Des coquelicots sur l’esplanade de la mairie de Blanzy (Environnement)
"Le 4 septembre, c’est le dernier rassemblement..."
On nous prie d’insérer :
« Le 7 août dernier, les Coquelicots de Blanzy ont décidé d’écrire au Président de la Communauté Urbaine le Creusor Montceau et à son vice Président en charge de l’eau ainsi qu’au Préfet de Saône et Loire pour leur demander de faire effectuer des analyses qui recherchent effectivement les pesticides et leurs métabolites dans l’eau que nous buvons.
Pour l’instant, ces courriers sont restés sans réponse et nous envisageons de demander un RDV avec ces personnes.
Nous avons également envoyé un courrier à la ministre de l’écologie et au ministre de la santé ainsi qu’aux députés pour leur demander de faire évoluer la législation concernant les pesticides mis sur le marché afin que les laboratoires soient contraints de communiquer les formules chimiques de leurs produits et de leurs métabolites.
Il a fallu insister mais c’est officiel, le 15 septembre2020, nous serons reçus par madame POMPILI, ministre d’Etat en charge de la transition écologique et nous lui remettrons les 1.200.000 signatures que nous sommes allé chercher sur les marchés, devant les mairies, à la sortie des gares, dans les salles d’attente des médecins, partout en France.
Nous poserons la question fatidique à Madame POMPILI : est-elle d’accord pour porter notre revendication jusqu’au sommet de notre République ?
Nous lui demanderons également si, elle qui, en tant que députée a fait voter l’interdiction des néonicotinoïdes, ces insecticides dont il est formellement établi qu’ils empoisonnent tout : les pollinisateurs mais aussi les vers de terre, les oiseaux, les bactéries du sol et, in fine, les humains approuve le retour de ces produits avec un projet de loi début octobre.
NE LES LAISSONS PAS FAIRE !
Le 4 septembre, c’est le dernier rassemblement car nous nous étions engagés à manifester pendant 2 ans, mais ce n’est pas la der des der car les pesticides sont toujours là !
De gros chantiers restent devant nous : les pesticides, les SDHI, les métabolites, les pesticides interdits dans l’Union Européenne mais fabriqués en France à destination des pays du Sud.
Nous voulons des paysans ! Seule une société paysanne reconstituée sur des bases nouvelles peut nous permettre de faire face à la crise climatique, mais aussi économique tout en sauvant le vivant. »