on est bien encadré par les enseignants au Creusot. Ceux qui ont poursuivis leurs études dans de plus grandes villes (Dijon, Lyon) sont unanimes : on devient juste un numéro !
Lauriane Cheuton, entraîneur gymnastique au Creusot, est aussi passé par Dijon pour poursuivre ses études après ses deux premières années passées au Creusot. Elle y a réalisé une L3, a travaillé en alternance dans un club de gym.
Elle prodigue alors un deuxième conseil qui reviendra tel un leitmotiv au cours de la soirée : ne pas attendre la fin de sa L3 pour savoir ce qu’on fait.
« Faites des stages »
Cela a été ensuite un autre conseil prodiguée notamment par Léa Casin, 23 ans. Après un master APAS, elle est devenue enseignante en activité physique adaptée. Elle travaille entre autre au centre hospitalier de Montceau-les-Mines, au service gériatrie en rééducation.
Gymnaste à Sanvignes, elle a proposé du sport adapté. Ce qui l’a aidée à s’orienter, c’est d’avoir réalisé de nombreux stages.
Aujourd’hui elle résume son métier ainsi : « se servir de l’activité physique sur le physique et le mental ». Et d’ajouter : « devant nous, on n’a pas une pathologie. On a une personne ».
Ketty Beyondas, de son côté, journaliste photographe, a partagé son expérience. Elle a suivi un parcours académique dans le sport, tout en se formant en parallèle à la photographie qui est devenue une véritable passion. A son retour d’une année passée en Nouvelle-Zélande, elle a profité d’une opportunité pour devenir journaliste ! De son parcours à l’université, elle retient que malgré des débuts fragiles et des résultats faibles, elle a su trouver en elle la motivation pour avancer et obtenir ses différents diplômes.
Benjamin Lemousy, professeur d’EPS au collège Croix Menée du Creusot, lui-aussi prodiguera ses conseils en encourageant les étudiants à être curieux et à s’impliquer dans les relations. Autrement dit, qu’ils se créent un réseau !
Mathias Borjon, 23 ans, partage son parcours jusqu’à son poste actuel de responsable de rayon à Decathlon, lui qui a suivi la spécialité Management du diplôme.
Les connaissances acquises lors de la formation le conduisent à coacher ses vendeurs, une des activités qu’il apprécie particulièrement dans son métier. Depuis un an, il développe le projet de boutique seconde vie au sein de l’enseigne de Dijon et devrait bientôt rejoindre celle de Besançon.
Thomas Borjon constitue aussi un profil atypique. Aujourd’hui kinésithérapeute, il explique la cohérence de son parcours STAPS en passant par la spécialité APAS (Activité physique adaptée et santé). Il travaille dans une filière où il y a beaucoup de demandes et pas assez de kinésithérapeute. Il a aussi mis en avant la rémunération attractive du métier.
« Ne restez pas si cela ne vous plaît pas »
C’est l’un des derniers conseils prodigués au cours de la soirée par Yann Vinay, 41 ans qui a suivi la spécialité Management de la filière STAPS. Il occupe aujourd’hui le poste de Country manager pour une marque de vélo. Au cours de sa carrière, il a évolué dans 9 entreprises différentes : « le plus important, c’est le réseau que vous allez créer » indique-t-il, avant de partager ses différentes fonctions dans l’événementiel, les connaissances nécessaires et un dernier conseil : « Ne restez pas si cela ne vous plaît pas ». Un conseil peut-être facile à dire, mais un choix souvent difficile à faire pour beaucoup.
A l’issue de ces 8 présentations, les étudiants présents ont pu profiter d’un temps d’échange avec les anciens étudiants répartis selon leur spécialité STAPS : Activités Physiques Adaptées et Santé, Education et Motricité, Entrainement Sportif ou Management du Sport.
La soirée s’est achevée autour d’un verre de l’amitié et des échanges de coordonnées !
EM