Confrérie des Scaphandriers
"Saga sur l'eau de nos rivières qui vont vers l'océan et vers la mer !" Chapitre 3
Comme nous l’avons écrit dans notre édition samedi, nous vous invitons à découvrir aujourd’hui le 2ème texte d’Isabelle Poitou et la 3ème pièce du puzzle.
Isabelle Poitou écrit :
« Des déchets imputrescibles finissent en mer
Nous avons atteint les 7 milliards d’êtres humains sur la planète alors qu’il y a 300 ans, avant l’ère industrielle, nous étions moins d’1 milliard. C’est cette énergie accumulée dans les énergies fossiles qui permet à l’humanité de proliférer de la sorte.
Le monde a produit 245 millions de tonnes de plastique en 2008. En Europe, ce sont 38 % de la production qui sont utilisés pour faire des emballages.
Nous avons développé un mode de vie et de consommation basés sur la qualité et la praticité des emballages. Seulement, ces emballages sont fabriqués pour ne pas être biodégradés lorsqu’ils sont en contact avec de la nourriture solide ou liquide. Et ça marche !! La nature ne sait pas les digérer.
Alors lorsqu’ils sont abandonnés dans les rues des villes, au bord des chemins, dans les cours d’eau ou dans la mer, les fourmis, les chenilles et les vers de terre ne savent pas quoi en faire.
La mer et les océans sont les récepteurs ultimes de ce qui peut être véhiculé par les eaux et les vents. Transportés par les eaux de lavage des rues, les eaux de ruissellement lorsqu’il pleut, les déchets solides et visibles accumulés dans les caniveaux peuvent aboutir en mer.
Même si celle-ci est loin, les déchets jetés arrivent dans une rivière qui se jettera dans un fleuve puis arriveront dans les eaux marines.
Tous ces objets fabriqués par l’homme avec tant de talents et d’énergie finissent bêtement dans nos mers et océans nourriciers. »
3ème pièce du puzzle
Pâtisserie Alain Jeannot
38, rue de la République
71 300 Montceau les Mines