Ce mardi en fin d’après-midi, le site technopolitain du Creusot accueillait une conférence dans le cadre d’un Technology Time. Pour cette nouvelle édition du Ttime, le thème développé cette fin d’après-midi portait sur la fabrication additive élastomère.

C’est d’abord la Platform3D du Creusot qui a présenté son utilisation de cette technique à travers différents secteurs d’activité, notamment le secteur médical.

 

Puis c’est Antonin Petitbrisson, représentant la société Lynxter et qui avait fait spécialement le déplacement qui a pris la suite.

Il est ainsi revenu sur les procédés d’impression 3D avec l’élastomère, la solution de fabrication additive et les technologies développées par la société qu’il représente. Celle-ci comprend 30 employés.

 

Devant une trentaine de personnes de tout âge intéressées par le sujet, le spécialiste a ainsi expliqué les différents matériaux et logiciels disponibles pour l’impression 3D.

 

Il en a expliqué les bénéfices : production agile, durable, personnalisée, plus performante dans la manière d’industrialiser et résiliente.

 

S’il existe aujourd’hui plus de 200 fabricants d’imprimantes 3D, ceux spécialisés dans l’élastomère sont moins nombreux.

 

L’occasion pour le conférencier de développer ensuite les différentes technologies d’impression élastomère : leurs avantages et leurs inconvénients.

Pour le silicone, c’est aujourd’hui un matériau qui tient des températures pouvant aller jusqu’à 250°C, utilisable pour le contact médical, alimentaire notamment.

La technologie présentée par l’entreprise ce mardi permet d’imprimer le silicone et le polyuréthane à partir d’une matière liquide. Le public présent a pu le constater dans l’atelier de la Platform3D.

Ces matériaux ainsi produits présentent de bonnes résistances.

 

Et l’imprimante présentée permet même de créer des pièces de différents matériaux. Pour autant, ces machines sont plutôt destinées à la recherche et au développement qu’à la production.

 

Elles présentent de l’intérêt pour les industries en tant qu’outil de masquage, pour du traitement de surface. Pour les activités de défense, l’entreprise propose des modèles d’imprimante permettant d’assurer la maintenance et créer les pièces de rechange directement sur le théâtre des opérations. Le but est donc de pouvoir faire la production sur site pour répondre au plus vite au besoin.

 

La conférence s’est achevée par des échanges entre le public et le conférencier autour de l’imprimante 3D de la Platform3D.

 

Un sujet passionnant qui a passionné !

 

EM