Accident nucléaire au Japon
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Compte tenu des évènements, nous vous proposons un nouveau sondage :
Alors que le Japon connait une catastrophe nucléaire peut-être sans précédent, pensez vous qu’un débat sur l’avenir de cette énergie s’instaure en France ?
Vous pouvez non seulement y répondre mais aussi apporter votre éclairage au travers d’un commentaire.
6 commentaires sur “Accident nucléaire au Japon”
bonjour
il est évident qu’au Japon on tient exactement le même discours que les élus en France. En gros RAS jusqu’au prochain problème. Le nucléaire est surtout une énorme source de bénéfice pour certains et a empêché l’apparition d’autres sources d’énergie écologique.
Ensuite il faut se rappeler qu’il y a quelques semaines les élus PS de Montceau et de la région, avaient signé un papier à la gloire de l’énergie nucléaire.
C’est d’eux dont on attend des explications aujourd’hui.
Mais sans doute ne diront ils rien comme d’habitude.
A savoir pour un débat
Ils n’ont pas fermé Fukushima, fermons Fessenheim.
Le monde entier a vu exploser le bâtiment qui abrite le réacteur de Fukushima. Mis en service en 1970, c’est l’un des plus anciens au Japon. Il devait être fermé le mois dernier.
Mais, à la demande de l’opérateur Tepco, les autorités japonaises ont accordé un permis d’exploitation pour dix années de plus. On connait la suite : séisme de 8,9 sur l’échelle de Richter, arrêt automatique de la centrale, tsunami qui inonde les installations électriques de secours, échauffement puis fusion partielle du cœur : un scénario catastrophe qui a mis les « experts » en sûreté nucléaire en défaut.
En France, le réacteur le plus ancien est celui de Fessenheim.
Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d’Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d’activité sismique. Il a été construit avec les normes antisismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.
En 2000, un rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l’exploitation de la centrale. Un grand nombre d’élus et de citoyens s’y opposent.
Le 9 mars dernier, le tribunal administratif de Strasbourg a débouté les élus qui demandaient la fermeture de Fessenheim pour cause de vétusté et de dangerosité. Aurait-il prononcé le même jugement aujourd’hui ?
C’est dans quelques semaines, au mois d’avril, que l’Autorité de Sûreté Nucléaire doit rendre son avis autorisant ou non une prolongation de l’exploitation du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim pour dix ans supplémentaires.
Après la catastrophe de Fukushima, il n’est plus acceptable de mentir sur les dangers du nucléaire, en particulier dans les zones sismiques. L’accident de Fukushima démontre que, même dans un pays réputé pour son expertise en matière nucléaire, le risque zéro n’existe pas.
La ministre de l’écologie explique que la centrale de Fessenheim a été construite pour résister au risque sismique maximal constaté sur les 1000 dernières années, augmenté d’une marge de sécurité. C’est avec les mêmes arguments que les Japonais ont prolongé l’exploitation du réacteur de Fukushima. Le désastre japonais démontre qu’il n’est plus possible de raisonner ainsi. Voilà pourquoi les signataires demandent l’arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim et nous invitons tous les citoyen-nes qui le veulent à co-signer cet appel sur http://www.StopFessenheim.net>
Michèle RIVASI députée européenne, Pierre LARROUTUROU économiste, Jacques FERNIQUE Conseiller régional d’Alsace, Alain JUND Adjoint au Maire de Strasbourg, Jean-Marie BROM Réseau Sortir du nucléaire, Djamila SONZOGNI, porte-parole Europe Ecologie Les Verts, Gérard ONESTA et François SIMON Vice-Présidents de la Région Midi Pyrénées, Karima DELLI députée européenne, Philippe HERVIEU Vice Président Région Bourgogne, Hélène FLAUTRE Députée européenne,
http://www.StopFessenheim.net
Notre production électrique est conçue pour répondre à nos besoins non ?
Quel est le risque majeur identifié contre tout le vivant de la planète, ne serait ce pas le réchauffement, lié à la production de CO2 et la densité de poussières dans l’atmosphère ? Et cette évolution est capable, elle, d’éliminer l’espèce humaine simplement en échauffant l’hydrate de méthane tapis au fond des océans !
Mais soyons écolos et alignons nous sur le pays de référence en Europe, le Danemark ?
Pays peu polluant ? Danemark : 0,84 kg CO2 / kWh él. (France : 0,09 kg CO2 / kWh él.) Source AIE.
Danemark : pourcentage de production de l’électricité dont la source est le charbon :
2007 : 55.24% 2008 : 59.08% 2009 : 62.93% Tiens, ça progresse ? Pourquoi ?
Comme 80% du courant français est nucléaire, par combien devront nous multiplier notre production de CO2 pour suivre l’exemple Danois ?
