Le territoire de l’Arroux-Bourbince en Saône-et-Loire est confronté aux défis croissants liés aux changements climatiques. Avec le soutien de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, il devient aujourd’hui un terrain d’expérimentation de solutions concrètes et innovantes pour la gestion durable de l’eau.

 

Ce mercredi 20 novembre 2024,  l’agence de l’eau Loire-Bretagne a organisé une journée sur le terrain pour présenter trois projets, industriel, institutionnel et agricole, des initiatives ambitieuses  pour répondre aux défis climatiques : de la réutilisation des eaux industrielles à la restauration des cours d’eau, trois de ces projets exemplaires pour répondre aux défis climatiques vous seront présentés lors d’une journée dédiée le mercredi 20 novembre.

 

L’agence de l’eau accompagne les acteurs locaux et finance des actions visant à anticiper les changements climatiques, à mieux gérer la ressource en eau et à mener des travaux permettant d’augmenter la résilience des milieux aquatiques.

 

Sascha Kettler, le directeur Michelin – Blanzy a accueilli les participants et présenté les activités du site. Puis, Jean-Pierre Morvan, directeur de la délégation Allier Loire amont de l’agence de l’eau Loire Bretagne a posé le contexte de cette journée et présenté l’Agence de l’eau.

L’agence a 4 objectifs :

-réduire les pollutions à la source

-économiser l’eau

-restaurer les milieux aquatiques

-incidence du dérèglement climatique : prise de conscience et conséquences sur la gestion de l’eau.

 

L’agence a pour mission d’évaluer l’état des masses d’eau avec une batterie de critères et d’indicateurs pour mettre en place une politique adaptée. En Saône et Loire, 12 % des masses d’eau sont correctes.

 

L’agence finance actuellement 47 projets industriels, un investissement de 8,5 millions d’euros pour 4 millions d’aide.

 

Le projet Hydraloop – Michelin

Michelin prélève 160 000m3  d’eau par an dans la Sorme et rejette les eaux usées après traitement dans la Bourbince.

Le site industriel Michelin – Blanzy revendique une démarche tout durable.

 

 Concernant la gestion de l’eau, l’entreprise investit 4 millions d’euros dans le projet Hydraloop, un dispositif de réutilisation des eaux usées traitées, avec notamment la création d’une nouvelle unité de traitement sur site.

Elle a pour objectif la  réduction de 80 % de ses prélèvements dans la Sorme en réalisant une boucle fermée, complétée par la récupération des eaux de pluie afin de réduire son impact sur la ressource en eau.

Ce dispositif permet une autonomie de 10 jours. « On vise une autonomie totale en 2030 », précise  Aurélie Lioult, responsable finances et investissements ».

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L’agence de l’eau accompagne financièrement ce projet à hauteur de 980 000€.

 

J.L Pradines