Un jeune maraîcher passionné (Saint-Berain-sous-Sanvignes)
Mais tributaire de ce mauvais printemps !
Mais tributaire de ce mauvais printemps !
Adrien Chevalier, partage son temps entre sa profession de Professeur de l’éducation nationale au collège de Luzy et son second métier d’agriculteur – maraîcher à « la Tour Loizy » à Saint-Berain-sous-Sanvignes.
A l’éducation nationale, il donne 2 jours de sa semaine, le lundi et le mercredi et le reste du temps, il s’occupe de ses serres et de ses cultures maraîchères.
Il a 32 ans et « jardine » un terrain familial sur les lieux de la ferme familiale qu’il est la 3ème génération à exploiter. Avant, ses grands parents et parents faisaient dans le bétail et lui, il a choisi d’être Maraîcher « bio ».
Il n’a pas encore le label « agriculture biologique », il est actuellement en période de « conversion » et devrait obtenir le label en 2014.
Il travaille un maximum dans le légume avec la production de 36 variétés différentes, depuis les salades, les radis, les choux, jusqu’aux tomates en passant par les épinards, les betteraves rouges etc…
Il cultive aussi les fraises.
Avec Adrien, nous avons beaucoup parlé Météo, en effet, le temps exceptionnellement mauvais de ce printemps fait que rien ne va vraiment bien en terme de production et d’exploitation.
– Le froid, le manque de luminosité, de chaleur ralentit la production
– Les grandes quantités d’eau tombées ont rendus les sols gorgés d’eau et ont fait pourrir les semis
– Cette situation a apporté des maladies que l’on est obligé de traiter avec des purins « maisons » comme l’ortie par exemple.
– Cela amène aussi les limaces et autres bestioles nuisibles, comme les pucerons ou les taupins difficiles à combattre en « bio ».
– Les fraises manquent de soleil et de chaleur et sont en retard, les plants d’août 2012 qui devaient donner des fraises au 15 mai, ne les donneront que vers le 10 juin, c’est un gros manque à gagner !
« Nous devrions être en pleine période de vente, mais cela n’a pas vraiment commencé »
Notons que le système de vente est celui de « la libre cueillette », c’est dire que l’on vous prête un seau ou autre récipient, que vous allez sur le champ et cueillez vous mêmes vos légumes que vous emmenez ensuite à la pesée au magasin pour le paiement. C’est vraiment du producteur au consommateur !
Souhaitons quand même que le temps s’arrange !
Jean Michel LENDEL
2 commentaires sur “Un jeune maraîcher passionné (Saint-Berain-sous-Sanvignes)”
je trouve sa enorme chapeau bas a se jeune ca me donne envie de faire un petit jardin
je ne connaissais pas mais j’irai découvrir et acheté surtout. Je souhaite beaucoup de courage à ce jeune, qu’il garde le moral le soleil devrait enfin arriver.