Mais, vous me direz, rien à voir avec la radioactivité….. Pas de chance
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/DNK/fr/EG.ELC.COAL.ZS.html
« » »On sait peu que le charbon contient, de nombreuses impuretés qui se retrouvent dans les cendres issues de la combustion. Oxydes de silicium, d’aluminium, de fer, de calcium, de magnésium et de titane, de sodium et de potassium, d’arsenic, de soufre et de mercure, déchets toxiques, auxquels viennent s’ajouter de petites quantités d’uranium et de thorium. Enfin, petites… tout est relatif ! Sachant que l’on consomme annuellement quatre milliards de tonne de charbon (dont un milliard aux Etats-Unis) et sachant que cette quantité ne fait que croître pour dépasser les huit milliards en 2040, on arrive vite à des quantités assez importantes. Ainsi, une étude de l’Oak Ridge National Laboratory http://www.ornl.gov/info/ornlreview/rev … lmain.html ) estime qu’une centrale charbon typique de 1000 MW, utilisant un combustible dans lequel la concentration d’uranium et de thorium est respectivement de 1,3 ppm et 3,2 ppm, rejette chaque année 5,2 tonnes d’uranium et 12,8 tonnes de thorium. En 1982, ont calculé les chercheurs de l’ORNL, la combustion de 2,8 milliards de tonnes de charbon a entraîné le dégagement de 3640 tonnes d’uranium (dont 25 850 kilogrammes d’uranium 235 fissile) et 8960 tonnes de thorium. Le contenu énergétique du combustible nucléaire relâché par une centrale au charbon est même supérieur à celui du charbon qu’elle consomme !
Les chercheurs ont calculé qu’en 1982, les 111 centrales nucléaires américaines avaient consommé 540 tonnes de combustible nucléaire. Sur la même période, les centrales américaines au charbon rejetaient 801 tonnes d’uranium.
Il y a aussi du plutonium !
Indirectement, ces rejets d’uranium 238 dans l’atmosphère entraînent la création de plutonium 239, par exposition aux rayonnements cosmiques. Et ce plutonium augmente fortement la radiotoxicité des rejets d’une centrale au charbon. « » »
Bref, il y a le spectaculaire, ce qui frappe les esprits,….. et le discret….. qui tue …discrètement non ?
Cordialement
Il semblerai que la France n’ait jamais connu de séisme supérieur a 6.5 (magnitude), on est donc loin des 8.9….
De plus on a constaté au Japon que le réacteur avais plutôt bien supporté le séisme en lui même, il y a en fait très peu de chance qu’un réacteur soit atteint de l’extérieur (ils sont conçus pour résister à l’explosion d’un réacteur voisin, une bombe etc….)
Le danger viens de l’intérieur, si le réacteur entre en fusion par manque de refroidissement, il peut percer son enceinte de confinement et libérer un nuage radioactif. Refroidissement rendu difficile au japon a cause du tsunami.
Il faut, Nomade, se méfier des données « officielles ».
Rien, absolument rien ne peut garantir totalement la sécurité d’installations, quelles qu’elles soient.
L’inconcevable, l’impossible semble arriver bien souvent non ?
Centrales conçues pour résister à une bombe ? A mon avis, grosse fumisterie confirmée par un fait simple : il existe une zone d’exclusion aérienne autour de toutes les centrales françaises, zone concernant aussi les ULM…. et il ne semble pas rare que les touristes égarés soient interceptés par des avions de chasse !!
Alors, s’il n’y avait pas de risque …..
Vous dites que le danger vient de l’intérieur ? Les faits montrent le contraire non ?
C’est parce que l’extérieur ne pouvait plus contribuer au refroidissement et à la régulation que l’intérieur échappe à tout contrôle non ?
Cordialement
Gardons les pieds sur terres
Nous consommons de plus en plus d’électricité.
Quels sont les moyens de production :
– Centrales hydrauliques, pas polluantes, mais que devient un barrage après un tremblement de terre?
De plus en France plus d’installations possibles.
– Centrales thermiques, au gaz, au fuel, au charbon, toutes ces centrales sont extrêmement polluantes, de plus pour le charbon plus de 10000 morts dans les mines de par le monde.
Je ne parle pas des marées noires du pétrole .
– Nos centrales nucléaires: les plus sures du monde (2 circuits d’eau indépendants) ,même si en France, nous sommes moins soumis aux tremblements de terre, les risques ne sont jamais nuls.
Que nous reste-t-il pour remplacer le nucléaire ?
– Les panneaux solaires: puissance trop faible pour faire le remplacement.
– les éoliennes: il faudrait plus de 1000 éoliennes pour remplacer une centrale, soit 60000 pour remplacer nos 56 centrales, ou va-t-on ?
Soyons donc réalistes on ne pourra pas se priver du nucléaire, par contre c’est évident il faut renforcer la sécurité au maximum.